• La fin de l’apartheid et l’instauration d’un régime démocratique en Afrique du Sud ont modifié l’expérience de la migration du sud du Mozambique vers la région de Johannesburg qui, depuis la découverte de gisements aurifères à la fin du XIXe siècle, a drainé des millions d’hommes. Aujourd’hui, la plupart des migrants mozambicains ne travaillent plus comme dans le passé dans les mines de façon contractuelle, mais dans l’économie informelle de la ville où ils rencontrent l’hostilité des Noirs sudafricains, eux-mêmes victimes de discrimination par la minorité blanche au temps de l’apartheid. À partir d’une enquête menée à Maputo et à Johannesburg, ce livre prend pour focale ce changement de cadre migratoire au travers duquel se donne à voir l’entrecroisement de dynamiques, indissociablement sociales et politiques, que les déplacements entre les deux pays révèlent selon différentes déclinaisons.

    SOURCE :

    http://www.karthala.com/hommes-et-societes-changement-social-et-developpement/2783-migrants-du-mozambique-dans-le-johannesburg-de-l-apres-apartheid-travail-frontieres-alterite-9782811109806.html


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  • À peine envisagent-ils de venir en France que les étrangers sont confrontés à l’administration. Mais quelle administration est aujourd’hui en charge de l’immigration ? Dénoncée pour ses pratiques arbitraires voire illégales, l’administration n’est pourtant pas un bloc homogène et il s’est toujours trouvé des fonctionnaires pour utiliser ses contradictions afin d’appuyer la cause des étrangers.

    Mais avec la « politique du chiffre » qui prévaut depuis 2003, la donne change. L’obsession de la réduction des flux migratoires articulée à de nouvelles pratiques administratives, la compression des effectifs et la dégradation des conditions de travail, tout est réuni pour que les étrangers ne soient plus considérés comme des usagers mais comme des dossiers.

    SOURCE :

     

    http://www.gisti.org/spip.php?article2489


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  • « Droit au séjour et violences au sein du couple : l’incidence de la loi du 9 juillet 2010 » GISTI

    La loi du 9 juillet 2010 a renforcé la protection des personnes subissant des violences au sein de leur couple, ou de la part de leur ancien·n·e partenaire, ainsi que des personnes menacées de mariage forcé. Il est apparu nécessaire d’exposer les points qui, dans cette loi, concernent spécifiquement les personnes de nationalité étrangère. En effet, la loi crée une nouvelle mesure, appelée « ordonnance de protection », qui ouvre droit dans la majeure partie des cas, à une carte de séjour temporaire portant la mention « vie privée et familiale ». Après une présentation succincte de cette mesure, la présente note pratique s’attache à exposer son implication sur les titres de séjour, et les limites du dispositif.

    SOURCE :

    http://www.gisti.org/publication_pres.php?id_article=2311


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  • Jean-Louis Pan Ké Shon - Population et sociétés

    Chacun sait que certaines populations sont fortement concentrées dans certains quartiers, qu'il s'agisse des plus riches ou des plus pauvres. On parle souvent de quartiers « huppés » ou de « ghettos ». Qu'en est-il exactement dans le cas des populations d'origine immigrée ? Jean-Louis Pan Ké Shon brosse un  tableau de la ségrégation et de son évolution en France en s'appuyant sur les différentes sources disponibles, notamment l'enquête récente Trajectoires et  origines (TeO).

    Lire la publication :

    http://www.ined.fr/fichier/t_publication/1537/publi_pdf1_popetsoc_477.pdf


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  • Toutes les personnes sont amenées dans la vie courante à produire des actes ou des extraits d'actes d'état civil afin de prouver des liens familiaux ou d'établir la survenance d'événements comme la naissance, le mariage ou le décès.

    Un étranger ou une étrangère doit produire des documents d'état civil pour faire valoir son droit à entrer en France, à y séjourner, à s'y faire rejoindre par sa famille ou à acquérir la nationalité française... Or la présentation de documents d'état civil provenant de certains pays se heurte à une suspicion de fraude presque systématique de la part des autorités françaises qui condamne les requérants à renoncer à leur droit ou à s'engager dans une longue et complexe procédure contentieuse. Suspects encore : le Français ou la Française qui envisage d'épouser une étrangère ou un étranger car l'officier de l'état civil français cherchera à débusquer le mariage « blanc » ; si le mariage a été célébré à l'étranger par les autorités locales, sa transcription dans les registres de l'état civil français relève souvent du parcours du combattant.

    Cette note porte essentiellement sur l'état civil des étrangères en France mais ce sujet ne peut pas être isolé. Il relève en effet d'abord des principes généraux qui s'appliquent à l'état civil de toute personne vivant en France. L'état civil des Françaises résidant hors de France ou des étrangères qui acquièrent la nationalité française est aussi abordé ; leurs conséquences sont importantes, notamment en cas de mariage franco-étranger. Enfin, lorsqu'une personne obtient le statut de réfugié ou d'apatride en France, un nouvel état civil se substitue à l'état civil étranger.

    Avant de produire un acte d'état civil étranger aux autorités françaises, autant se prémunir le mieux possible de probables contestations en veillant à sa légalisation (pour les pays où elle est requise) et à sa conformité aux formes usitées dans le pays ... Cela n'empêchera pas, bien souvent, que la « force probante » du document soit tout de même contestée. D'où la nécessité de connaître les voies de recours lorsque des vérifications d'état civil bloquent une demande administrative (visa, titre de séjour...) ou une demande transcription d'un acte étranger concernant un Français ou une Française.

    SOURCE :

    http://www.gisti.org/publication_pres.php?id_article=2262


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  • Cette publication fait le point sur l'ensemble des dispositions qui concernent l'accès au territoire français, le séjour, le travail et l'éloignement des ressortissants communautaires et des pays membres de l'EEE, et de leur famille.

    On y trouvera une analyse critique des textes applicables et une présentation des principales voies de recours utilisables par les citoyens de l'Union, les assimilés (ressortissants de Norvège, Islande, Liechtenstein et Suisse), ou les membres de leur famille, qui veulent faire respecter à leur égard l'application du droit communautaire.

    Concernant seulement les droits des citoyens de l'Union - ou assimilés - et des membres de leur famille (d'autres cahiers juridiques étant consacrés aux étrangers non communautaires), il est à jour de la législation européenne et nationale en vigueur ainsi que de la jurisprudence de la Cour de Luxembourg.

    février 2010, 64 pages, 10 € + 1,90 € de frais d'envoi

    SOURCE :

    http://www.gisti.org/publication_pres.php?id_article=1815


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  • Un ouvrage d'Evelyne Josse et Vincent Dubois publié chez de Boeck Université dans la collection Crisis. Préface du Professeur Louis Crocq

    http://www.resilience-psy.com/spip.php?article109

     


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  • N° 81, juillet 2009

    La politique du chiffre du gouvernement actuel en matière de lutte contre l'immigration irrégulière, avec ses quotas d'expulsions à réaliser, se traduit par la mise en place d'un arsenal répressif dans lequel la police est aux avant-postes.

    Premier volet d'un dyptique consacré aux rapports entre policiers et migrants, ce numéro traite de la façon dont le droit des étrangers s'inscrit ainsi dans un régime dérogatoire.

    Rafles, gardes à vue, contrôles d'identité, les pratiques policières à l'égard des étrangers se situent aux limites de la légalité. Et dans ce qui s'apparente de plus en plus à une chasse à l'étranger, les travailleurs sociaux font l'objet de pressions toujours plus insistantes de la part de la police.

    http://www.gisti.org/spip.php?article1619


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  • Mémoire de mastère en psychanalyse, Université Paris VII, Pr. F. Benslama, 2008.

    La nature de la douleur reste une énigme en psychopathologie. Cette étude du clivage traumatique de patients victimes de torture propose, analysant les limitations méthodologiques de la psychanalyse en situations extrêmes, et en se référant  à  des concepts deleuziens, un modèle d'expansion/contraction des limites du sujet confronté à la douleur.


    La douleur des demandeurs d'asile est  inscription continue, invasive, par le lieu de l'autre, dans l'évidement initial de l'exil. Quel crédit ces preneurs de parole, qui se sont vus réduits au silence par la violence, peuvent ils encore donner à leur parole brisée, déformée par la dissociation, et qui revient incontrôlable sous forme quasi-hallucinatoire ? Le corps et sa douleur semblent bien plus fiables pour témoigner, et pour se nouer à un "ici" et à un "maintenant" qui ne fuit pas. La douleur est énergie "impérative" de l'investissement libidinal, ou, dans un mouvement inverse, du clivage. Par la synesthésie, elle permettrait la condensation de singularités mnésiques élémentaires dans des organes refuges; à l'inverse, la douleur-inflammation est chaos d'affects libres, porosité de la limite, jusqu'à l'extrême angoisse de la mort. Le traumatisme fait alors mouvement entre le pôle de condensation et d'absence du "musulman" des camps, et celui de l'inflation à l'océan-folie du mystique; la douleur devient articulation mouvante psyché/soma d'un sujet en degré zéro de la limite.  Au delà du stéréotype victimaire, l'étrange étrangeté des ambiances revécues et la douleur, mémoires sensitives du sujet,  doivent être appréhendées dans la thérapie du clivage comme voies de reconstruction, d'"exscription" du corps.


    Cette énergie douloureuse faiblement enkystée, facilement mobilisable via le "tuning empathique, outil dont nous discutons le registre phénoménologique plutôt qu'analytique, est également porte d'entrée singulière vers ces réalités indicibles et originaires de la psyché, au risque de la dépossession et de la douleur secondaire du thérapeute.

    Contacter l'auteur : urdelcire@gmail.com

    Publication TERRA : http://www.reseau-terra.eu/IMG/rtf/LEDRU_Eric.rtf


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  • ASULON France vous recommande la lecture de ce rapport très complet sur la situation de l'Asile en France.

    Ce rapport traite également de l'asile dans le monde et en Europe, avant de présenter plusieurs dossiers thématiques, critiquant la notion de « pays d'origine sûrs », l'insuffisance des mécanismes de protection dans le cadre de la réinstallation...

    Agrémenté de cartes et d'une annexe indispensable, la lecture de ce rapport permet de faire un point complet sur les politiques de l'ASILE.

    Bravo à FORUM REFUGIE !

    Commander :

    http://www.forumrefugies.org/fr/Prises-de-position/Mobilisations/Rapport-annuel-2009

     


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