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Par Asulon le 6 Janvier 2015 à 22:45
A l'occasion de la publication de son nouvel essai « L'Etranger. Ou le pari de l'autre » (Autrement, 2014), où il utilise la forme de l'enquête autant que de la fiction pour comprendre ce qu'est l'étranger, et la place qu'il revient de lui faire dans notre expérience et dans le monde, Tobie Nathan vie ndra éch anger avec nous sur Comment faire place à l'étranger ? L'ethnopsychi atrie et les lois de l'hospitalité. Psychologue, essayiste et romancier, Tobie Nathan a publié une trentaine de livres de psychopathologie et d'anthropologie, ainsi que plusieurs romans. Tobie Nathan a créé la première consultation d'ethnopsychiatrie en France, en 1979, à l'hôpital Avicenne de Bobigny, et fondé en 1993 le Centre Georges-Devereux, qui accueille à Paris des patients migrants. Il a obtenu le prix Femina essai 2012 pour Ethno-Roman (Grasset, 2012). Le débat a été animé par Martin Legros, rédacteur en chef de Philosophie Magazine.
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Par Asulon le 3 Janvier 2012 à 21:22
Claire Rodier : Des murs, des camps, des frontières : les réfugiés en Méditerranée. Le cas libyen from univlib jamiat on Vimeo.
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Par Asulon le 20 Août 2011 à 21:32
Patrick Weil (1/3): de l'assimilation... par MediapartPatrick Weil, interrogé pour Mediapart par Antoine Perraud dans la bibliothèque de Centre d'histoire sociale du XXe siècle (Cnrs-Paris I), évoque la bourde ivoirienne de François Fillon à propos d'Eva Joly et du 14-Juillet, analyse la question de la binationalité remise sur la tapis par la droite extrême et défend sa conception républicaine de l'assimilation des immigrés par la France, ces «construction sociale».
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Par Asulon le 20 Août 2011 à 21:31
Patrick Weil (2/3): de la différenciation... par MediapartPatrick Weil, interrogé pour Mediapart par Antoine Perraud dans la bibliothèque de Centre d'histoire sociale du XXe siècle (Cnrs-Paris I), accuse Nicolas Sarkozy de déstructurer l'unité de la nation. S'appuyant sur une question méconnue, les naturalisations, l'universitaire démontre comment «on saucissonne les Français selon des caractéristiques choisies par le président de la République et le ministre de l'Intérieur». Patrick Weil refuse tout angélisme sur l'immigration, qui «n'est pas un bien en soi», qui apporte à la France tout en la déstabilisant. Selon lui, il s'agit de «gérer les circulations dans un monde constitué d'États-nations».
Patrick Weil estime que nous assistons au «succès de l'intégration», par-delà toutes les rhétoriques déployées. Il fait un sort à l'expression «immigration choisie», sous-tendue par un racisme régalien opposé aux devoirs qu'impose un État démocratique. Questionné sur la loi de 1965 qui faisait passer, aux États-Unis d'Amérique, le mérite devant l'origine nationale, Patrick Weil croit bon de revenir sur la loi Johnson-Reed de 1924, qui établissait un système de contingentement par pays. Puis il démontre ce qui fait, selon lui, l'inanité du système des quotas. À propos de la valse-hésitation de Nicolas Sarkozy en la matière, le chercheur affirme enfin que le président de la République «ne cesse de rompre avec lui-même»...
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Par Asulon le 20 Août 2011 à 21:30
Patrick Weil (3/3): de 1981 à 2012... par MediapartDès l'élection de François Mitterrand à la présidence de la République en 1981 – il n'avait pas 25 ans –, le militant socialiste (au Ceres de Jean-Pierre Chevènement) Patrick Weil entre au cabinet de François Autain (l'oncle de Clémentine Autain), secrétaire d'État chargé quelques semaines de la sécurité sociale (22 mai-23 juin 1981), puis (22 juin 1981-22 mars 1983) des immigrés, sous l'égide de Nicole Questiaux, ministre d'État (puis plus d'État, puis démissionnaire en juin 1982) chargée de la Solidarité nationale.
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