• En 2011, les Européens ont beaucoup parlé du Printemps arabe et de ses conquêtes pour les droits de l'homme. Oui mais, note l'ONG Human Rights Watch, l'Europe ferait mieux de balayer devant sa porte. L'année dernière, c'est chez elle qu'ils ont reculé.Etat des lieux de l'autre crise européenne.

    Une crise peut en cacher une autre. Pendant que l’Europe économique part à vau-l’eau, les citoyens européens encaissent les lourds tributs d’une autre crise, plus silencieuse, mais tout aussi violente. Celle des droits humains. Dans son rapport annuel, l’ONG Human Rights Watch s’alarme d’une Europe moins démocratique en 2011, et d’un recul des droits humains éclipsé par le Printemps arabe.

    Lire la suite :

    http://fr.myeurop.info/2012/01/25/les-droits-de-l-homme-une-autre-crise-europeenne-4395


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  • ASULON EUROPE vous présente ses vœux pour la nouvelle année 2012, qui nous le savons, sera riche en évènements politiques notamment en France

    Dans ce cadre, ASULON FRANCE présentera un bilan critique de la politique d’Asile menée en France depuis cinq années.

    Enfin,  en ce mois de janvier 2012, le nouveau site Internet « ASULON EUROPE » vient d’être mis en ligne. Nous vous invitons à le visiter.

    A tous bonne année 2012, année de combats.

    SITE ASULON EUROPE :

    http://www.asulon.eu/index.html


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  • Le 16 décembre 2011 – Neuchâtel

    co-organisée par l'Institut d'ethnologie de Neuchâtel et MIGRINTER/CNRS.

    Marion Fresia (Université de Neuchâtel)  & Karen Akoka (Migrinter/Université de Poitiers)

    Institut d'Ethnologie de Neuchâtel Tel:+ 41 32 751 25 13 

    SOURCE : http://www2.unine.ch/ethno


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  • « Regards croisés franco-allemands » par Fondation Genshagen et Institut Montaigne

    SOURCE :

    http://www.institutmontaigne.org/medias/enquete_immigration_integration.pdf


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  • Immigration de travail dans l’UE : vers un régime à plusieurs vitesses, fondé sur l’inégalité de traitement ?

    Communiqué de l’AEDH 

    Dans le cadre des directives visant à réglementer l’immigration de travail dans l’Union européenne, le Parlement européen sera appelé à voter celles sur l’emploi saisonnier et le détachement intragroupe cet automne.

    Dans une analyse comparative des textes du paquet législatif sur l’immigration de travail, dont font partie ces deux directives, l’AEDH émet des inquiétudes quant aux insuffisances de ces textes et quant aux risques d’atteintes à l’égalité de traitement. Elle rappelle que tous les travailleurs doivent jouir des mêmes droits sur le territoire européen, quels que soient leur origine et leur niveau de qualification.

    L’AEDH estime qu’un texte européen visant à mettre fin à l’exploitation des travailleurs saisonniers et à leur garantir des droits minimums était indispensable. Cependant la proposition de la Commission est insuffisante et ne permettra pas d’atteindre ces objectifs. La rigidité du statut de travailleur saisonnier, la faiblesse des garanties offertes, et la non-transférabilité des droits sociaux vers le pays d’origine sont autant d’éléments qui pousseront les travailleurs hors du cadre légal, ce qui les exposera fortement à l’exploitation.

    De plus l’AEDH dénonce la fragmentation du marché du travail opérée par la Commission qui crée des régimes différents et donc des droits à géométrie variable selon les catégories de travailleurs.

    Un cadre spécifique est instauré pour les travailleurs saisonniers issus de pays tiers, établissant ainsi une discrimination et une inégalité de droits à raison de la seule origine, les saisonniers originaires d’un Etat membre demeurant encadrés par le règlement n°1408/71 du Conseil (1). Par exemple la durée du travail saisonnier est fixée à 6 mois maximum pour les travailleurs étrangers tandis qu’elle est de 8 mois pour les européens.

    De même du fait des dispositions très favorables de la directive sur le détachement intragroupe pour les travailleurs qualifiés, des différences de traitement sont créés en fonction du niveau de qualification des travailleurs, ce que l’AEDH considère contraire au principe d’égalité de traitement. En particulier le droit au regroupement familial sera accordé aux cadres détachés, et non aux travailleurs saisonniers. Or en aucun cas le respect du droit à la vie privée et familiale ne peut être dépendant du niveau de qualification ou de rémunération.

    L’AEDH dénonce la vision utilitariste de la politique d’immigration régulière de l’UE et juge inadmissible que les travailleurs étrangers soient considérés comme des outils économiques au service de la croissance européenne et se voient par conséquent accorder des droits différents des travailleurs européens. Une telle approche met en péril le principe d’égalité de traitement et donc la cohésion sociale européenne.

    Lire l’analyse complète de l’AEDH 

    AEDH, Association Européenne pour la défense des Droits de l’Homme 

    33, rue de la Caserne. B-1000 Bruxelles 

    Tél : +32(0)25112100 Fax : +32(0)25113200 Email : aedh@aedh.eu


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  • This seminar series  ‘New Challenges in Refugee Integration’ continues our 60th Anniversary celebrations by bringing together leading academics in the field of refugee integration. Tackling subjects including employment, declining protection, state approaches to integration and global perspectives, the series will conclude with an open debate of the All-Party Parliamentary Group on Refugees in March 2012.

    The second seminar, presented by Dr Maja Korac-Sanderson, University of East London will examineRefugee-centred versus State-centred approaches to integration: processes, practices and narratives. The seminar will be chaired by Dhananjayan Sriskandarjah, Director, Royal Commonwealth Society.  

    Date: Wednesday 30th November, 2011
    Time: 5.30pm 
    Venue: Council Chamber, Institute of Advanced Legal Studies, London 

    Please click here
     for further information on the rest of the series.

    podcast of the first seminar 'Authority and inclusion: reconsidering the meaning of integration in a fragmented age' is available now.


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  • Le droit d’asile est réglementé par des textes internationaux ratifiés par la France. Mais la convention de Genève laisse aux États la possibilité de définir leurs propres procédures d’accueil des personnes « victimes de persécutions ». Or cet accueil est éminemment politique et étroitement corrélé au positionnement des gouvernements nationaux en matière d’immigration. D’année en année, les demandeurs et demandeuses d’asile doivent surmonter des embûches toujours plus nombreuses pour pouvoir exercer leur droit, les États d’accueil les accusant de frauder et mentir. Un moyen commode de neutraliser leurs engagements internationaux. Aujourd’hui, ces réfugiés, homme et femmes, ne se distinguent plus guère des autres immigrants. À tel point que l’on peut se demander s’il est encore possible de parler de « réfugié » ou si ce statut ne relève pas d’une fiction.

    Source :

    http://www.gisti.org/spip.php?article2429


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  • Au-delà de la politique de démantèlement  des « camps » et d’expulsion des « Roms » lancée par l’Etat français en juillet 2010, les  mesures de ségrégation contre les  « Tsiganes » se multiplient dans l’ensemble  de l’Europe, différemment à l’Ouest et à  l’Est, mais partout elles tendent à expulser un corps étranger. Il existe à présent  à l’échelle européenne une « question Rom » que les revendications identitaires transnationales, porteuses d’équivoques, rendent peut-être plus redoutable encore. Cette production politique d’indésirables au sein des États-nations n’est pas une exception. Mais elle se nourrit ici d’une construction d’altérité spécifique, mélange de mépris culturel, de peur sociale et de haine raciale qui renvoie à l’image que l’Europe a d’elle-même, de son histoire, de sa vocation et de son destin.

    Que signifie cette hantise d’un supposé peuple nomade dont les membres deviennent autant d’« étrangers de l’intérieur » parmi les nations, que celles-ci devraient assimiler ou éliminer ? Comment cette représentation d’un Autre européen a-telle pu et peut-elle encore se construire parfois de manière interactive ? Quelle en est la fonction à l’heure de l’Union européenne et de la mondialisation ? Que dit-elle du collectif qui continue de produire et recycler cette image et les catégories ou mythes qui lui sont associés (race, tribus, peuple, nation, minorités) ?Le projet de ce colloque est de réfléchir à la fois sur la situation alarmante actuelle, sur cette fabrication politique et culturelle au long cours, sur la réalité vécue par ces populations, et sur la manière dont ces groupes se construisent au plan social et symbolique. Il concerne plusieurs disciplines à la fois : histoire, sciences sociales et politiques, philosophie, anthropologie, littérature, linguistique. Au-delà des questions de représentation, sera posée pour finir celle d’une littérature «tsigane». On reviendra d’abord à l’histoire écrite et à écrire : au non-événement du génocide, à la  coupure qu’il n’a pas été, à la mémoire qu’il n’a pas produite.

    La veille du colloque, mercredi 5 octobre à 20h sera projeté le film  Das Falsche Wort (Le Mensonge), au cinéma Trois Luxembourg (67 rue Monsieur le Prince), en présence de la réalisatrice Katrin Seybold. Une programmation filmique se poursuivra jusqu’au 11 octobre.

    SOURCE :

    http://www.tsiganes-nomades-un-malentendu-europeen.com/


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  • Avis sur les mouvements migratoires liés aux « printemps arabes » (CNCDH)

    (Adopté par l’Assemblée plénière du 23 juin 2011)

    1. Plusieurs pays d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient connaissent actuellement des situations sans précédent nées des soulèvements populaires contestant les régimes autoritaires en place depuis « des décennies de déni des droits civils et politiques, économique, sociaux et culturels ainsi que du droit au développement »[1]. La Commission nationale consultative des droits de l’homme ( CNCDH), salue les premières étapes de ces révoltes, rapidement surnommées printemps arabes tout en constatant qu’aujourd’hui encore la répression s’abat sur des peuples exprimant des revendications légitimes. Dans ce contexte, de manière libre ou contrainte, des nationaux ou résidents de ces pays ont été amenés à les quitter.

    2.Les déplacements de populations ont été très importants, la grande majorité des personnes qui sont parvenues à quitter des territoires en guerre ont trouvé refuge dans des pays voisins. A ce jour, 910 000 personnes parties de Libye sur les 1 094 380 estimées ont été accueillies par la Tunisie, l’Egypte, le Niger, le Tchad et l’Algérie[2]. Les récents événements en Syrie risquent de produire une situation similaire. En Europe, on ne saurait cependant parler d’afflux massif de migrants : à ce jour, l’Europe a accueilli environ 24 000 personnes en provenance de Tunisie et 16 000 en provenance de Libye, chiffres dérisoires à l’échelle des 500 millions d’habitants de l’Union européenne.

    SOURCE :

    http://www.cncdh.fr/article.php3?id_article=854


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  •  

    CALAIS, LA VIOLENCE DE LA FRONTIERE

    Mission d'enquête à Calais et à Paris - 25 janvier - 2 février 2010

    RAPPORT

    Au cours de l'été 2009, le ministre français de l'Immigration, de l'intégration, de l'identité nationale et du développement solidaire annonçait la destruction imminente de la « jungle », un vaste campement clandestin situé dans la zone portuaire de la ville de Calais et abritant 700 personnes, pour la plupart des Afghans de l'ethnie pachtoune.

    Objectif de l'opération : éradiquer le problème posé par la présence des migrants à Calais et dans le département du Pas-de-Calais. Le 22 septembre, les forces de police françaises exécutaient les ordres de destruction de la « jungle ».

    Le Réseau euro-méditerranéen des droits de l'homme (REMDH) qui suivait déjà depuis plusieurs années la situation des migrants à Calais a décidé d'organiser, en collaboration avec la Fédération internationale des ligues des droits de l'homme (FIDH) et l'Association européenne pour la défense des droits de l'homme (AEDH), une mission dont voici le rapport.

    Lire le rapport :

    Le rapport en français se trouve ici :
    http://www.euromedrights.org/files.php?force&file=CalaisRapportFR_882408267.pdf

    SOURCE du SITE REMDH

    http://www.euromedrights.org/en/publications-en/emhrn-publications/emhrn-puplications/9296.html


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