• La gauche ne défend plus l'immigration. Demain, Brice Hortefeux, ministre de l'Immigration, de l'Intégration, de l'Identité nationale et du Codéveloppement à l'Assemblée nationale présente un projet de loi qui durcit les conditions du regroupement familial. Silence des partis de gauche et particulièrement du Parti socialiste ! François Hollande peut dire merci à Thierry Mariani. L'amendement du député UMP autorisant le recours aux très controversés tests ADN pour accélérer les procédures de regroupement a permis au premier secrétaire du PS de pousser des cris d'orfraie et de condamner des pratiques « inacceptables ». Mais en dénonçant cette initiative, il condamne bien plus l'utilisation de l'arme génétique que le contrôle lui-même.

    Bien sûr pendant les deux jours de discussion parlementaire, les débats vont s'enflammer, donnant l'illusion d'une fracture droite gauche sur le sujet. Mais depuis le 4 juillet, date à laquelle le projet de loi est passé en Conseil des ministres, les critiques de la gauche sur la volonté du gouvernement de freiner l'immigration familiale sont restées très molles. Cet été, le conflit qui a opposé les sans-papiers lillois en grève de la faim pour obtenir une régularisation massive n'a trouvé aucun écho chez les ténors socialistes de la région. Quelques mois avant l'élection présidentielle, c'est à Poitiers qu'une centaine d'Africains avaient également cessé de s'alimenter pour obtenir des papiers. Cette fois, le maire socialiste avait ouvert des bâtiments municipaux pour les héberger, ce qui interdisait toute évacuation par les forces de l'ordre. À l'époque, les militants avaient tenté de mobiliser sans succès la présidente de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la R←gion... S←gol│ne" w:st="on">la Région... Ségolène</st1:PersonName> Royal. En vain.

     

    http://www.lefigaro.fr/debats/20070917.FIG000000152_pourquoi_la_gauche_a_perdu_la_main_sur_le_dossier_de_l_immigration.html


    votre commentaire
  • « Ferme et protecteur" : c'est ainsi que le ministre de l'immigration, Brice Hortefeux, qualifie le texte de loi qui doit être soumis aux députés les 18 et 19 septembre, à l'ouverture de la session extraordinaire du Parlement.

    "Ferme, explique-t-il, car il limite le regroupement familial, au profit d'une immigration concertée. Protecteur, car il a pour objectif d'éviter le communautarisme : en évaluant, dès avant de venir en France, le degré de connaissance de la langue et en donnant, si besoin, une formation linguistique, on lutte contre l'autisme communautaire."

    Texte court d'une petite vingtaine d'articles, ce projet de loi sur "la maîtrise de l'immigration, l'intégration et l'asile" se veut, dans l'esprit du gouvernement, un "texte de précision" de la précédente loi du 24 juillet 2006. Visant une nouvelle fois à durcir les conditions du regroupement familial, il se concentre cependant sur le volet restrictif du projet gouvernemental en matière d'immigration.

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3224,36-956060@51-928941,0.html


    votre commentaire
  •  

    En 1992, en première lecture à l'Assemblée nationale du texte de la loi dite de bioéthique adoptée en 1994, les députés demandèrent une suspension de la séance de nuit afin de s'accorder sur un point. Il s'agissait de différencier, parmi les tests génétiques, ceux à usage médical (par exemple la détection d'une prédisposition génétique à une maladie) et ceux dont la finalité était l'identification d'un individu ou la détermination d'une filiation grâce aux empreintes d'ADN.

    Indépendamment de leur appartenance politique, les parlementaires présents décidèrent que ce dernier type de tests ne pouvait être entrepris en France qu'en vertu d'une saisine judiciaire. Cette précision était liée à la réflexion sur la nature des familles humaines. Une femme et un homme désirent avoir ensemble des enfants, les élever et les aimer, leur permettre de se construire psychiquement et d'acquérir leur pleine autonomie. En règle générale, les enfants procèdent biologiquement de la mère et du père. Cependant, il n'en est pas toujours ainsi. La femme peut être inséminée avec un sperme de donneur ; les enfants peuvent être adoptés ; le père légal peut être différent du père biologique sans que cela remette en question le lien familial. Les généticiens savent que tel est le cas, suivant les régions, de 3 % à 8 % des enfants français de souche. On peut imaginer que cette proportion est encore plus importante lorsque l'homme et la femme sont séparés pendant de longues périodes.

     

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3232,36-956107@51-928941,0.html


    votre commentaire
  •  

    PARIS, 17 sept 2007 (AFP) - France Terre d'Asile (FTA) a dénoncé lundi, à la veille de la présentation à l'Assemblée d'un nouveau projet de loi sur l'immigration, une "politique de +coups de com+" visant notamment, selon l'association, à attirer les voix du Front national pour les municipales de 2008.
    "Par une politique de +coups de com+, les pouvoirs publics mettent en scène un étranger ignorant, ne parlant pas, peu ou mal notre langue, un étranger fraudeur dont la seule idée est de contourner nos lois et de faire entrer ses +gosses+ au pays pour bénéficier des différentes prestations sociales existantes", écrit l'association, dans un communiqué.
    Avec ce projet de loi introduisant des restrictions supplémentaires au regroupement familial, le gouvernement applique "une stratégie réfléchie à six mois des élections municipales", assure France Terre d'Asile.
    Selon l'association d'aide aux migrants, "le premier objectif de politique intérieure (du gouvernement) est de continuer à capter l'électorat du Front National", le second étant "de réduire le droit à une vie familiale normale pour nombre de ressortissants de pays pauvres vivant en France, et principalement originaires d'Afrique".
    "Jamais les procédures de regroupement familial n'ont été aussi longues, aussi peu transparentes", poursuit FTA, qui parle d'un système juridique du droit à une vie familiale normale "totalement attaqué de l'intérieur".


    votre commentaire
  • CRETEIL, 17 sept 2007 (AFP) - Une association de Thiais (Val-de-Marne) qui anime un "webdomadaire" interactif pour les jeunes a lancé lundi une pétition pour refuser l'amendement au projet de loi sur l'immigration instituant la possibilité de tests ADN pour les candidats au regroupement familial.
    "Cet amendement est inacceptable. On ne peut pas laisser passer ça", a dit à l'AFP Zohra Bitan, rédactrice en chef du "webdomaire" (www.ma6tvachanger.fr), lancé en janvier 2006 pour donner notamment la parole à la jeunesse des banlieues, en regrettant qu'il n'y ait "pas un vrai mouvement de la société civile" sur ce sujet.
    "On commence à franchir des lignes jaunes", a-t-elle ajouté en évoquant l'amendement controversé du député UMP Thierry Mariani, qui instaure des tests ADN sur la base du volontariat pour authentifier la filiation de candidats à l'immigration, et le "rappel à l'ordre" des préfets n'ayant pas atteint leur quota de reconduites à la frontière.
    La pétition, que les gens sont appelés à signer en envoyant leurs coordonnées par internet (equipe@ma6tvachanger.fr), dénonce notamment les tests ADN comme "une enquête vexatoire, indigne et avilissante" pour la population immigrée.
    "Notre gouvernement présupposerait-il que les émigrés sont des criminels désireux de faire entrer n'importe qui sur le territoire français ?", interroge la pétition en relevant que le contrôle génétique n'était jusqu'à présent "imposé qu'aux seuls criminels sexuels".
    Considérant qu'il y a là "une dérive dangereuse pour la citoyenneté et pour la cohésion du pays", l'association, qui craint que les demandes de visa dénuées de test ADN "soient systématiquement rejetées dans un proche avenir", appelle à refuser cet amendement "avant qu'il ne soit trop tard".


    21 commentaires
  •  

    Pour la Ligue des Droits de l'Homme (LDH), cet amendement "apporte une nouvelle pierre à l'édifice de la rupture avec le droit commun et avec les principes de la République ".
    La LDH rappelle que l'article 16 du Code civil interdit formellement toute étude génétique des caractéristiques d'une personne sauf "à des fins médicales ou de recherche scientifique". "Seul un magistrat peut ordonner le recours aux empreintes génétiques pour établir une filiation", remarque la LDH qui ajoute "ce qui est bon pour les Européens ne l'est plus pour certaines catégories d'étrangers qui relèvent apparemment d'une immigration que la majorité parlementaire ne veut plus +subir+".


    1 commentaire
  • "A quelques jours de l'examen à l'Assemblée nationale du projet de loi relatif à la maîtrise de l'immigration, Amnesty international France s'inquiète des dernières déclarations" de Brice Hortefeux, ministre de l'Immigration, déclare l'association dans un communiqué.
    "La logique des chiffres ne doit pas se faire aux dépens d'une logique de protection", poursuit-elle.
    L'association souligne que le ministre a souhaité, en juillet, "une amélioration du système d'asile", mais qu'il a aussi, le 12 septembre, convoqué une vingtaine de préfets pour leur rappeler les objectifs chiffrés en matière de reconduite à la frontière (25.000 pour 2007).
    "Amnesty international regrette la pression exercée sur les préfets (...) En effet, parmi les étrangers en situation irrégulière concernés par ces reconduites figurent inévitablement des déboutés du droit d'asile".
    "Derrière ces chiffres considérables existe la réalité d'une procédure d'asile qui, insatisfaisante et inéquitable, ne protège pas tous les réfugiés et les expose, une fois déboutés, à un renvoi vers des pays où certains risquent leur vie", affirme encore Amnesty.
    L'association demande aux députés de refuser le transfert prévu de l'Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA, qui statue sur les demandes d'asiles, ndlr) du ministère des Affaires étrangères au ministère de l'Immigration, "afin d'éviter la confusion entre les questions d'asile et d'immigration".
    Elle souhaite enfin que les députés s'assurent que tout demandeur d'asile aura la possibilité de faire appel d'une décision de refus en restant sur le territoire français pendant l'examen de son recours.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />

    votre commentaire
  •  

    « Des tests génétiques pour le regroupement familial »

    Les députés ont franchi un pas, mercredi 12 septembre, dans la gestion de l'immigration : la commission des lois de l'Assemblée nationale a adopté un amendement autorisant le recours aux tests ADN lors de la délivrance des visas de plus de trois mois. "En cas de doute sérieux sur l'authenticité de l'acte d'état civil", les agents diplomatiques ou consulaires pourront "proposer" au demandeur d'un visa "d'exercer, à ses frais, la faculté de solliciter la comparaison de ses empreintes génétiques aux fins de vérification d'une filiation biologique déclarée". Si cet amendement était retenu, la pratique des tests ADN pourrait devenir massive : les procédures de regroupement familial impliquant des enfants concernent 23 000 demandes par an.

     

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3224,36-954621,0.html

     


    votre commentaire
  •  

    Le 18 septembre, <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Serbie">la Serbie</st1:PersonName> va signer un accord de réadmission avec l'Union européenne. Celui-ci permettra le rapatriement d'au moins 100.000 citoyens de Serbie qui résident illégalement dans les pays occidentaux, parfois depuis des années. Cet accord est une condition pour que <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Serbie">la Serbie</st1:PersonName> accède enfin à la « liste blanche » des visas Schengen. Par contre, presque rien n'est prévu pour l'accueil et la réinsertion des personnes rapatriées, majoritairement rroms. Une nouvelle catastrophe sociale se profile.Par N. EracCet Accord prévoit cependant une aide financière des pays d'Europe occidentale aux pays où reviennent les réfugiés, mais <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Serbie">la Serbie</st1:PersonName> ne fait pas grand-chose pour ces personnes, sauf leur assurer des papiers provisoires et mettre en place des soupes populaires. Rien n'a été prévu pour leur logement, et l'on compte en général sur le bon vouloir de leurs cousins pour les accueillir.« On a parlé dans les médias du retour de 100.000 à 150.000 personnes, mais le chiffre réel serait plutôt de 100.000 citoyens de Serbie qui résident clandestinement dans les pays d'Europe occidentale. Nos citoyens se trouvent en grand nombre en Allemagne, puis en Autriche, en Suisse, au Danemark et en Italie. Les Rroms sont les plus nombreux et représentent 60% du total, puis viennent les Bosniaques, les Serbes, les Ashkalis, les Égyptiens, etc. « Le visa de voyage aller simple qui leur sera remis pourra être utilisé comme carte d'identité en Serbie durant les trente premiers jours », explique Zoran Panjkovic, conseiller pour l'aide et la protection des migrants menacés auprès du Service pour les droits de la personne et des minorités de Serbie.

    Source: http://balkans.courriers.info/article8765.html 

    [Merci à Dragan Grcic, Bruxelles]


    votre commentaire
  • Le 22 septembre, à partir de 21h30 : conférence de Sylvain Laurens, "hauts fonctionnaires et immigration (1962-1982) Socio-histoire d'une domination à distance", elle aura lieu sur l'espace Jules Vuillemin du collectif Pierre Bourdieu un hommage.

     

    L'histoire politique classique propose désormais un récit relativement stabilisé et stéréotypé pour appréhender l'histoire de l'immigration en France de la fin des Trente Glorieuses aux années 1980. Après une période de croissance, période où les entrepreneurs français auraient fait massivement appel aux travailleurs immigrés, une toute autre conjoncture aurait laissé sa place à compter du choc pétrolier de 1973. La crise économique et le chômage naissant auraient entraîné des réactions xénophobes au sein de la population. Ces réactions, les pouvoirs publics les auraient pris en compte en suspendant officiellement l'immigration (en 1974), puis en procédant au regroupement familial (1975). Cette venue des familles et la crise persistante auraient alors favorisé la visibilisation des immigrés dans l'espace public et favorisé l'exploitation politique de cette visibilité nouvelle par le Front National tout au long des années 1980.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>http://bourdieuhommag.podemus.com/cat/interventions/interventions<o:p> </o:p>

    Inscription à second life (logiciel gratuit) http://secondworld.wordpress.com/2007/01/05/guide-dinscription-a-second-life/

     

    votre commentaire