• Le crime atroce récemment commis dans les environs d'un camp de réfugiés situé à Tor di Quinto, près de Rome, a provoqué une véritable onde de choc, tant en Italie qu'en Roumanie. Dans le cadre du débat public sur le statut des réfugiés et des résidents étrangers, ce fait divers a vite revêtu une dimension sociale et politique. Le meurtre, qui a suscité de violentes réactions dans une partie de l'opinion, a également donné lieu à de scandaleuses prises de position de la part de certains responsables politiques italiens et roumains, tout prêts à y répondre par des mesures expéditives aux accents xénophobes et totalitaires de triste mémoire.

    Amplifier le caractère déjà tragique d'un crime individuel par une sanction collective visant l'ensemble d'une communauté constituerait un acte hautement irresponsable et lourd de conséquences néfastes, pour les victimes aussi bien que pour la communauté d'où le coupable est issu. Envisager une punition collective reviendrait à faire preuve d'une inacceptable amnésie, tant du côté italien que du côté roumain. Non seulement en raison de ce qui s'est passé en Europe à l'époque du fascisme, du nazisme et du communisme, mais aussi au vu de ce qui se pratique aujourd'hui dans le monde sous diverses dictatures.

     

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3232,36-982571,0.html


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    <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="La Conférence">La Conférence</st1:PersonName> des Eglises européennes (CEC) presse l'Union européenne de limiter la durée de rétention administrative des personnes en attente d'être expulsées. Dans un communiqué adopté samedi 17 novembre à Vienne (Autriche), <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la CEC">la CEC</st1:PersonName> - instance qui réunit les cultes protestant, anglican et orthodoxe d'Europe - s'inquiète de la teneur d'un projet de directive sur le "retour des ressortissants des pays tiers en séjour irrégulier", en cours de négociation au sein du Conseil et du Parlement européens.

    Le 12 septembre, la commission des libertés civiles du Parlement a durci ce texte en autorisant une durée maximale de rétention de dix-huit mois, au lieu des six mois prévus par <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Commission">la Commission</st1:PersonName> européenne. "Une norme absolument inacceptable pour l'Union européenne", estime <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la CEC.">la CEC.</st1:PersonName>

    L'inquiétude des Eglises, qui relaye celle des ONG, est d'autant plus grande que le projet permettrait de placer en rétention toute personne présentant "un risque de fuite ou une menace pour l'ordre public, la sécurité publique ou la sécurité nationale". Les Eglises craignent que ce dispositif prive de liberté les migrants dès lors qu'ils se sont vu refuser un titre de séjour ou l'asile, alors même qu'ils "n'ont été reconnus coupables d'aucun crime par une juridiction". "Jusqu'à preuve du contraire, l'emprisonnement a toujours reposé sur une décision de justice", souligne le protestant Jean-Arnold de Clermont, qui préside <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la CEC.">la CEC.</st1:PersonName>

    <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la CEC."></st1:PersonName> 

    <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la CEC."></st1:PersonName>Lire la suite : http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3224,36-979982@51-959910,0.html


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    Le 13 novembre 2007 - Selon notre étude, réalisée pour France 24, lorsque l'on demande aux Européens si l'immigration est plutôt une chance ou plutôt une menace pour l'Europe, les réponses sont très différentes selon les pays.

    Ainsi, les Espagnols sont les plus positifs, 43% d'entre eux considérant qu'il s'agit plutôt d'une chance, (contre 16%, d'une menace), devant les Britanniques : 37% la voient comme une chance (contre 28%).

    Dans les autres pays, les majorités sont plus difficiles à dégager et les populations nationales se montrent nettement plus balancées. En Italie notamment, 33% considèrent l'immigration comme une chance, 22% comme une menace et 32% n'y voient ni une chance ni une menace.

    En France et en Allemagne, si la vision positive (25% en France, 27% en Allemagne) l'emporte sur la vision négative (respectivement 19% et 20%), il est frappant de constater que près de la moitié de la population n'arrive pas à se positionner (respectivement 52% et 49%).

    http://www.tns-sofres.com/etudes/pol/131107_immigration-europe.htm


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    La migration est un des grands défis de l'avenir. Ce n'est qu'en coopérant et en utilisant toute la diversité de nos ressources que nous serons à même de relever ce défi et de créer les conditions d'un avenir décent pour tous.

     

    Herzlich/Cordialement

     

    Gisela Grimm Solidarité sans frontières Neuengasse 8

    3011 Bern 031 311 07 70 Telefon 031 311 07 75 Fax Mail: sekretariat@sosf.ch

     

    http://www.sosf.ch/cms/front_content.php?idcat=446


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  • No to the outrageous Directive !

     

    "Appeal to the Members of the European Parliament"

     

    On November 29th, a proposal for a directive concerning the detention and deportation of immigrants will be submitted to the European Parliament.

    Since 1990, the policies of European governments with respect to immigration and asylum have resulted in a continuous reduction of the guarantees and fundamental protections of the people they affect. Europe is becoming a locked-down fortress and uses disproportionate means to prevent access to its territory and to deport unauthorised migrants.

     

    http://www.directivedelahonte.org/


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  • Non à la directive de la honte !

     

    "Appel aux parlementaires européens"

     

    Le 29 novembre, un projet de directive sur la rétention et l'expulsion des personnes étrangères sera soumis au Parlement européen.

    Depuis 1990, la politique européenne conduite par les gouvernements en matière d'immigration et d'asile s'est traduite par une réduction continue des garanties et des protections fondamentales des personnes. L'Europe se transforme en une forteresse cadenassée et met en oeuvre des moyens démesurés pour empêcher l'accès à son territoire et expulser les sans-papiers.

    Le projet de directive, s'il était adopté, constituerait une nouvelle régression.

     

    Lire la suite et signer la Pétition : http://www.directivedelahonte.org/

     


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    Un rapport de l'ONG allemande Pro Asyl accuse les Grecs de « traitements inhumains » envers les immigrants illégaux.

     

    « <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="LA V￉RIT￉" w:st="on">LA VÉRITÉ</st1:PersonName> est peut-être amère, mais elle doit être dite. » Ce graffiti, découvert sur le mur d'un camp de réfugiés de l'île grecque de Lesbos, est devenu le titre d'un rapport accablant sur les méthodes utilisées contre les candidats à l'immigration par les garde-côtes grecs.

    « Manoeuvres d'intimidation », « traitements inhumains, « torture » : les lourdes accusations émanent d'une ONG allemande, Pro Asyl, et de l'Association des avocats grecs pour la défense des droits des réfugiés et des migrants. Les deux organismes viennent de présenter, à Bruxelles, leur rapport, fruit d'une centaine d'entretiens avec des clandestins parvenus sur les îles grecques de Lesbos, Chios et Samos, à l'est de la mer Égée.

     

    http://www.lefigaro.fr/international/20071102.FIG000000149_la_grece_accusee_de_torturer_ses_immigres_clandestins.html


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  • <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p> 

    La préfecture de Milan n'a pas tardé à mettre en application, vendredi 2 novembre, le décret-loi adopté dans l'urgence mercredi 31 octobre. Quatre premiers Roumains font l'objet d'une procédure d'expulsion. Selon le préfet de Milan, Gian Valerio Lombardi, "des centaines" d'individus pourraient être éloignés de Milan dans les jours qui viennent.

    Sur l'ensemble du territoire italien, ce sont des milliers de ressortissants roumains qui peuvent désormais être expulsés. Le décret-loi autorise en effet les préfets à renvoyer dans leur pays d'origine, sans procès ni recours possible, des citoyens de l'Union européenne qui "contreviennent à la dignité humaine, aux droits fondamentaux de la personne ou à la sécurité publique". Une définition suffisamment vague pour englober le maximum de petits délinquants, avérés ou simplement suspectés. Ce tour de vis sécuritaire a été donné par le gouvernement de centre gauche conduit par Romano Prodi dans les heures qui ont suivi l'agression mortelle d'une femme par un Roumain, dans la banlieue nord de Rome.

     

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3214,36-974129@51-974215,0.html


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  • Abd Al Malik - Gibraltar
    Vidéo envoyée par Hakunamatata67

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    Les bagages n'ont pas encore été déballés et il règne dans le foyer une atmosphère de veillée funèbre. Les voisins, curieux d'accueillir ces revenants, osent à peine rentrer. Les hommes à l'extérieur parlent à voix basse. Prostrée sur son lit, Gyongyi, 37 ans, remâche son désespoir. Avec sa fille, Lena Jeanna, 12 ans, et son compagnon, Mircea Doraban, elle vient tout juste de regagner Tinca, après six mois d'errance dans des bidonvilles de l'agglomération lyonnaise. Gyongyi soulève, dégoûtée, l'espèce de couverture en plastique qui masque le sol. Sa maison en pisé, une unique pièce de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:metricconverter ProductID="20 m2" w:st="on">20 m2</st1:metricconverter>, n'a pas de fondations, l'humidité suinte de partout et la pluie draine une boue nauséabonde. "Ici, nous n'avons rien", se lamente-t-elle. Pas d'eau courante, pas de sanitaires, deux lits, un poêle antique et, seul luxe, une télévision. Dehors, les ruelles sont à peine praticables. Les enfants s'y ébattent pieds nus, embourbés jusqu'aux chevilles. Deux mille Roms survivent ainsi dans un bidonville à l'écart du village de Tinca, à proximité de la frontière hongroise. La plupart y sont nés, comme leurs parents.

     

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-965799,0.html

     


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