• Pourquoi les Roms attirent-ils toutes les haines, les suspicions, les comportements de rejet, d’exclusion, etc. ? Les Roms apparaissent comme les parias des parias alors que numériquement, ils ne représentent pas grand-chose. Pourquoi une telle focalisation politique et médiatique, en France et en Europe, autour de communautés que l’on a tôt fait d’amalgamer pour en faire un « problème rom » ? En quoi leur « traitement » en France est-il symptomatique de la politique à l’égard des étrangers, faite d’ostracisme et de déni des droits ?

    Lire le sommaire:

    http://www.gisti.org/spip.php?article3347


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  • Un réseau de contre-surveillance pour mettre fin aux décès et aux violations des droits des migrants en mer

    Alors que l’Union européenne (UE) lance Eurosur - Système européen de surveillance des frontières - et militarise ainsi davantage ses frontières maritimes, des membres de la société civile lancent WatchTheMed (watchthemed.net) - un « contre-Eurosur » pour documenter et dénoncer les décès de migrants et les violations de leurs droits en Méditerranée.

    Voir le site officiel : http://www.watchthemed.net/


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  • Toute personne résidant légalement pendant une période d’au moins cinq années dans l’un des États de l’Union européenne (UE) devrait « se voir octroyer dans cet État membre un ensemble de droits uniformes aussi proches que possible de ceux dont jouissent les citoyens de l’Union européenne » et pouvoir, si elle le souhaite, se réinstaller dans un autre État membre. Cet objectif est à l’origine du statut de « résident de longue durée - CE ». Mais le dispositif législatif mis en place en France et dans vingt-quatre autres États de l’UE en limite considérablement l’application.

    Lire la suite:

    http://www.gisti.org/publication_pres.php?id_article=3279


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  • Ce numéro de rentrée comprend beaucoup de changements de loi et de jurisprudence. Nous attirons en particulier votre attention sur les modifications législatives en matière d’accueil et de procédure d’asile.

    Au niveau de la jurisprudence, nous relevons particulièrement les décisions annulant tant des transferts de demandeurs d’asile déboutés vers les places de retour dans les centres FEDASIL (Jodoigne, Poelkapelle, Arendonk, Saint-Trond) que des désignations pour les familles avec enfants mineurs en séjour illégal au centre de retour de Holsbeek géré par l’Office des étrangers.

    http://www.cire.be/services/structure-daccueil-des-demandeurs-dasile/bibliotheque-juridique/cat_view/4-bibliotheque-juridique-de-l-accueil/63-newsletter-juridique-du-cire/94-newsletter-juridique-2013


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  • Six jours après le “drame de Lampedusa”, alors que le nombre de victimes ne cesse d’augmenter et que les recherches en mer continuent, la commissaire européenne aux affaires intérieures, Cecilia Malmström,  transmet un message hypocrite et mensonger : la solution pour prévenir les morts en mer serait d’accélérer la mise en place d’Eurosur pour mieux surveiller les bateaux de réfugiés, et d’investir des ressources supplémentaires afin de lancer une grande opération de sauvetage en Méditerranée sous l’égide de l’agence Frontex.

    Mais à quoi sert Frontex ? Pourquoi aucun secours n’a-t-il été porté au bateau qui a fait naufrage le 3 octobre à à peine un kilomètre de Lampedusa ? Comment, avec neuf patrouilles de la Guardia Costiera, plusieurs patrouilles de la Guardia di Finanza, des bateaux militaires et des avions de surveillance, aucune information n’est-elle arrivée à temps sur l’île ? Jusqu’au 1er octobre 2013, un navire de la Guardia Civil espagnole mouillait à Lampedusa. Faisait-il partie de l’opération Hermes coordonnée par l’agence Frontex, le matin du drame ? Et si oui, que faisait-il pendant que des centaines de réfugiés se noyaient ?

    Lire la suite :

    http://www.frontexit.org/fr/actus/item/174


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  • A l’occasion du vote de l’Accord de réadmission avec l’Arménie par le Parlement Européen, l’AEDH tient à réitérer sa ferme opposition au développement de la politique de réadmission de l’UE.

    De manière générale l’AEDH, comme beaucoup d’autres organisations, s’inquiète non seulement des risques de non-respect des droits des migrants que les accords de réadmission posent mais aussi de la méthode suivie par l’UE pendant la négociation et la mise en œuvre des accords.

    S’agissant du cas particulier de l’Arménie, l’AEDH tient à rappeler que, en dépit des réformes engagées, ce pays est encore loin d’offrir toutes les garanties de respect des droits des migrants qui pourraient y être réadmis.

    http://www.aedh.eu/L-AEDH-s-oppose-aux-accords-de.html

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  • Connu pour les émeutes qui s’y déroulent depuis les années 1980, le quartier populaire de Brixton, à Londres, est investi depuis peu par des classes moyennes qui louent sa diversité et sa tranquillité. Amélie Bertholet montre que cette évolution ne signifie pas, pour autant, la fin des violences.

    Brixton, quartier de la municipalité (borough) de Lambeth située dans le péricentre de Londres, est marqué par une forte présence jamaïcaine depuis l’après-guerre [1]. Ce « quartier communautaire » (Guillon et Taboada-Leonetti 1986) a longtemps été l’exemple typique d’un « espace social relativement autonome (…) fondé sur l’existence d’une infrastructure ethnique (…) et des réseaux de relations denses », et était considéré comme un espace de résistance à toutes formes d’embourgeoisement (Haumont 1998). Cependant, le profil socio-économique des habitants change depuis une dizaine d’années avec l’arrivée de populations jeunes, majoritairement blanches et exerçant des emplois de cadres, arrivée favorisée par une bonne desserte en transports en commun (Northern Line du métro) et des prix de l’immobilier encore sensiblement inférieurs à ceux des quartiers centraux ou de quartiers environnants prisés [2].

    Source :

    http://www.metropolitiques.eu/La-gentrification-moteur-de.html


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  • Jeudi 16 mai 2013, 9h-19h

    EHESS, salle M. et D. Lombard 96 bd Raspail Paris 6e
    Métro : Notre Dame des Champs (ligne 12)

    Si la question des frontières revient aujourd’hui dans les débats scientifiques et les polémiques publiques, c’est parce que contrairement à ce qui a pu se dire à la fin de la Guerre froide et l’entrée dans un nouveau siècle, l’Histoire ne s’est pas achevée et les frontières n’ont pas disparu : la mondialisation les transforme, les déplace, les dissocie les unes des autres. Les frontières des cultures s’élargissent, sont plus fragiles et incertaines, celles des États disparaissent sous les murs… Tout un « monde » de frontières, murs et check-points se forme aujourd’hui, dépassant de beaucoup la polémique politique à propos des frontières des nations.

    Lire la suite :

    http://sophiapol.hypotheses.org/11897


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  • L’Union européenne (UE) doit faire plus pour mettre fin aux discriminations contre les Roms à travers ses États membres, a déclaré Amnesty International à l’approche de la Journée internationale des Roms, qui a lieu le 8 avril.

    « L’UE doit immédiatement déployer les moyens considérables qui sont à sa disposition afin de sanctionner les gouvernements qui s’abstiennent de lutter contre les discriminations et les violences visant les Roms », a indiqué John Dalhuisen, directeur du programme Europe et Asie centrale.

    « Ces pratiques sont contraires à la législation de l’UE et aux principes de liberté, de démocratie et de respect pour les droits humains sur lesquels elle se fonde. »

    Les quelque six millions de Roms vivant dans les pays de l’UE sont bien en-dessous de la moyenne nationale en ce qui concerne presque tous les indicateurs de développement humain – huit Roms sur 10 risquent ainsi de connaître la pauvreté, et seul un sur sept jeunes adultes roms a terminé ses études secondaires.

    Source:

    http://www.amnesty.org/fr/news/wake-call-giant-eu-must-end-discrimination-against-roma-2013-04-04#.UWM1QxF1RDk


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  • Loin d’être nouvelle, l’idée que les étrangers seraient une charge pour la société et un danger pour la cohésion nationale revient en force. Alors que la crise économique frappe les foyers les plus modestes et que l’Europe est en proie à une forte poussée xénophobe1, l'étranger fait peur. À moins que ce ne soit sa pauvreté qui effraie, reflet de nos angoisses et de notre égoïsme2. Il est vrai qu’on a rarement vu la même sourde hostilité se manifester à l’égard des Australiens ou des Suédois… Les autres migrants, eux, sont projetés sans retenue au centre de nos débats politiques ou électoraux, bien souvent objets de manipulations perverses, dans un climat populiste et volontairement stigmatisant.

    La migration n’est jamais présentée comme une opportunité ou une richesse, qui profite non seulement à celui qui migre, mais aussi au pays de départ et à celui qui l’accueille. Tout au long de la récente campagne présidentielle française, l’étranger a tenu le rôle du bouc émissaire, tour à tour responsable de nos déficits sociaux, profiteur du système, éloigné de notre culture et nos valeurs.

    SUITE :

    http://humanitaire.revues.org/index1398.html

    Tous les textes de la revue sont en ligne :

    http://humanitaire.revues.org/index1395.html


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