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    En Europe, certains enfants sans-papiers vivent avec des membres de leur famille, mais d'autres sont « non accompagnés », vivant seuls, sans parent responsable ou tuteur. Peu importe leur situation, ces enfants sont automatiquement assimilés à des « sans-papiers » lorsqu'ils vivent en Europe sans la protection, soit d'un programme gouvernemental de regroupement familial, soit de la procédure d'asile. En tant que tels, ils sont à la merci des politiques sur l'immigration irrégulière. Ce rapport examine, dans plusieurs pays d'Europe, la vulnérabilité particulière des enfants sans-papiers, leurs besoins spécifiques et les difficultés auxquelles ils sont confrontés. Une attention particulière est portée à la discrimination exercée contre ces enfants, en matière d'accès aux droits sociaux fondamentaux, dans les domaines de l'éducation, de la santé et du logement.

     

    Ci-joint  vous trouverez le formulaire pour commander la version imprimée du rapport.

     

    Vous pouvez télécharger le rapport en format pdf sur le site intern et de PICUM : www.picum.org


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    Des centaines de migrants, candidats au droit d'asile, qui faisaient la queue pour déposer un dossier ont déclenché une émeute dans le centre-ville d'Athènes. Ils ont incendié des poubelles et renversé des voitures. Selon les manifestants, les troubles ont commencé quand les autorités leur ont annoncé qu'il n'était plus possible de déposer de demande ce samedi. Seul un nombre restreint de dossiers peut être déposé chaque semaine, ce qui déclenche systématiquement des bousculades et des foires d'empoigne. Le mouvement de colère a duré environ une heure, et la police antiémeute stationnée non loin du groupe n'a pas eu à intervenir. Les O.N.G. dénoncent fréquemment la Grèce pour son traitement des immigrés clandestins et les conditions de vie dans les centres de rétention. Selon le Haut-Commissariat pour les réfugiés de l'ONU, Athènes n'a approuvé que 140 des 20.000 demandes d'asile déposées en 2007. Des dizaines de milliers de clandestins arrivent chaque année en Grèce, arrivant par la mer depuis la Turquie.


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    « Un discours faussement généreux ...pour masquer une politique globale inadaptée ! » ASULON FRANCE

    Alors que la Commission européenne s'apprête à adopter, mercredi, une réforme du droit d'asile, le vice-président de l'institution livre sa vision de l'accueil des réfugiés sur le Vieux Continent.

    Face au défi majeur de l'amplification des flux migratoires, l'Europe a décidé de bâtir une stratégie commune, guidée par les idées d'équilibre et de concertation. Le Pacte européen pour l'immigration et l'asile, préparé sous la présidence française, a été adopté à l'unanimité par les 27 États membres, notamment grâce au dynamisme déployé par Brice Hortefeux. C'est un grand pas en avant pour l'Union, dans un domaine où, jusqu'alors, les politiques nationales prévalaient. Dans ce contexte nouveau, la politique d'asile tient une place majeure. À mes yeux, elle est plus qu'une priorité. C'est un devoir pour l'Europe, un impératif moral pour une communauté qui doit rester fidèle à une de ses valeurs fondamentales : l'accueil des réfugiés. Comme pour la politique européenne d'immigration, nous devons passer du pacte aux actes !

    En 2007, 222 000 personnes ont demandé asile à l'Union européenne. Ces personnes fuient les guerres, les persécutions, les discriminations. Elles quittent leurs pays en espérant que l'Europe leur ouvrira les bras. Aujourd'hui, les textes que nous avons élaborés depuis 1999 doivent impérativement être adaptés. Nous constatons en effet que le caractère minimaliste des règles qui régissent le droit d'asile aboutit à une double injustice. Injustice envers les réfugiés. Selon l'État membre où est faite la demande d'asile, la chance d'obtenir une réponse positive varie parfois de 1 à 100 ! En Suède, les décisions positives dépassent 25 % du total des demandes. En Grèce, moins de 3 %. Injustice entre les États membres, qui sont confrontés à des pressions plus ou moins importantes, en raison de leur position géographique. Un État comme Chypre est confronté à près de 9 demandes d'asile pour 1 000 habitants, alors que la moyenne européenne est de 0,45.

     

    http://www.lefigaro.fr/debats/2008/12/03/01005-20081203ARTFIG00003-l-asile-un-devoir-pour-une-europe-fidele-a-ses-valeurs-.php

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    L'Europe est-elle à la hauteur des défis de l'aide au développement ?

     

    Aide au développement et possibilités d'immigration légale contre un meilleur contrôle de l'immigration illégale. C'est le marché que propose l'Europe, sous l'impulsion de la France, aux Etats africains.

    Cette proposition est au centre de la deuxième conférence euro-africaine sur les migrations et le développement, qui se tient à Paris mardi 25 novembre et qui réunit les 27 Etats membres de l'UE et 27 pays africains.

    Cette conférence a pour objectif l'adoption d'un programme de coopération pour 2009-2011 axé sur trois volets : la migration légale, la lutte contre l'immigration irrégulière et la synergie entre migration et développement. La France cherche à multiplier les accords de "gestion concertée des flux migratoires" sur ces trois thèmes et souhaite en faire une pièce maîtresse de sa politique. Le ministre de l'immigration, Brice Hortefeux, pose en modèles les sept premières conventions de ce genre déjà signées par la France depuis 2006 avec le Sénégal, le Gabon, le Congo-Brazzaville, le Bénin, la Tunisie, l'île Maurice et, lundi, avec le Cap-Vert.

    A chaque fois, les pays africains s'engagent à mieux contrôler les filières d'émigration et à reprendre leurs ressortissants en situation irrégulière. En contrepartie, la France leur offre une aide au codéveloppement, voire au développement, et des possibilités de migration légale.

    "Indissociables", les trois volets revêtent chacun un enjeu variable selon les Etats partenaires. Après des années de fermeture des frontières, les mesures proposées à l'égard des étudiants et des travailleurs peuvent paraître séduisantes, pour des pays comme le Bénin, le Gabon ou encore le Cap-Vert, dont les communautés en France sont peu importantes et qui ne sont pas source d'immigration clandestine.

     

    http://www.lemonde.fr/europe/article/2008/11/25/migrations-illegales-l-europe-veut-impliquer-l-afrique_1122837_3214.html


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    « Le plein respect des droits de l'homme ne doit pas souffrir des considérations sécuritaires. Certaines politiques françaises en matière de prison et d'immigration risquent d'affaiblir la protection de ces droits ». Avec ces mots, le Commissaire aux droits de l'homme du Conseil de l'Europe, Thomas Hammarberg, a présenté aujourd'hui son rapport sur la France qui traite notamment des conditions de vie dans les prisons, de la rétention de sûreté, de la justice juvénile et des droits des migrants.

    Tout en saluant les améliorations réalisées depuis le rapport de 2006, le Commissaire critique « les conditions inacceptables de vie auxquelles sont contraints de nombreux détenus qui subissent le surpeuplement, la promiscuité et la vétusté des installations et des conditions d'hygiène » ajoutant que « le nombre élevé de suicides dans les prisons françaises est un symptôme des déficiences structurelles du système pénitentiaire ». Appelant les autorités à résoudre rapidement ces problèmes, il a souligné que « les projets actuels de modifications législatives ne doivent pas ignorer les droits fondamentaux des détenus. En outre, des solutions adaptées et des moyens financiers doivent être trouvés pour améliorer les conditions matérielles et le traitement des personnes souffrant de troubles mentaux ».

    Le Commissaire Hammarberg est aussi préoccupé du risque d'arbitraire dans le cadre de la rétention de sûreté et appelle à la plus grande vigilance. « La dangerosité, qui est le critère déterminant pour ordonner une rétention de sûreté, n'est pas un concept juridique ou scientifique clair », a-t-il dit. « Des mesures sévères doivent être prises dans certaines circonstances afin de protéger la société, mais leur usage ne doit pas devenir routinier. Elles doivent être le dernier recours et d'autres mesures pour prévenir la récidive doivent d'abord être prises ».

     

    http://www.coe.int/t/commissioner/news/2008/081120francememo_FR.asp?


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  • Le commissaire aux droits de l'Homme s'en prend vivement aux objectifs chiffrés d'expulsion et s'inquiète des conditions de vie dans les prisons françaises.

     

    Strasbourg épingle la France. Jeudi, le rapport du commissaire aux droits de l'Homme du Conseil de l'Europe, Thomas Hammarberg, écorne sérieusement l'image du «pays des Droits des l'Homme». Le document se fonde sur les constatations qu'il a réalisées lors de sa visite fin mai dans le cadre des activités d'évaluation des engagements en matière de droits de l'homme de tous les Etats membres du Conseil de l'Europe.

    La politique d'immigration critiquée - «Les migrants ne sont pas des numéros et même ceux sans papier ont des droits de l'homme. Bon nombre d'entre eux ont contribué au développement du pays et méritent un traitement humain». Dans la ligne de mire du commissaire : les quotas de migrants irréguliers à éloigner, qui soulève de sérieuses questions en matière des droits de l'Homme. «Les arrestations aux abords des écoles et des préfectures ne devraient plus avoir lieu et ceux détenus à la frontière ou dans des centres de rétention devraient disposer de conditions de vie décentes ainsi que de suffisamment de temps pour formuler leur demande d'asile» observe Thomas Hammarberg, qui demande que les procédures de régularisation et de regroupement familial soient plus transparentes et appelle les autorités françaises à mettre un terme à la détermination chiffrée des migrants irréguliers à éloigner. Bien que l'objectif de 25.000 expulsions n'ait pas été atteint en 2007, la barre a été fixée à 26.000 pour l'année 2008. Pour les cinq premiers mois de 2008, Brice Hortefeux avait communiqué une hausse de 80% des expulsions d'étrangers.

     

    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2008/11/20/01016-20081120ARTFIG00381-immigration-le-conseil-de-l-europe-epingle-la-france-.php<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />

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    Alors que le gouvernement va régulariser 170 000 sans-papiers à la fin du mois, 40 000 immigrés sont entrés clandestinement dans le pays depuis janvier.

     

    L'année 2008 marquera un record d'arrivées d'immigrés en Italie : 40 000 sont entrés clandestinement dans le pays (contre 14 000 en 2007) depuis janvier. Plus de 23 000 ont débarqué sur les côtes, provenant pour la plupart d'Afrique du Nord. Quelque 39 000 ont été régularisés.

    C'est de Libye que provenaient les derniers arrivants : jeudi à l'aube, les vedettes de la garde des Finances (police fiscale) ont secouru au large de l'île de Lampedusa (entre Libye et Sicile) une embarcation à bord de laquelle se trouvaient 274 personnes, dont 45 femmes et 11 mineurs. Quelques dizaines d'autres immigrés s'étaient embarqués sur des unités plus petites. La plupart ont déclaré arriver de Somalie ou du Nigeria, deux pays dévastés par la guerre civile, ce qui leur permet de prétendre au statut d'immigrés politiques et au permis de séjour délivré pour cause exceptionnelle. Cet afflux constitue un casse-tête pour les autorités italiennes. Le gouvernement s'apprête à régulariser fin novembre 170 000 autres sans-papiers, dont 95 000 gardes-malades et «tatas» recrutés pour s'occuper des personnes âgées ou des enfants en bas âge.

    Le pays compte 650 000 clandestins qui s'ajoutent aux 4 millions d'immigrés - soit 6,7 % de la population (contre une moyenne européenne de 6 %) -, recensés par l'organisation humanitaire catholique Caritas. C'est deux fois plus qu'à la fin des années 1990. Ces immigrés contribuent pour 9 % au revenu national. Plus de 80 % ont moins de 45 ans. La majeure partie habite les régions du Nord, Lombardie et Vénétie en tête.

    http://www.lefigaro.fr/international/2008/11/14/01003-20081114ARTFIG00264-les-immigres-affluent-en-masse-sur-les-cotes-italiennes-.php

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    EST-CE L'EUROPE QUE NOUS VOULONS ?

     

    En temps normal, la nouvelle n'aurait pas dépassé les frontières de Vigevano, province de Pavie (Lombardie). Dans la soirée du samedi 18 octobre, l'arbitre d'une rencontre de basket entre les Cats de Vigevano et les Bopers de Casteggio interpellait ainsi un joueur qui contestait une de ses décisions : "Va cueillir des bananes en Afrique." L'insulte s'adressait à Bryant Inoa Piantini, 20 ans, Italien d'origine dominicaine. Le lendemain, le quotidien turinois La Stampa accordait trois colonnes et quatre feuillets au récit de cette rencontre.

    En temps normal... Mais dans l'Italie d'aujourd'hui, pas une semaine ne passe sans que se produisent des événements à caractère raciste. La liste est déjà longue. Après les incendies criminels des camps de Roms qui ont marqué le printemps et le début de l'été, sont venues les agressions.

    Le 14 septembre, à Milan, un jeune garçon originaire du Burkina Faso, Abdul Guibré, est tué à coups de barre de fer par les gérants (un père et son fils) d'un snack-bar où le jeune homme avait dérobé un paquet de biscuits. "Sale Nègre", entendent les témoins.

    Le 29 septembre, à Parme (Emilie-Romagne), Emmanuel Bonsu-Foster, 22 ans, originaire du Ghana, est embarqué par les membres de la police locale pour un contrôle au commissariat. Il en ressort quelques heures plus tard, un oeil gonflé, une jambe en compote, tenant à la main l'enveloppe dans laquelle il protège ses papiers. "Emmanuel Nègre", ont écrit dessus les policiers, faute d'avoir compris l'orthographe de son nom.

     

    http://www.lemonde.fr/europe/article/2008/10/24/vent-de-racisme-en-italie_1110728_3214.html

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    Combien le canot transportait-il de migrants ? Ni les policiers grecs ni les gardes-côtes turcs ne le savent. Début octobre, la mer a rapporté 18 corps, au fil des marées, sur les côtes grecques ou turques de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la mer Eg←e. Les" w:st="on">la mer Egée. Les</st1:PersonName> victimes, en majorité venues d'Irak, étaient dans le même bateau. Le même week-end, un camion versait dans un fossé, sur la route entre Istanbul et <st1:PersonName ProductID="la Gr│ce. Dans" w:st="on">la Grèce. Dans</st1:PersonName> la remorque, on retrouvait 18 clandestins morts, 25 autres blessés. Ils venaient de Birmanie et d'Afghanistan.

    Ce type de fait divers est devenu banal sur cette frontière de l'Union européenne (UE). Chaque semaine, des dizaines d'interpellations viennent gonfler les statistiques. Le ministère grec de l'intérieur dénombre au moins 80 000 migrants entrés entre janvier et septembre. C'est déjà plus qu'en 2007. Les experts estiment même ce chiffre largement sous-évalué. Combien entrent sans qu'on les découvre ? La Grèce, qui déclare que 112 000 illégaux ont franchi ses frontières en 2007, n'arrive plus à faire face.

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>

    http://www.lemonde.fr/europe/article/2008/10/21/des-milliers-de-candidats-a-l-exil-irakiens-afghans-georgiens-affluent-a-la-frontiere-greco-turque_1109315_3214.html 

     

    Photo : Des milliers de candidats à l'exil afflent sur les côtes grècques et à la frontière gréco-turque.


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    MIGREUROP, dans le cadre de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la Campagne Internationale" w:st="on">la Campagne Internationale</st1:PersonName>, LANCE UN APPEL

     

    "POUR UN DROIT DE REGARD DANS LES LIEUX D'ENFERMEMENT DES ÉTRANGERS"

     

    Vous pouvez trouver cet appel  ainsi que les kit de campagne (en anglais, espagnol, française et italien) sur le site de Migreurop :

     

    http://www.migreurop.org/article1301.html


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