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    Il y a les actions coup de poing et médiatisées, et les combats souterrains et de longue haleine. Entre les Roms et les associations qui les soutiennent d'une part, et le ministère de l'Immigration et les préfectures de l'autre, le bras de fer s'intensifie. Mercredi, 37 Roumains du bidonville du Hanul à Saint-Denis, le plus ancien de Seine-Saint-Denis, ont effectué un aller-retour en Belgique dans un car affrété par des organisations de défense des droits de l'homme. Objectif : respecter l'OQTF (obligation de quitter le territoire français) sous le coup de laquelle ils se trouvent, et surtout démontrer l'absurdité de leur situation. Depuis que leur pays est devenu membre de l'Union européenne, en 2002, les Roumains jouissent, en théorie, d'une totale liberté de circulation. Mais au-delà de trois mois de séjour dans le même pays, ils sont soumis à des conditions de ressources. A peine franchi le poste-frontière de Saint-Haybert, ils ont fait demi-tour et sont rentrés le soir même à Saint-Denis. En théorie en règle avec l'administration, même si les polices française et belge leur ont refusé un tampon officiel de sortie du territoire français.

    Petit pécule. En parallèle, près de 200 Roms, épaulés par ces mêmes associations, ont déposé, devant la justice administrative, des recours contre ces OQTF. «Les autorités fondent l'éloignement sur l'absence de ressources, explique Didier Inowlocki du Gisti. Mais avant de notifier une OQTF, elles sont censées procéder à un examen de situation, ce qu'elles ne font pas.» Selon lui, les agents de l'Anaem (Agence nationale d'accueil des étrangers et des migrations) «arrivent avec des OQTF préremplies, mettent les gens en file indienne, leur demandent leur nom, leur prénom et leur date de naissance», et c'est plié. Enfin presque. Car l'objectif des autorités n'est pas d'expulser les Roms avec le concours de la force publique - ce qui ferait désordre pour des citoyens européens -, mais de les inciter à partir volontairement. L'administration accompagne donc la délivrance de l'OQTF de la menace de prison. Et offre un petit pécule.

     

    http://www.liberation.fr/actualite/societe/341154.FR.php?rss=true&xtor=RSS-450 

     

    Photo : Bidonville du Hanul à Saint-Denis, l'un des plus anciens camp de Roms de Seine-Saint-Denis, établi depuis 2001 sous l'A86 sur un terrain de la direction des autoroutes d'Ile-de-France (AFP).

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  • <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p> 

    « L'Italie en accusation après la publication des photos de deux fillettes roms mortes sur une plage de Naples »

     

    Les photos sont choquantes. Sur la plage, la vie continue comme si de rien n'était alors que deux corps gisent sur le sable. Ils ont été recouverts d'une serviette de bain. Près de Naples, samedi 19 juillet, deux fillettes roms viennent de se noyer. Elles s'appellent Violetta et Cristina, respectivement âgées de douze et onze ans. Elles étaient venues du campement voisin vendre leur pacotille sur la plage, comme chaque jour. L'indifférence saute aux yeux.

    Sur une des photos, derrière les corps, on voit, sur le fond, un couple assis au soleil. Un homme téléphone. Deux autres images montrent les cercueils transportés devant une rangée de transats avec des gens allongés face à la mer. Quelqu'un rentre, tranquille, de sa baignade.

    C'est cette indifférence que dénonce l'archevêque de Naples, Crescenzio Sepe, dans <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="La Repubblica" w:st="on">La Repubblica</st1:PersonName>, qui a publié ces photos terribles, lundi 21 juillet. "Ces images, dit le prélat, font encore plus mal à Naples que celles de ces derniers mois de la crise des déchets."

     

    http://www.lemonde.fr/europe/article/2008/07/23/l-italie-en-accusation-apres-la-publication-des-photos-de-deux-fillettes-roms-mortes-sur-une-plage-de-naples_1076321_3214.html?xtor=RSS-3210 

     

    Une des photos publiées, lundi 21 juillet, par le quotidien italien "<st1:PersonName ProductID="La Repubblica" w:st="on">La Repubblica</st1:PersonName>" montrant l'indifférence des Italiens devant les corps sans vie, sur une plage de Naples, de deux fillettes roms mortes noyées.

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    "Un désastre alimentaire guette 14 millions de personnes" par Josette Sheeran, directrice du Programme alimentaire mondial

     

    Une crise alimentaire majeure frappe nombre de pays en développement. Vous êtes satisfaite de la réponse de la communauté internationale ?

     

    Au moins le dossier est sur la table. Il fait partie de l'agenda international. J'avais lancé un appel en mars et écrit à tous les chefs d'Etat pour les sensibiliser. En moins de trois mois, j'ai récupéré plus d'un milliard de dollars de promesses de financements complémentaires. J'ai vu aussi avec satisfaction qu'au dernier G8 (qui réunit les pays les plus riches de la planète) il y a eu une déclaration sur la sécurité alimentaire. C'est une première. Il faut maintenant que cette mobilisation se poursuive. La situation l'exige. Comme l'a dit à sa façon la présidente du Liberia, Ellen Johnson Sirleaf : "Ce n'est pas demain que l'on a besoin d'aide ; c'est hier."

    Donc, non, je ne suis pas déçue. Nos besoins sont couverts pour les mois à venir. Le défi véritable, ce sera l'année 2009 et les suivantes. Il nous faut mobiliser deux fois plus de moyens financiers. Le budget actuel du PAM est de l'ordre de 2 milliards d'euros. Pour faire face aux besoins et couvrir nos coûts, il doit doubler. La communauté internationale doit en être consciente.

    Combien de personnes sont touchées par la crise alimentaire actuelle ?

    C'est difficile à dire avec précision. On estime qu'il y a un milliard de personnes qui vivent avec moins de 1 dollar par jour, pour nous le seuil de pauvreté en deçà duquel la survie est problématique.

    Or, avec l'envolée des prix alimentaires et de ceux de l'énergie, le pouvoir d'achat que représente un dollar a été d'un coup divisé par deux ! Ces populations sont dans une situation de vulnérabilité extrême. Elles sont les principales victimes de la crise actuelle. Bien sur, dans les pays développés aussi on pâtit de l'envolée des prix, mais des remèdes existent, que les Etats mettent en oeuvre. Dans les pays en développement, il n'y a rien de tout ça. Ils ne peuvent compter que sur eux-mêmes.

     

    http://www.lemonde.fr/organisations-internationales/article/2008/07/23/josette-sheeran-un-desastre-alimentaire-guette-14-millions-de-personnes_1076311_3220.html?xtor=RSS-3210 

     

    Photo : Josette Sheeran, directrice du Programme alimentaire mondial (PAM), l'agence des Nations unies chargée de lutter contre la faim dans le monde, à Londres, le 22 avril 2008.


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    Un tribunal d'Amsterdam a remis en question la pratique de l'examen de langue et de culture néerlandaises que doivent passer les étrangers désireux de s'installer aux Pays-Bas. Saisie de la plainte d'une Marocaine analphabète qui n'avait pas passé ce test et n'avait, dès lors, pas obtenu de titre de séjour provisoire, la justice a estimé, dans un arrêt, que la jeune femme, qui désirait s'installer dans le royaume au titre du regroupement familial, en avait le droit.

    Le tribunal a invoqué une lacune dans une loi de 2001, dite "décret sur les étrangers". Il n'a pas remis en question le principe même de l'examen de langue et de culture, obligatoire depuis 2005, mais a estimé qu'un étranger pouvait le passer après son arrivée dans le pays. Cette décision a, en tout cas, relancé la polémique sur la pratique générale de "l'entrée en citoyenneté" promue par les Pays-Bas.

    Certaines catégories d'étrangers seulement - notamment les Turcs, Marocains, et Antillais - doivent actuellement se soumettre, dans leur pays d'origine, à un test payant (350 euros), avant de demander un titre de séjour. Ceux qui désirent se marier aux Pays-Bas doivent, en outre, avoir plus de 21 ans et apporter la preuve qu'ils disposent d'un revenu supérieur à 120 % du revenu minimum néerlandais. Cette disposition a aussi été mise en cause par la justice. Saisi par un Sri-Lankais désireux de faire venir sa compagne, un tribunal, à Roermond, a estimé qu'elle était contraire aux directives européennes sur le regroupement familial. Les autorités ont fait appel.

     

    http://www.lemonde.fr/europe/article/2008/07/23/pays-bas-la-justice-mal-a-l-aise-avec-la-politique-d-immigration_1076320_3214.html


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    Juin 2008 - Malgré l'encadrement constitutionnel et international qui est censé le protéger (droit à une vie familiale normale, droit au respect de la vie privée et familiale), le regroupement familial n'a cessé de faire l'objet de mesures restrictives au cours des quinze dernières années. Alors que les chiffres officiels invalident la démonstration, les trois dernières réformes qu'il a subies (2003, 2006, 2007) (...)

     

    http://www.gisti.org/publication_pres.php?id_article=1160


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    « La politique d'immigration européenne inquiète en Afrique et en Amérique latine »

     

    Le durcissement de la politique d'immigration européenne fait réagir les pays du Sud. A la tête de l'Union européenne, <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la France">la France</st1:PersonName>, par la voix de son ministre de l'immigration, Brice Hortefeux, a présenté, lundi 7 juillet, son Pacte sur l'immigration à ses collègues européens, qui prévoit d'organiser l'immigration légale et de lutter contre l'immigration illégale. Le texte a été approuvé et devrait être adopté en octobre prochain, lors du Conseil européen.

    La "directive retour", votée au Parlement européen le 18 juin, renforce l'arsenal répressif des pays européens, en allongeant, notamment, la durée de rétention des étrangers sans papiers. En Amérique latine, plusieurs chefs d'Etat s'étaient insurgés contre ce texte : de <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Bolivie">la Bolivie</st1:PersonName> à l'Argentine, le texte a provoqué un tollé unanime. Et certains, comme le Venezuela, ont menacé de réciprocité les citoyens de l'Union européenne. Sans pour autant passer à l'acte.

    En Bolivie, René Crespo Flores, chef du service politique au quotidien El Diario, s'avoue "très préoccupé" par la situation des Boliviens sans papiers en Europe. Il estime que les propos d'Evo Morales contre ce texte ne sont qu'une "simple annonce" et que <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Bolivie">la Bolivie</st1:PersonName> sait que l'UE ne fera pas machine arrière. Mais le gouvernement espère que les mesures ne seront pas aussi radicales que prévu. Même dénonciation en Argentine, où Mercedes Merono, de l'association des Mères de la place de mai, juge la directive européenne "barbare, terrible, injuste et xénophobe".

    "ILS N'EMPÊCHERONT PERSONNE DE VENIR"

    Les menaces à l'encontre de <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la France">la France</st1:PersonName> et de l'UE ne sont pas que des paroles. Au Gabon, les relations diplomatiques franco-gabonaises se sont crispées avant même la "directive retour". En mars 2008, après l'expulsion de deux étudiants gabonais, le Gabon a appliqué le principe de réciprocité en explusant deux Français. Mais pour Pierre-Eric Mbog Batassi, jounaliste gabonais à Afrik.com, après ce "coup de froid" , la situation est revenue à la normale.

     

    http://www.lemonde.fr/l-europe-a-l-heure-de-la-presidence-francaise/article/2008/07/08/la-politique-d-immigration-europeenne-inquiete-en-afrique-et-en-amerique-latine_1067519_1058958.html#ens_id=1036084


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  • <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Commission"></st1:PersonName> 

    <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Commission">La Commission</st1:PersonName> européenne, inquiète des "risques" de la décision italienne de ficher les habitants des camps de nomades, attend néanmoins de Rome un "rapport complet" d'ici fin juillet pour juger de la légalité de ces mesures.

    La décision annoncée par le ministre italien de l'Intérieur Roberto Maroni "comporte évidemment des risques, et c'est (face) à ça que nous devons être très vigilants", a ainsi déclaré lundi le commissaire européen à <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Justice Jacques">la Justice Jacques</st1:PersonName> Barrot, en marge d'une réunion des ministres de l'Intérieur de l'UE à Cannes (sud).

    "Il peut y avoir des mesures d'identification nécessaire, pour la protection sociale, la scolarisation des enfants, mais il y a, incontestablement, des risques dans une telle démarche. Nous sommes là pour les évaluer, et si c'est vraiment nécessaire, les contenir", a-t-il affirmé.

    Il a cependant indiqué que <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Commission">la Commission</st1:PersonName> attendait un rapport promis par M. Maroni pour la fin juillet "sur ce qui a été fait et sur ce qui se passe" pour "juger sur pièce".

    Interpellé par les eurodéputés réunis en session à Strasbourg, le commissaire européen chargé de la lutte anti-discrimination Vladimir

    Spidla a confirmé que <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Commission">la Commission</st1:PersonName> attendait, après de premières explications des autorités italiennes, un rapport complet d'ici la fin du mois pour avoir "un tableau d'ensemble".

     

    http://www.la-croix.com/afp.static/pages/080707195431.dmkecaqu.htm


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    Inefficaces", "irréalisables" ou "sans intérêt" : la commission présidée par Pierre Mazeaud rejette les quotas migratoires, comme le révèlent Libération et Le Figaro dans leur édition du lundi 7 juillet. Le rapport doit être remis à Brice Hortefeux le 11 juillet. "Une politique de contingents migratoires limitatifs serait sans utilité réelle en matière d'immigration de travail, inefficace contre l'immigration irrégulière", indique le rapport.

    En septembre 2007, Nicolas Sarkozy avait réaffirmé son souhait que soit fixé chaque année "un chiffre plafond d'étrangers que nous accueillons sur notre territoire". Et, dans ce cadre, "un quota par profession et catégorie", avec "naturellement un quota par région du monde".

    Une telle politique "n'est pratiquée nulle part en Europe" rétorquent les membres de la commission Mazeaud, qui jugent le mot quota synonyme de "fixation unilatérale et opportuniste de contingent d'entrées".

    Sur le fond, ils rappellent que les quotas ethniques ou par nationalité violent le "principe d'égalité" entre tous les citoyens garanti par <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Constitution">la Constitution</st1:PersonName>, comme les conventions internationales dont <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la France">la France</st1:PersonName> est signataire. Ils considèrent que "des contingents par pays" peuvent être justifiés par "l'intérêt commun du pays d'accueil et du pays d'origine".

     

    http://www.lemonde.fr/europe/article/2008/07/07/la-commission-mazeaud-rejette-le-principe-des-quotas-migratoires_1067177_3214.html?xtor=RSS-3224


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    EXPOSITION du mercredi 2 au lundi 14 juillet 2008 (11h00 - 20h00)

    On me dit solitaire et il est possible que je le sois ; ce qui est sûr c'est que plonger dans ce travail de gravure sur le thème de l'exode où chaque trait est un chemin, chaque silhouette un personnage, chaque nouvel ouvrage un voyage, exige une profonde solitude. Mais il est vrai que cette solitude, l'impression que j'ai d'être dans le secret, dans la clandestinité de la vie, ne sont pas pour me déplaire car ainsi, je rejoins le destin de mes personnages.

    Lorsque je suis penché sur mon bois, la gouge à la main, le savoir faire, la maîtrise technique de cet art que j'ai acquis avec le temps me permettent de rêver et c'est ce rêve intérieur qui m'aide à donner une identité propre à chaque silhouette que je mets au monde, en faisant se croiser mon intériorité avec l'actualité, le dedans et le dehors. Je les fais voyager, ces oiseaux de passage, comme je le ressens, dans la douleur, la dureté du voyage, confrontés aux dangers que représentent de tels périples. Accordez-moi qu'il est rare qu'un exode soit sans péril, et que c'est toujours un peu contraint, sinon désespéré, qu'on prend ce chemin-là...

     

    Lire la suite : 

    http://www.senat.fr/evenement/ete_du_senat/2008/davioud_le_fur.html

     

    En présence de Georges Le Fur - Entrée libre.

     

    L'artiste : Georges Le Fur http://www.georges-lefur.com

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  • <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

     

    Un avion est déjà loué à une compagnie privée pour assurer des expulsions d'étrangers en situation irrégulière. La police aux frontières (PAF) recourt désormais aux services d'une société de transport privée pour assurer le transfert des retenus des centres de rétention administrative (CRA) vers les aéroports ou vers les tribunaux.

    Ainsi, au CRA de Palaiseau (Essonne), les étrangers en instance d'expulsion ne sont plus escortés au moyen d'un véhicule de la police nationale. Mais, selon leur nombre, ils sont transportés à bord d'un monospace de type Renault Scénic ou d'un minibus, conduit par un chauffeur privé de la société de cars Nedroma de Grigny, comme le révélait Le Parisien dans son édition du 2 juillet.

    Pour l'heure, une telle externalisation reste expérimentée sur un seul site. Mais les policiers craignent que, dans le cadre de la revue générale des politiques publiques, l'Etat ne finisse par étendre ce type de sous-traitance. Or il s'agit là d'une "mission régalienne de l'Etat", rappellent Nicolas Comte, du syndicat général de la police FO, comme Yannick Danio, de l'UNSA Police. "Cette mission exige une déontologie que n'ont pas les chauffeurs privés. Nous, policiers, sommes formés et soumis à certaines règles", insistent-ils. Se pose aussi, selon eux, un problème de sécurité, d'autant que "les retenus sont prêts à tout pour ne pas être expulsés".

    Cependant, seul le transport en tant que tel est externalisé. Les sans-papiers escortés restent pris en charge par les agents (trois fonctionnaires par étranger) de l'Unité nationale d'escorte, de soutien et d'intervention (Unesi).

    "Pour l'instant, il ne s'agit que de la conduite des véhicules, mais on peut craindre qu'un jour l'Etat finisse par externaliser l'ensemble de la mission. Dans d'autres pays, ils vont jusqu'à confier les reconduites à des sociétés de sécurité privées", relève Nicolas Comte.

    Dans l'entourage du ministre de l'immigration, on assure qu'"il n'est pas envisagé de recourir à des prestataires externes pour l'ensemble du transport des retenus. Il va de soi que les escortes doivent continuer à être assurées par des policiers ou des gendarmes".

    Laetitia Van Eeckhout

     

    http://www.lemonde.fr/societe/article/2008/07/03/les-policiers-inquiets-d-une-privatisation-du-transport-des-etrangers-retenus_1065912_3224.html?xtor=RSS-3224


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