• BOBIGNY, 19 sept 2007 (AFP) - Le tribunal correctionnel de Bobigny (Seine-Saint-Denis) a relaxé mercredi Navaratnam Anuraj, un sans-papiers sri-lankais père de quatre enfants, jugé pour avoir refusé d'être expulsé à partir de l'aéroport de Roissy le 6 août.
    Le procureur du tribunal de Bobigny avait requis début septembre 3 ans d'interdiction du territoire contre cet homme en situation irrégulière.
    Le tribunal correctionnel a relaxé le père de famille sri-lankais "compte tenu du danger de mort" dans son pays.
    A la sortie du tribunal, Navaratnam Anuraj s'est dit "soulagé" et "vouloir vivre en France légalement".
    "C'est une première victoire", mais "il faut également que Navaratnam Anuraj et sa femme obtiennent une carte de séjour", a expliqué à l'AFP Jean-Michel Delabre du Réseau éducation sans frontières (RESF).
    Proche des Tigres tamouls en guerre avec le gouvernement sri-lankais, M. Anuraj a quitté le Sri-Lanka en 2004 avec sa femme et ses trois enfants pour <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la France">la France</st1:PersonName> où il a eu un quatrième enfant.
    Il avait été arrêté au cours d'un contrôle d'identité le 24 juillet à Paris.


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    Il y a un an, qui aurait parié que la quasi-totalité des squatteurs de Cachan en situation irrégulière obtiendraient un titre de séjour ? Personne, compte tenu des discours de fermeté martelés par Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'intérieur, à propos des sans-papiers.

    Mais ce scénario a pourtant fini par s'imposer, à la suite du protocole conclu, début octobre 2006, par l'Etat et par les représentants des familles, retranchées dans un gymnase après leur évacuation manu militari d'une résidence universitaire. Sur les 239 adultes concernés par cet accord, 231 ont été régularisés discrètement, en plusieurs vagues. Maniant d'abord le bâton, Nicolas Sarkozy s'est finalement converti au "réalisme" pour mettre fin à une situation de crise, commente Pierre Henry, directeur général de France Terre d'asile (FTDA), dans le livre qu'il a coécrit avec Pascale Egré, reporter au Parisien.

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  • "On est vraiment très cons à l'UMP, se désolait un des responsables du groupe à l'issue de la réunion. On avait un texte nickel et il a fallu cet amendement pour tout foutre en l'air." Aux députés de l'UMP qui s'étaient déjà exprimés contre l'"amendement ADN" en commission - tels François Goulard (Morbihan) et Etienne Pinte (Yvelines) - se sont greffées de nouvelles critiques émises tantôt au nom des principes ou, plus simplement, émettant un doute sur son opportunité. Jean-Pierre Grand juge cette disposition "insupportable" : "Cela s'apparente à du tatouage électronique", s'emporte le député de l'Hérault. Michel Piron (Maine-et-Loire) a fait savoir, quant à lui, qu'il s'abstiendrait si cet amendement devait être soumis au vote, le jugeant "malvenu". De même, Marc Laffineur (Maine-et-Loire) et Jean Leonetti (Alpes-Maritimes) ont fait part de leurs "extrêmes réserves". M. Leonetti rappelle que la loi sur la bioéthique de 2004 exclut l'usage de tests ADN à des fins autres que médicales.


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  • Le dernier avatar de la politique initiée par M. Sarkozy, depuis qu'il a accédé au poste de ministre de l'intérieur, est d'interdire aux étrangers susceptibles de bénéficier du regroupement familial, d'avoir des enfants adoptés. Il faut qu'ils en soient les géniteurs génétiques et pas apocryphes. Peu importe qu'une telle démarche soit interdite en France où, heureusement, la famille ne se réduit pas à la biologie. On sait, depuis la création du ministère de l'identité nationale, que les étrangers ne sont plus tout à fait des hommes et des femmes, mais de dangereux individus qui mettent en péril la cohésion sociale, culturelle et économique de notre pays. Il faut, de plus, qu'ils parlent français avant d'en atteindre les rives. Les millions d'immigrants venus dans notre pays au cours du XXe siècle, africains, asiatiques, européens, juifs, maghrébins, et j'en oublie, ne parlaient pas tous notre langue et ils ont su l'acclimater et l'enrichir. Exiger d'un étranger qui vient en France qu'il parle français, c'est nier sa qualité d'étranger, c'est refuser l'enrichissement que constitue l'échange culturel, c'est dire que l'on ne veut d'étranger que fait au moule d'une certaine idée de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la France. Ces" w:st="on">la France. Ces</st1:PersonName> mesures dépassent de très loin le débat autour de l'immigration. Elles construisent, petit à petit, une image de l'étranger assiégeant <st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName>, et lorsqu'il a réussi à y être présent, il devient une sorte de produit corrosif qui dissout la communauté nationale à coups de polygamie ou d'affrontement entre l'Islam et l'Occident.

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3232,36-957014,0.html


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  • Le ministère de l'Immigration, qui compte 610 personnes, récupérera en 2008 de nouvelles directions.

    CERTAINS cadeaux ne se refusent pas ! Même si en les acceptant l'heureux élu sait déjà qu'ils seront encombrants. Lorsque Nicolas Sarkozy lui a confié la tâche de bâtir le ministère de l'Immigration, de l'Intégration, de l'Identité nationale et du Codéveloppement, Brice Hortefeux a tout de suite senti le danger. Mais il s'est rassuré en constatant qu'il occupait le cinquième rang du gouvernement.

    En présentant cette semaine un texte de dix-huit articles sur le regroupement familial, Brice Hortefeux vient de remplir sa première mission : réaliser la promesse de Nicolas Sarkozy de durcir les conditions d'entrée en France pour un étranger. Mais le pari est loin d'être gagné. Le ministre va devoir mettre en oeuvre une politique complexe avec une administration réduite à 610 personnes et quelque 700 millions d'euros de budget en 2008.

    « C'est un état-major, rétorque Brice Hortefeux, je n'ai pas voulu de structures lourdes. » À partir du 1er janvier 2008, il doit récupérer une direction du Quai d'Orsay qui lui donne autorité sur la délivrance des visas, la sous-direction des étrangers du ministère de l'Intérieur et <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la Direction" w:st="on">la Direction</st1:PersonName> des populations et des migrations (DPM) du ministère des Affaires sociales.

     

    http://www.lefigaro.fr/politique/20070919.FIG000000228_un_ministere_a_la_politique_volontariste_malgre_des_moyens_limites.html


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    Depuis 1980, on assiste, en France et en Europe, à un durcissement législatif sans précédent pour contrôler les flux migratoires et pour lutter contre l'immigration clandestine. Avec des résultats plus que médiocres, tant en terme de maîtrise de ces flux qu'en terme de droits de l'homme, remis en question pour les questions d'asile et de 'rétention' arbitraire


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  • <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>

    L'utilisation de tests génétiques pour contrôler l'immigration, actuellement en discussion au Parlement, constituerait une mesure régressive profondément choquante, car elle viserait à discriminer une certaine catégorie de la population, et ouvrirait insidieusement la porte au fichage génétique. Alors que ce projet est encore en débat, vous trouverez ci-dessous un appel à signature, demandant à nos élus de voter non à ce texte. (...)

    <o:p></o:p>

    APPEL AUX PARLEMENTAIRES

    <o:p></o:p>

    Selon la loi actuellement en vigueur en France, les tests génétiques ne sont utilisables qu'à des fins médicales ou de recherche scientifique, ou après une saisine judiciaire. Les résultats de la recherche peuvent permettre certains progrès, mais aussi des utilisations inacceptables. Il serait aberrant que la loi favorise ces dernières. Pour la communauté scientifique, cela constituerait un détournement dangereux du fruit de leurs travaux, qu'elle doit dénoncer.

    Or, un amendement à la loi sur l'immigration et le regroupement familial a été voté en première lecture le 12 septembre 2007 à l'Assemblée Nationale. Selon cet amendement, les autorisations à un tel regroupement pourraient se fonder sur des tests de filiation biologique, le plus souvent de paternité. Sa justification serait que lorsque des travailleurs immigrés en situation régulière veulent faire venir leurs enfants en France, l'administration n'est pas toujours certaine qu'il s'agisse exclusivement de leurs enfants biologiques. Si les parents qui souhaitent légitimement un regroupement familial peuvent payer environ 1000 € le test génétique, selon cet amendement, ils auraient leurs documents en règle plus facilement, bien qu'exclusivement pour les enfants du même sang qu'eux.

    <o:p></o:p>

    Lire la suite et  SIGNER LA PETITION :

    http://recherche-en-danger.apinc.org/spip.php?article1625

     


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  • Catherine Wihtol de Wenden, vous êtes directrice de recherche au Centre d'études et de recherches internationales (CERI-CNRS). Quel est l'enjeu du regroupement familial pour l'étranger venu s'installer en France ?

     

    Le regroupement familial n'est pas seulement un droit : il est un gage essentiel d'intégration pour tous ceux qui aspirent à s'inséer dans la société d'accueil au-delà du cadre du travail.

    Il s'inscrit dans la recherche d'un mieux être qui fait partie du projet migratoire lui-même. Avant même d'être réglementé en 1976, le regroupement familial existait déjà : les travailleurs étrangers dotés d'un statut pouvaient en effet faire venir femme et enfants.

    Lorsqu'en 1974, le gouvernement a suspendu l'immigration de travail, il cherchait aussi à supprimer l'immigration familiale. Mais, en 1977, le Conseil d'Etat a consacré le regroupement familial, fondé sur le principe constitutionnel du droit à vivre en famille. Ce principe n'a jamais été remis en cause mais les gouvernements ont cherché en permanence à le rogner.

     

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-956388,0.html


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    La mère de trois fillettes tchétchènes, mortes, apparemment d'épuisement, dans les montagnes polonaises des Bieszczady (sud-est) après avoir franchi clandestinement la frontière avec l'Ukraine, a été interrogée, lundi 17 septembre, sur les circonstances du drame. Pour l'heure, aucune information n'est parvenue sur sa déposition. Hospitalisés depuis jeudi dans un hôpital de la région, Kamissa Djamaldinova, 36 ans, et son fils de 2 ans ont été retrouvés, en état de choc et d'épuisement, par les gardes frontières sur ce que l'on appelle la "frontière verte", une ligne de démarcation béante qui sépare les forêts polonaises et ukrainiennes.

    Selon toute vraisemblance, la mère et ses quatre enfants appartenaient à un groupe de clandestins qui cherchait à gagner à pied <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Slovaquie. La">la Slovaquie. La</st1:PersonName> famille aurait perdu la trace du groupe, avant de s'égarer dans les montagnes. La jeune femme aurait laissé derrière elle ses trois filles Khava, Seda et Elima, âgées de 6, 10 et 13 ans, pour aller chercher des secours. Alertés, les gardes frontières polonais ont découvert, trois heures plus tard, les corps sans vie.

     

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3214,36-956484@51-956618,0.html


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    PARIS, 17 sept 2007 (AFP) - Favoriser l'immigration professionnelle plutôt que le regroupement familial est "le point le plus contestable" de la politique française d'immigration, estime Mgr Agostino Marchetto, secrétaire du Conseil pontifical de la pastorale pour les migrants et les personnes en déplacement, dans une interview au magazine Famille chrétienne à paraître samedi.
    Il reconnait le droit des Etats à réglementer les conditions d'immigration mais estime que favoriser l'immigration professionnelle plutôt que le regroupement familial est "le point le plus contestable et qui nous crée des difficultés compte tenu de notre conception de la famille et de l'effort qu'il faut faire pour réunir les familles".
    "Il appartient à l'Etat de savoir s'il s'agit réellement de regroupement familial, mais il ne faut pas entraver systématiquement la réunion des véritables familles", poursuit Mgr Marchetto.
    "Quant à favoriser l'immigration professionnelle et des compétences, cela va contre le simple droit à l'émigration. Cette discrimination pose des problèmes. En choisissant seulement certains candidats, en pratiquant ce type d'exclusion, on ne tient pas compte du bien commun universel", ajoute-t-il.
    "Bien sûr, on doit regarder le bien de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="La France" w:st="on">la France</st1:PersonName> , mais il faut savoir s'ouvrir à l'universalité des besoins et à la réalité de ceux qui cherchent quelque chose de juste, même s'ils ne sont pas qualifiés", dit-il encore.


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