• Des réfugiés syriens manifestent devant le centre pour migrants de Melilla, l'enclave espagnole au Maroc, pour dénoncer leurs conditions de détention. REUTERS/Juan Medina

    Au Maroc, deux familles de réfugiés syriens, constituées de quinze personnes, ont été expulsées vers la Turquie lundi 24 mars après avoir été détenues pendant plusieurs jours par la police. Une troisième famille, comptant plusieurs enfants et une femme enceinte, est en attente dans la zone de transit de l'aéroport international de Casablanca. Le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) proteste vigoureusement contre ce qu'il considère comme une violation du droit d'asile.

    SOURCE :

    http://www.rfi.fr/afrique/20140325-maroc-le-hcr-colere-apres-le-refoulement-migrants-syriens/


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  • « Double drame pour les Africains sub-sahariens » 

    Le conflit déclenché en Libye, le 17 février 2011, par la révolte populaire contre le régime du Colonel Khadafi, a provoqué un exode massif dans les pays limitrophes. Les violences perpétrées par les forces de Khadafi contre les populations civiles, la guerre entreprise par les rebelles pour renverser le régime, ainsi que les bombardements de l’OTAN, ont contraint des centaines de milliers de personnes à fuir le pays. A cela s’ajoute des exactions spécifiques perpétrées à l’encontre des immigrés originaires d’Afrique sub-saharienne et qui les ont poussé à s’enfuir.


    La spécificité de cet exode est qu’il concerne en priorité des immigrés qui travaillaient en Libye : plus de 500.000 personnes originaires d’Egypte, de Tunisie, de quelques pays asiatiques comme le Bangladesh, le Pakistan ou la Chine, et surtout de nombreux pays d’Afrique sub-saharienne.


    Le rapport de la mission d'enquête de la FIDH à la frontière égypto-libyenne met en lumière la précarité de la situation des réfugiés et migrants bloqués au poste frontière de Salloum et présente de nombreux témoignages dénonçant des violences à caractère raciste à l'encontre des africains sub-sahariens immigrés en Libye.


    Pour accéder au rapport : cliquez ici


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  • Colloque international organisé par le Centre d'Études des Mouvements Migratoires Maghrébins de l'Université Mohammed 1

    Les 11 et 12 novembre à Oujda. 

    Après le succès réalisé par les précédents colloques organisés par le CEMMM de l'Université Mohammed I (Oujda - Maroc), la rencontre des 11-12 novembre 2010 vise essentiellement cinq objectifs principaux : - Il s'agit d'abord de collecter des informations sur l'importance des mouvements migratoires légaux et illégaux entre l'Afrique et l'Europe, en prenant en compte tous les facteurs qui y interviennent : les trajectoires des migrants, les motivations de la migration, l'intégration dans les pays d'installation, les enjeux culturels (la pratique de la langue, de la religion, etc.), les conditions de travail et de résidence, la politique publique et le respect des droits humains ; - Le second objectif du colloque vise le renforcement de la coopération entre les chercheurs universitaires, les organisations nationales et internationales en charge des problèmes de l'immigration, la société civile et les décideurs politiques, afin de mieux saisir (de manière scientifique, donc dépassionnée) les causes et les modalités des mouvements migratoires Afrique-Europe qui ont marqué les événements depuis ces dernières années ; - Le troisième objectif consiste à sensibiliser les décideurs institutionnels sur la nécessité de développer des politiques en faveur de la migration de travail dans le cadre de la convention internationale pour la protection des droits des travailleurs migrants et des membres de leurs familles ; - Le quatrième objectif consiste à sensibiliser les acteurs économiques et les institutionnels sur la valeur ajoutée que peuvent apporter les mouvements migratoire en terme de développement et de croissance des pays d'immigration et d'émigration ; - Enfin le dernier objectif vise à aider à mettre en oeuvre des cadres de concertation et de dialogue entre l'Afrique subsaharienne, le Maghreb et l'Europe afin de diffuser des informations permettant de donner aux différents partenaires une meilleure image des travailleurs migrants ainsi qu'à valoriser la diversité culturelle.

    DOSSIER :

    http://www.ccme.org.ma/fr/images/stories/YMD/Migrations_et_dveloppement_Programme.pdf

    Site officiel : http://www.ccme.org.ma/fr/


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  • Sur fond de croissance démographique rapide, les pays du Maghreb - Algérie, Maroc, Tunisie - ont connu d'importants changements depuis 30 ans : chute de la fécondité, allongement de la vie, urbanisation croissante. Ces mouvements ont eu lieu de façon étroitement parallèle dans les trois pays alors qu'ils n'en sont pourtant pas au même stade de développement économique. Les évolutions en matière de santé et de famille seraient ainsi relativement indépendantes du contexte socio-économique.

     

    http://www.ined.fr/fr/ressources_documentation/publications/pop_soc/bdd/publication/1476/

     


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    Jaunies par le soleil, les broussailles les ont déjà presque soustraites aux regards : 420 pierres tombales nues sont alignées sur une parcelle isolée du cimetière chrétien de Tripoli. Elles portent simplement une date et, en arabe, la mention "inconnu". Les migrants que la mer a rejetés sur la côte libyenne ont droit à une sépulture digne, financée par la municipalité, mais discrète, témoignage de la gêne qu'ils suscitent.

    Entre un échangeur routier et des blocs d'habitation, l'imposant "cimetière italien" est un concentré d'histoire. Soldats coloniaux, colons italiens de Libye, militaires français et surtout anglais tombés sous les balles nazies y côtoient désormais les victimes du "désir d'Europe" qui saisit les Africains par dizaines de milliers chaque année. "Trois cents autres corps, trouvés sur les plages, attendent l'inhumation dans les chambres froides d'un hôpital de la ville", affirme Bruno Dalmasso, pittoresque Italien qui consacre sa retraite à la préservation des lieux. Personne ne tient à faire une grosse publicité à ces morts-là : ni l'Europe qui leur a fermé ses portes, ni la Libye qui les relègue parmi les morts chrétiens, faute de connaître leur appartenance religieuse.

     

    http://www.lemonde.fr/afrique/article/2008/10/23/a-tripoli-un-cimetiere-discret-recueille-les-clandestins-victimes-du-desir-d-europe_1110206_3212.html 

     

    Photo : Tombes de soldats français tombés pendant la bataille d'El Alamein dans un cimetière de Tobruk.


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    Des militaires marocains ont   "abandonné", en septembre dernier, des groupes de migrants africains dans une zone de désert minée, entre le Sahara occidental et la Mauritanie, a indiqué hier l'ONG espagnole Medicos del Mundo.

    "Les militaires marocains emmènent les migrants maliens et sénégalais,  qui sont les plus nombreux, à Dakhla (territoire du Sahara occidental, sous  occupation marocaine) pour qu'ils soient rapatriés en avion. Mais ils abandonnent  les migrants d'autres nationalités, en plus petit nombre, dans cette zone désertique  minée", a déclaré Beatriz Relinque, coordinatrice de l'ONG en Mauritanie.

     

    http://www.elmoudjahid.com/accueil/monde/17186.html


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    On connaissait l'immigration clandestine, c'est-à-dire l'entrée irrégulière dans un pays étranger. Voici l'émigration illégale, autrement dit l'interdiction de quitter son propre pays sous peine de sanction pénale.

    Après d'autres pays, l'Algérie s'apprête à adopter une loi punissant de six mois d'emprisonnement ferme toute sortie illégale de son territoire. Un projet de texte réformant le code pénal en ce sens a été approuvé, dimanche 31 août, par le gouvernement et doit l'être par le Parlement cet automne. Il prévoit aussi d'infliger dix années d'incarcération aux personnes aidant les émigrants.

    Pareille mesure vise un phénomène qui a pris une ampleur considérable en Algérie, celui des "harragas" (littéralement, en arabe, "ceux qui brûlent" les frontières), ces jeunes qui risquent leur vie sur des embarcations de fortune pour gagner l'Europe. Au cours de la seule semaine passée, une centaine de ces jeunes, Algériens ou Africains noirs, ont été interpellés sur les côtes algériennes. Depuis deux ans, les plages proches d'Annaba (<?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:metricconverter ProductID="600 km" w:st="on">600 km</st1:metricconverter> à l'est d'Alger) sont devenues les principales zones d'embarquement vers <st1:PersonName ProductID="la Sardaigne. Les" w:st="on">la Sardaigne. Les</st1:PersonName> autorités font état de 1 500 arrestations en 2007 et de 700 depuis le début de 2008. Mais on ne connaît ni le nombre de ceux qui parviennent à destination, ni, évidemment, celui de ceux qui périssent.

     

    http://www.lemonde.fr/afrique/article/2008/09/03/en-algerie-les-emigrants-clandestins-seront-passibles-de-prison_1090928_3212.html


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    RABAT, 4 déc 2007 (AFP) - Le Maroc veut voir l'Europe favoriser plus largement sa main-d'oeuvre légale afin de réduire la pression du chômage et d'accompagner économiquement les mesures drastiques prises par le royaume pour empêcher l'immigration clandestine.
    L'immigration sera l'un des thèmes du sommet UE-Afrique les 8 et 9 décembre à Lisbonne.
    "Pour (que l'on soit) sûr qu'elles rentreront au terme de leur contrat, les ouvrières doivent être mariées et mères de famille", explique à l'AFP le directeur général de l'Agence nationale de promotion de l'emploi et des compétences (Anapec).
    "Ces deux conditions de recrutement, imposées par l'employeur, sont pénibles mais, malgré tout, nous souhaitons élargir cette relation avec d'autres pays européens, outre l'Espagne", a ajouté Hafid Kamel.
    L'Espagne a renforcé la migration légale en provenance du Maroc en recrutant en 2008 12.000 ouvrières, contre 9.905 en 2007 et 1.200 en 2005.
    Elles travailleront trois mois à la collecte des fraises contre un salaire de 32,45 euros par jour, le logement étant assuré par l'employeur. Elles doivent ensuite revenir au Maroc.
    L'Italie a de son côté fixé mardi à 4.500 le nombre de postes réservés aux Marocains, selon un décret fixant le nombre des travailleurs saisonniers extra-communautaires que son pays est disposé à accueillir en 2008.
    En 2007, 400 travailleurs saisonniers ont été envoyés en Corse (France) et des demandes de main-d'oeuvre marocaines ont été faites par le Canada, <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la Grèce" w:st="on">la Grèce</st1:PersonName> et le Portugal. "Il reste encore à les concrétiser", a-t-il noté.


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    Le dispositif mis en place aux frontières de l'Europe pour combattre l'immigration clandestine transforme nombre de pays limitrophes en vastes zones de rétention. Reportage au Maroc, où quelque dix mille migrants et réfugiés politiques africains sont ainsi bloqués sur le chemin de l'Espagne. Conduits à se fixer dans les grandes villes, victimes de violences de plus en plus graves, ces exilés sont les otages d'un marchandage entre Rabat et l'Union européenne.
    Par Sophie BoukhariQuelques chrétiens se recueillent devant un autel improvisé, un carton de téléviseur recouvert de papier brillant, d'une croix et de bouquets de fleurs sauvages. Plus loin, des pierres disposées à même le sol signalent la direction de La Mecque. A Oujda, dans un coin retiré du campus universitaire, les migrants subsahariens coincés dans cette ville frontalière du nord-est du Maroc ont grand besoin de prier pour continuer à croire à leur destin. « Nous sommes dans la main de Dieu », disent-ils.


    http://www.monde-diplomatique.fr/2007/05/BOUKHARI/14710

     


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