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    « Non à l'arbitraire", "non à l'humiliation", "<?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la France">la France</st1:PersonName> : pays des droits de l'homme", "l'immigration enrichit"... Ces slogans ne sont pas brandis par des collectifs de soutien aux sans-papiers, mais par des sans-papiers eux-mêmes. Depuis le 20 décembre, les étrangers en rétention au Centre du Mesnil-Amelot (Seine-et-Marne) arborent ces messages pour manifester leur désaccord face à des "conditions d'arrestation et de rétention indignes" qui "humilient les hommes" et "déchirent des familles entières".

    Cette action a franchi, jeudi 27 décembre, une nouvelle étape : sur les quelque 120 personnes placées dans ce centre de rétention situé près de l'aéroport de Roissy, ils n'étaient plus qu'une quarantaine, selon la direction du centre – une quinzaine selon les protestataires – à se présenter au réfectoire, tous les autres ayant entamé une grève de la faim.

    "Nous voulons être entendus", expliquait Abou N'Dianor, porte-parole du mouvement, joint par téléphone dans l'après-midi, juste avant que l'administration décide de le transférer dans un autre centre. "Lorsqu'un mouvement de protestation se déclenche, les étrangers leaders sont changés de centre pour casser le groupe", explique le Comité intermouvement auprès des évacués (Cimade).

     

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-994151,0.html


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    La circulaire d'application du volet économique de la loi sur l'immigration de juillet 2006, relançant l'immigration de travail, vient d'être envoyée, le 20 décembre, aux préfets. Comme le révèle le quotidien Les Echos du 28 et 29 décembre, ce texte d'une trentaine de pages détaille les conditions - différentes selon les origines géographiques des travailleurs étrangers - dans lesquelles les préfectures peuvent désormais délivrer des autorisations de travail, dans les bassins d'emploi en proie à des pénuries de main-d'oeuvre, sans que soit opposée la situation de l'emploi en France.

    Les emplois "ouverts" sont précisés sur deux listes, publiées en annexes. Elles avaient été présentées le 8 novembre par le ministre de l'immigration, Brice Hortefeux (Le Monde du 9 novembre).

    Les ressortissants des nouveaux Etats membres de l'Union européenne, soumis à un régime "transitoire" sur le marché du travail, ont accès à une liste de 150 métiers, couvrant un large éventail de professions dont bon nombre exigent peu de qualification (laveur de vitres spécialisé, bûcheron, etc.).

     

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3224,36-994203,0.html


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    PARIS, 6 déc 2007 (AFP) - Après l'interpellation de deux de ses intervenantes sociales le 19 novembre dernier, France Terre d'Asile a lancé une pétition "contre la pénalisation du travail social" qui a recueilli "plus d'un millier de signatures", a annoncé jeudi l'association dans un communiqué.
    Le 19 novembre, a rappelé le communiqué, "deux intervenantes sociales travaillant pour France Terre d'Asile, dans le cadre d'un dispositif de protection de l'enfance financé par l'Etat, avaient été interpellées à leur domicile parisien".
    "Fouille au corps (...), maintien en garde à vue pendant plus de 12 heures pour l'une et 24 heures pour l'autre: ce traitement musclé avait pour but de vérifier, selon le Procureur de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la République" w:st="on">la République</st1:PersonName> de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais), si elles s'étaient rendues complices ou non d'aide au séjour irrégulier. Il conclura à une +générosité mal placée+", a précisé l'association.
    France Terre d'Asile, pour qui "ces méthodes témoignent pour le moins d'une dérive répressive et inacceptable", a également expliqué que, dans une décision du 2 mars 2004, le Conseil constitutionnel avait jugé que "le délit d'aide au séjour irrégulier d'un étranger en France commis en bande organisée ne saurait concerner les organismes humanitaires d'aide aux étrangers".
    France Terre d'Asile et ses partenaires - comme <st1:PersonName ProductID="la Fédération" w:st="on">la Fédération</st1:PersonName> des associations de réinsertion sociale, <st1:PersonName ProductID="la LDH" w:st="on">la LDH</st1:PersonName> , le Mrap et SOS Racisme - ont appelé à "la poursuite de la mobilisation".
    Parmi les signataires de la pétition, figurent de nombreux parlementaires comme Patrick Braouzec, Patrick Bloche, Serge Blisko ou Noël Mamère et de nombreux militants syndicaux et associatifs.


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    MAMOUDZOU (Mayotte), 4 déc 2007 (AFP) - Deux personnes ont été tuées et huit sont portées disparues à la suite d'une collision dans la nuit de lundi à mardi entre une embarcation de clandestins comoriens et une vedette de la police française devant l'île française de Mayotte (Océan indien), a-t-on appris de sources officielles à Mayotte.
    Le ministre a précisé qu'un "plan de secours en mer a été déclenché, qui a permis de sauver 33 personnes".  "Depuis le 1er janvier, 162 +kwassa-kwassa+ ont été interceptés au large de Mayotte, 237 passeurs ont été interpellés, transportant 3.811 personnes en situation irrégulière", a rappelé le ministère.
    Les naufrages de "kwassa-kwassa" sont fréquents devant les côtes de Mayotte.
    Les clandestins fuient les Comores pour venir tenter leur chance à Mayotte, où les salaires, les conditions de vie, et le système de santé sont nettement supérieurs.


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    Les agents de l'ANPE  doivent au préalable consulter la préfecture pour délivrer une autorisation de travail  à des étrangers (jusque là rien que de très normal) mais en livrant ainsi copies des pièces présentées, ils deviennent des agents de renseignements du séjour irrégulier ( et là, on peut douter fermement de la vocation des agents de l'administration du Ministère du Travail à devenir des auxiliaires de police). Il y a bien une question nouvelle qui peut heurter la conscience de certains agents. On les comprend.

    Au fait, les sanctions envers les employeurs indélicats seront-elles effectives ? Interrogeons vite le MEDEF ! 

    Une pétition  circule : voir le lien ci-dessous.

    Décret n° 2007-801 du 11 mai 2007 relatif aux autorisations de travail délivrées à des étrangers, à la contribution spéciale due en cas d'emploi d'un étranger dépourvu d'autorisation de travail et modifiant le code du travail. « Art. R. 341-7-1. − Afin de procéder à la vérification prévue à l'article L. 311-5-1, l'Agence nationale pour l'emploi adresse une copie du titre de séjour de l'étranger qui sollicite son inscription sur la liste des demandeurs d'emploi à la préfecture qui l'a délivré. Cette démarche est accomplie par courrier recommandé avec demande d'avis de réception ou par courrier électronique.

    « Le préfet notifie sa réponse à l'Agence nationale pour l'emploi par courrier, télécopie ou courrier électronique dans un délai de deux jours ouvrables à compter de la réception de la demande. A défaut de réponse dans ce délai, la vérification est réputée accomplie.

    « Art. R. 341-8. − L'autorité administrative, auprès de laquelle sont effectuées la déclaration prévue à l'article R. 341-4-3 et les demandes prévues aux articles R. 341-6, R. 341-6-1 et R. 341-7-1, peut exiger la production par l'étranger du document original. »

    http://www.mesopinions.com/Reseau-Emploi-Formation-Insertion-petition-petitions-b89f925422f2cfe7edfa28c73c81cad0.html#signer-petition


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  • « GREVE dans <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la FONCTION PUBLIQUE" w:st="on">la FONCTION PUBLIQUE</st1:PersonName> française »

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>

    ASULON France a décidé de soutenir cet appel et demande à ses membres de participer massivement à ce mouvement.

     

    L'ensemble des organisations de fonctionnaires (FO, CFDT, CGT, CFTC, CGC, FSU, UNSA, Solidaires) lancent un appel à la grève pour le Mardi 20 novembre.

    La suppression de postes programmées en 2008, les moyens de plus en plus réduit octroyés aux services publics préparent un changement profond de notre société.

    Le statut de la fonction publique est aujourd'hui menacé. Il reste pourtant une garantie essentielle pour l'ensemble des agents au service d'un Etat moderne et efficace.


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    Le web-magazine Parisiens du bout du monde est une création de l'association Citoyens du bout du monde.  Il porte un regard nouveau sur l'actualité des cultures étrangères à Paris et sur l'immigration. Animé et écrit par des journalistes, ce site a pour ambition de décrypter, de valoriser et de promouvoir le pluralisme culturel dans la capitale française. 

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>

    http://www.parisiensduboutdumonde.fr/


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  • Les onze membres du Conseil pourraient écarter la création de statistiques faisant apparaître les origines ethniques.En revanche, ils envisagent de tolérer l'expérimentation des tests ADN.

    Les tests ADN moins suspects que les statistiques ethniques ! Ce pourrait être l'avis des onze Sages du Conseil constitutionnel qui doivent se prononcer aujourd'hui sur le texte du ministre de l'Immigration, Brice Hortefeux. L'amendement proposé par deux députés de la majorité, membres de la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil), a en effet toutes les chances d'être déclaré non conforme à la Constitution. Le dispositif, pourtant bordé par les juristes de la Cnil et défendu par son président, Alex Türk, prévoit le recueil de données faisant «directement ou indirectement apparaître les origines raciales ou ethniques» dans le cadre d'études ayant pour finalité de mesurer «la diversité des origines, la discrimination et l'intégration». Le texte pose aux Sages un problème de principe.

     

    http://www.lefigaro.fr/actualites/2007/11/15/01001-20071115ARTFIG00025-statistiques-ethniques-les-sages-dubitatifs.php

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  • La loi sur la maîtrise de l'immigration, votée par le Parlement, rend possible, sous le contrôle de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Commission">la Commission</st1:PersonName> nationale de l'informatique et des libertés (CNIL), le recueil de données faisant "directement ou indirectement apparaître les origines raciales ou ethniques" dans le cadre d'études ayant pour finalité de mesurer "la diversité des origines, la discrimination et l'intégration". Autrement dit, d'établir des "statistiques ethniques".

    Cette disposition, introduite par amendement, a fait repartir de plus belle la polémique sur ce sujet ô combien sensible. "Non à une statistique au service d'une pseudo-identité nationale !", s'enflammaient les syndicats nationaux de l'Insee au lendemain de son adoption par la commission des lois de l'Assemblée nationale. "Le retour au bon temps des colonies ?", interpellait SOS-Racisme, qui, depuis, par la voix de son vice-président, Samuel Thomas, n'a pas cessé de ferrailler en dénonçant la "coalition rouge-brune" qui allierait, selon lui, les chercheurs estimant nécessaire d'appuyer la lutte contre les discriminations sur la production de statistiques ethniques et la droite aux pulsions réactionnaires et racistes.

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3232,36-978166,0.html

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    Le long de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Seine">la Seine</st1:PersonName>, les touristes en route pour <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Sainte-Chapelle">la Sainte-Chapelle</st1:PersonName> croisent, sans y prendre garde, les fourgons de police et les voitures banalisées. C'est dans l'un de ces fourgons que Rosy (prénom d'emprunt) a fait son entrée au n° 3 du quai de l'Horloge, à Paris (1er arrondissement). "Comme une voleuse !", s'indigne-t-elle. A l'intérieur, cela sent le musée, le Moyen Age, le labyrinthe. Sous les hautes voûtes de pierre, plongées dans la pénombre, le fantôme de Marie-Antoinette - emprisonnée ici, à <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Conciergerie">la Conciergerie</st1:PersonName>, comme le furent Charlotte Corday et, plus tard, Robespierre - semble flotter dans l'air.

    La jeune Paraguayenne, âgée de 28 ans, s'inquiète en songeant à sa fille, un bébé de 1 an, dont elle est séparée. Elle a été arrêtée à deux pas d'ici, dans les locaux de <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Préfecture">la Préfecture</st1:PersonName> de l'île de <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Cité">la Cité</st1:PersonName> : escomptant naïvement régulariser sa situation, elle avait répondu à une convocation et s'est retrouvée prise au piège. Conduite au centre de rétention administrative (CRA) du Palais de justice, Rosy attend que les magistrats décident de son sort.

     

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-976487,0.html


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