• <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p> 

    On n'est jamais mieux servi que par soi-même : depuis octobre 2006, la police aux frontières (PAF), en charge de l'éloignement des étrangers en situation irrégulière, s'est dotée d'un Beech 1900, un bimoteur de 19 places, qu'elle loue à une compagnie privée.

     

    Piloté par des agents de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la PAF" w:st="on">la PAF</st1:PersonName>, cet avion permet d'acheminer les étrangers en instance d'éloignement, du centre de rétention vers l'aéroport de départ, mais également de reconduire des personnes jusqu'en Europe centrale et dans les Balkans.

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-936764,0.html

     


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  • <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p> 

    L'ancienne présidente de l'association humanitaire Médecins du monde, Françoise Jeanson, déplore la mise en ligne sur l'intranet des ministères de l'intérieur et de la santé, de fiches d'information, jugées peu fiables, concernant l'offre de soins et de traitements disponibles dans les pays d'origine des étrangers malades demandant leur régularisation pour raisons médicales.
    Entretien : Karim El Hadj, Jonathan Parienté

    <o:p> </o:p>

    Voir <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la Vidéo" w:st="on">la Vidéo</st1:PersonName> :

    http://www.lemonde.fr/web/video/0,47-0@2-3224,54-931654@51-928941,0.html

     


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    Richard : Qu'est-ce que l'immigration économique ? Sarkozy veut qu'elle représente 50 % de l'immigration en général, soit. Mais quelle est sa part actuellement ?

    Patrick Weil : L'immigration économique, ce sont des types de séjour accordés sur la base d'un contrat de travail, et non sur la base de droits revendiqués, soit à partir d'un lien de famille, soit à partir du statut de réfugié politique. 

    En ce qui concerne la part de l'immigration économique, pour l'année 2005, le nombre de ces titres était de neuf mille sur cent trente-six mille titres délivrés à des immigrés permanents hors Union européenne. Ce qui fait environ 6,6 %. 

    Cela ne veut pas dire que les autres migrants qui obtiennent un titre, par exemple comme conjoint de Français, ne travaillent pas. Une étude menée à la demande du ministère des affaires sociales montre que 70 % des personnes qui entrent au titre de la migration familiale travaillent.

    Il y a aussi une dimension économique de la migration qui vient à d'autres titres que l'accès direct au marché du travail. M. Sarkozy vient de fixer un quota de 50 % à M. Hortefeux. 

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>

    http://www.lemonde.fr/web/chat/0,46-0@2-3224,55-934026@51-928941,0.html

     


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  • PARIS, 11 juil 2007 (AFP) - "Ce n'est pas la vocation de la compagnie, ni d'un pilote de ramener des gens par la force": comme ce pilote syndiqué, les personnels d'Air France s'inquiètent de plus en plus des expulsions d'étrangers sur leurs avions, pour la sécurité et l'image de marque de la compagnie.
    Mardi, les élus du comité central d'entreprise ont adopté une motion demandant aux actionnaires "de se prononcer pour l'arrêt des expulsions". Les représentants des 16.000 navigants n'ont pas participé à ce vote mais Franck Mikula, coprésident de leur syndicat majoritaire (l'Alliance PNC), fait état d'un "malaise" que semblent confirmer les témoignages recueillis par l'AFP.
    Pilotes et hôtesses indiquent que les reconduites se passent globalement bien lorsque l'expulsé a donné son accord. Mais "lorsqu'une personne est bâillonnée, menottée, pour nous c'est intolérable", affirme Eric Tahon, membre du syndicat (minoritaire) Alter, commandant de bord sur long-courrier.
    "En cas d'évacuation, parfois nécessaire en 90 secondes quand l'avion est rempli de kérosène, il faut que la personne puisse se déplacer toute seule", explique-t-il. C'est pourquoi, soulignent des commandants de bord, beaucoup refusent d'embarquer le clandestin s'il est opposé à son expulsion.
    Le sans-papier ramené de force est placé à l'arrière de la cabine, encadré par deux policiers, mais souvent aucune place n'est laissée libre à proximité, confrontant les passagers à sa résistance, en contradiction avec le slogan d'Air France qui fait "du ciel le plus bel endroit de la terre".
    Sophie, 35 ans, hôtesse, évoque le traumatisme au spectacle d'une Chinoise "qui criait beaucoup", sur un Paris-Pékin: "des policiers l'ont pliée en deux en lui mettant une couverture sur la bouche pour l'empêcher de crier. Elle est tombée dans les pommes".
    "Quand on transporte ce genre de passagers, souvent menottés, beaucoup de gens sont choqués", témoigne aussi une chef de cabine, parlant d'"un problème de plus en plus aigu", alors qu'Air France devrait être sollicité de façon croissante, <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la France">la France</st1:PersonName> projetant 25.000 expulsions en 2007, surtout par avion.
    "Moralement, je suis atteint à chaque fois", confie Stéphane Unzue, 30 ans, steward et militant CGT. "Que penser lorsqu'un passager vous affirme qu'on l'amène droit à la mort? Nous ne sommes pas engagés pour cela".
    La mobilisation du Réseau éducation sans frontières, qui incite depuis 2006 les passagers à se solidariser avec ces sans-papiers, a suscité des incidents ces derniers mois, des passagers s'opposant à l'escorte policière.
    Les expulsions "sont exécutées par le ministère de l'Intérieur" et il "n'appartient pas à Air France de remettre en cause de telles décisions prises dans le cadre d'un Etat de droit", a réagi mercredi un porte-parole de la compagnie.
    Les reconduites "créent des problèmes et des contraintes. Mais qu'est-ce qu'on peut faire? On applique l'Etat de droit", déclare pour sa part Geoffroy Bouvet, pilote porte-parole du syndicat AF-ALPA (majoritaire).
    D'autres compagnies européennes, dont British Airways, Iberia et KLM ont indiqué à l'AFP se plier aussi aux demandes des autorités. Lufthansa en revanche "n'accepte pas de reconduits menottés. Cela a un impact très fort sur les passagers", selon un porte-parole.
    Ni <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Police">la Police</st1:PersonName> aux Frontières, ni Air France n'ont souhaité préciser à l'AFP le nombre d'expulsés chaque année via la compagnie.

     

    Reportage sonore :
    http://www.lemonde.fr/web/son/0,54-0@2-3224,63-934972@51-928941,0.html


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  • <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />« Les recours contre les mesures d'expulsion d'illégaux engorgent les tribunaux administratifs »

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    Six mois après son entrée en vigueur, la mesure d'éloignement créée par la loi sur l'immigration de 2006 engorge les tribunaux administratifs. Les deux syndicats de magistrats administratifs ont été reçus pour s'en inquiéter, vendredi 6 juillet, par le cabinet du ministre de l'immigration, Brice Hortefeux.

    Depuis le 1er janvier, l'administration peut accompagner son refus d'octroyer un titre de séjour d'une "obligation à quitter le territoire français" (OQTF). "Dans les faits, les préfets assortissent quasi systématiquement leur décision" d'une telle obligation, explique-t-on au ministère. L'expulsé dispose alors d'un mois pour déposer un recours suspensif devant le tribunal administratif (TA).

     

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3224,36-932822@51-928941,0.html

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    Invité du Grand-Jury RTL, Brice Hortefeux a adressé hier un « correctif et un signal » après le tollé suscité par la création du Ministère de l'immigration, de l'intégration, de l'identité nationale et du codéveloppement. Patrick Weil, qui a démissionné de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Cité">la Cité</st1:PersonName> nationale de l'immigration le 18 mai dernier avec sept autres historiens pour protester contre la création de ce ministère, lui répond. Avec colère, saine ou pas...

    Marianne2007.info : Brice Hortefeux évoque une « structure originale pour gérer notre politique migratoire ». Votre réaction ?

    Patrick Weil : Cette structure est si originale que l'on n'en trouve aucun équivalent ailleurs. Aucune démocratie ne dispose d'un ministère de l'identité nationale, encore moins qui associe immigration et identité nationale. Aucun grand pays n'attribue les missions de délivrance des visas, des permis de séjour et de travail et de naturalisation au même ministère. Aux Etats-Unis, l'administration américaine INS s'occupait du contrôle des frontières, des naturalisations, mais pas des visas. Ils se sont rendus compte qu'il s'agissait de fonctions très différentes, qu'ils avaient créé un monstre bureaucratique et ils ont donc décidé de séparer ces deux entités. Contre toute logique, Nicolas Sarkozy regroupe par le haut les autorités en charge de tout ce qui a trait à l'immigration. Il fallait faire l'inverse : fusionner sur le terrain des préfectures les attributions de titres de séjour et de travail, et fusionner également les activités des consulats de la zone Schengen. Cette approche inappropriée - par le haut- risque de porter atteinte aux contrôles d'un côté, et aux Droits de l'homme de l'autre.

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>

    http://www.marianne2007.info/Immigration-Patrick-Weil-rectifie-Hortefeux_a1681.html

     


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