• En pensant à votre histoire familiale, de quelle(s) origine(s) vous diriez-vous ? Vous pouvez donner plusieurs réponses."  "Et de quelle(s) couleur(s) de peau vous diriez-vous ?"

    Ces questions vous seront posées si vous faites partie des 24 000 personnes tirées au hasard pour répondre à l'enquête de l'Insee et de l'INED intitulée "Trajectoires et origines", qui coûtera plus de 2,5 millions d'euros et offre ainsi à la loi Hortefeux un premier terrain d'application. L'interrogatoire effectué à domicile par un enquêteur Insee ne s'arrêtera pas là. Treize autres questions suivent qui portent sur votre religion et sur celle de vos parents, parmi lesquelles :

    "Aujourd'hui avez-vous une religion ? Si oui, laquelle ?" "Dans votre vie quotidienne, portez-vous en public un vêtement ou un bijou qui peut évoquer votre religion ?" (Les instructions données aux enquêteurs précisent, si hésitation : comme une croix, une kippa, un voile ou un autre pendentif .)

    Vous êtes en France, en 2007, dans une République dont la Déclaration des droits de l'homme de 1793 déclare solennellement que "les peuples libres ne connaissent d'autres motifs de préférence dans leurs élections (c'est-à-dire leur recrutement en termes actuels) que les vertus et les talents". A quelle fin vous interroge-t-on alors sur votre couleur de peau et sur vos origines (après que d'autres questions ont détaillé votre lieu de naissance, votre nationalité, son acquisition et la même chose pour vos parents) ? Quelles sont ces origines qui ne sont pas réductibles aux paramètres de l'état civil ? Quel est l'objectif d'une telle enquête ?

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-976492,0.html


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    Au cours d'une session de la troisième commission de l'Assemblée générale des Nations unies, Doudou Diène, le rapporteur spécial de l'ONU sur le racisme, la discrimination raciale et la xénophobie, s'en est pris, mercredi 7 novembre, au président français, Nicolas Sarkozy, qu'il a accusé de s'être inscrit dans "une dynamique de légitimation du racisme". M. Diène s'exprimait sur "la recrudescence des phénomènes de racisme à travers le monde" et sur leur "banalisation politique", voire leur "légitimation démocratique".

    M. Diène a sévèrement critiqué le discours prononcé à Dakar le 2 juillet par M. Sarkozy. Dans cette allocution, le président français avait dénoncé l'esclavage et les effets pervers de la colonisation tout en estimant que "le drame de l'Afrique, c'est que l'homme africain n'est pas assez entré dans l'Histoire" et que "jamais il ne s'élance vers l'avenir".

     

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3220,36-976425@51-976532,0.html


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    Introduite, comme le test ADN, par l'intermédiaire d'un amendement, le droit à la collecte de statistiques dites ethniques est une initiative peut-être, elle aussi, lourde de conséquences pour l'avenir : elle donne des outils à ceux qui souhaitent développer des analyses racialisées de la société. L'existence d'un référentiel ethno-racial de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la France">la France</st1:PersonName> devient une perspective possible, voire probable à brève échéance.

    En mai, l'Institut national démographique a ainsi proposé, devant le Conseil national de l'information statistique, l'introduction de la couleur de la peau dans l'enquête "Trajectoire et origines". Prévue pour 2008, cette importante enquête sera réalisée auprès d'environ 20 000 personnes représentatives de la population française. Son principal objectif est d'étudier les trajectoires des immigrés et des enfants d'immigrés, leur degré d'insertion et les discriminations qu'ils subissent. Elle répond, entre autres, aux attentes de <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Halde">la Halde</st1:PersonName>, <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Haute">la Haute</st1:PersonName> autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité.

     

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-973073,0.html


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  • Amel bent - nouveau français
    Vidéo envoyée par Jo_Bidjoba

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    Du 17 au 25 novembre dans toute <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName>, organisée localement par des milliers d'acteurs locaux (associations, collectivités, établissements scolaires, comités d'entreprises, syndicats...).

     

    Que va-t-il se passer pendant <st1:PersonName ProductID="La Semaine" w:st="on">la Semaine</st1:PersonName> près de chez vous ? Quelles structures locales y participent ? Consultez le programme des animations par critères de recherche (l'enregistrement est fait par les organisateurs eux-mêmes au fur et à mesure).

     

    Consultez le programme des animations 2007 : http://www.lasemaine.org/spip.php?article132<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />

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    « Pseudoscientific Bigotry in France »

     

    Immigration issues bring out the worst instincts in politicians who should know better. Congress showed that earlier this year. Now it is the turn of France's Parliament. It is moving toward final approval of an ugly new law that would introduce DNA testing as a potential basis for excluding prospective immigrants hoping to reunify with family members already living in France.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />

    DNA testing can be a useful tool in establishing criminal guilt or innocence. But it has no rightful place in immigration law. Modern French families, like modern American families, are constituted on many bases besides bloodlines and genetics. This is something most French politicians and voters should be aware of.

    They should also be aware of the cautionary lessons of modern French history. Under the Nazi occupiers and their <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:City w:st="on"><st1:place w:st="on">Vichy</st1:place></st1:City> collaborators, pseudoscientific notions of pure descent were introduced into French law with tragic consequences.

     

    http://www.nytimes.com/2007/10/21/opinion/21sun2.html?_r=3&oref=slogin%20&oref=slogin&oref=slogin

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    Malgré des tentatives de prendre le sujet à bras-le-corps, l'enseignement de l'histoire de l'immigration témoigne d'une "carence" de l'éducation nationale, contribuant à entraver "la construction d'une mémoire collective scolairement partagée". Tel est le principal constat d'un rapport conjoint de l'Institut national de recherche pédagogique (INRP) et de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la CNHI" w:st="on">la Cité</st1:PersonName> nationale de l'histoire de l'immigration (CNHI). Remis vendredi 19 octobre à Jacques Toubon, président du conseil d'orientation de <st1:PersonName ProductID="la CNHI" w:st="on">la CNHI</st1:PersonName>, ce rapport est le fruit d'un travail de deux ans, dirigé par Benoît Falaize, spécialiste de ces questions, agrégé d'histoire, chargé d'études et de recherches à l'INRP, avec Olivier Absalon et Pascal Mériaux. Programmes scolaires, manuels, pratiques enseignantes : le premier souci des rapporteurs a été de dresser un état des lieux sur un sujet controversé. A cet égard, ils contestent aussi bien l'idée d'un refus "communautariste" de l'histoire de France que les assertions courantes sur la prétendue absence de l'esclavage et de la colonisation dans les programmes et les manuels scolaires. Mais il en va différemment de l'histoire de l'immigration proprement dite : selon ces chercheurs, elle n'est qu'exceptionnellement envisagée "comme un thème d'étude en lui-même".

     

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-969703,0.html


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    Un siècle d'immigration espagnole en France

    Editions Mémoires-Génériques
    Troisième trimestre 2007 - 10 euros


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    En visite à <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la Cit←" w:st="on">la Cité</st1:PersonName> de l'immigration, l'ancien président a dit qu'il réservait ses commentaires aux autres membres du Conseil constitutionnel.

     

    JACQUES CHIRAC ne dira pas un mot sur les tests ADN. Mais il n'en pense pas moins. L'ancien président de <st1:PersonName ProductID="la R←publique" w:st="on">la République</st1:PersonName> réserve ses commentaires pour les membres du Conseil constitutionnel, lorsqu'ils examineront le recours de la gauche contre l'amendement Mariani, introduit dans le projet de loi sur l'immigration. Mais, hier, il a mis à profit sa visite de <st1:PersonName ProductID="la Cit←" w:st="on">la Cité</st1:PersonName> de l'immigration pour adresser une sorte de message subliminal au gouvernement.

    « J'ai naturellement une conviction personnelle sur ce problème, mais vous savez qu'il va être déféré au Conseil constitutionnel. Il se trouve que je suis membre du Conseil constitutionnel et, à ce titre, je ne peux pas me permettre le moindre commentaire », a déclaré à la presse l'ancien chef de l'État, respectant le silence auquel sont astreints les Sages du Palais-Royal. Mais sa « conviction personnelle » ne fait aucun doute : l'amendement ADN n'est pas sa tasse de thé.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />

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    Si le roi Salomon avait eu à sa disposition des tests ADN pour résoudre le problème qui lui était posé par les deux femmes - dont l'une avait étouffé son enfant dans la nuit -, son problème eût été simple. Mais le recours à cette facilité eût été profondément regrettable. L'humanité aurait perdu un grand exemple de sagesse. Sous son apparente brutalité, le jugement de Salomon a fait franchir à l'humanité un seuil de première importance. Il a fait apparaître clairement que, pour être mère, il ne suffit pas d'avoir donné la vie. C'est l'amour authentique et désintéressé qui fonde la maternité et la filiation humaines. <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />

    Ceux qui ne connaissent pas <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Bible">la Bible</st1:PersonName> ou qui l'ont oubliée pourront relire Marcel Pagnol et cette réplique de César à Marius : "Les animaux aussi peuvent donner la vie. Mais le père, Marius, c'est celui qui aime !" Plus près de nous, le philosophe Michel Serres, lors d'une conférence à Clermont-Ferrand, a quelque peu surpris son auditoire en déclarant tout de go : "Le christianisme a bien raison de présenter <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Sainte Famille">la Sainte Famille</st1:PersonName> comme le sommet de l'humanité, car dans cette famille tous s'aiment d'un amour d'adoption, que j'appellerai, pour ma part, amour de dilection..."

     

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3232,36-968883,0.html

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