•  

    Le 18 septembre, <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Serbie">la Serbie</st1:PersonName> va signer un accord de réadmission avec l'Union européenne. Celui-ci permettra le rapatriement d'au moins 100.000 citoyens de Serbie qui résident illégalement dans les pays occidentaux, parfois depuis des années. Cet accord est une condition pour que <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Serbie">la Serbie</st1:PersonName> accède enfin à la « liste blanche » des visas Schengen. Par contre, presque rien n'est prévu pour l'accueil et la réinsertion des personnes rapatriées, majoritairement rroms. Une nouvelle catastrophe sociale se profile.Par N. EracCet Accord prévoit cependant une aide financière des pays d'Europe occidentale aux pays où reviennent les réfugiés, mais <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Serbie">la Serbie</st1:PersonName> ne fait pas grand-chose pour ces personnes, sauf leur assurer des papiers provisoires et mettre en place des soupes populaires. Rien n'a été prévu pour leur logement, et l'on compte en général sur le bon vouloir de leurs cousins pour les accueillir.« On a parlé dans les médias du retour de 100.000 à 150.000 personnes, mais le chiffre réel serait plutôt de 100.000 citoyens de Serbie qui résident clandestinement dans les pays d'Europe occidentale. Nos citoyens se trouvent en grand nombre en Allemagne, puis en Autriche, en Suisse, au Danemark et en Italie. Les Rroms sont les plus nombreux et représentent 60% du total, puis viennent les Bosniaques, les Serbes, les Ashkalis, les Égyptiens, etc. « Le visa de voyage aller simple qui leur sera remis pourra être utilisé comme carte d'identité en Serbie durant les trente premiers jours », explique Zoran Panjkovic, conseiller pour l'aide et la protection des migrants menacés auprès du Service pour les droits de la personne et des minorités de Serbie.

    Source: http://balkans.courriers.info/article8765.html 

    [Merci à Dragan Grcic, Bruxelles]


    votre commentaire
  • Le 22 septembre, à partir de 21h30 : conférence de Sylvain Laurens, "hauts fonctionnaires et immigration (1962-1982) Socio-histoire d'une domination à distance", elle aura lieu sur l'espace Jules Vuillemin du collectif Pierre Bourdieu un hommage.

     

    L'histoire politique classique propose désormais un récit relativement stabilisé et stéréotypé pour appréhender l'histoire de l'immigration en France de la fin des Trente Glorieuses aux années 1980. Après une période de croissance, période où les entrepreneurs français auraient fait massivement appel aux travailleurs immigrés, une toute autre conjoncture aurait laissé sa place à compter du choc pétrolier de 1973. La crise économique et le chômage naissant auraient entraîné des réactions xénophobes au sein de la population. Ces réactions, les pouvoirs publics les auraient pris en compte en suspendant officiellement l'immigration (en 1974), puis en procédant au regroupement familial (1975). Cette venue des familles et la crise persistante auraient alors favorisé la visibilisation des immigrés dans l'espace public et favorisé l'exploitation politique de cette visibilité nouvelle par le Front National tout au long des années 1980.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>http://bourdieuhommag.podemus.com/cat/interventions/interventions<o:p> </o:p>

    Inscription à second life (logiciel gratuit) http://secondworld.wordpress.com/2007/01/05/guide-dinscription-a-second-life/

     

    votre commentaire
  •  

    The latest News Review looks at the Liberal Democrat call for a selective amnesty for undocumented immigrants, amongst other immigration policies. It also highlights a new development over deportations to the Democratic Republic of Congo, some recent asylum statistics, and criticisms of the fast-track asylum process.

    14 August - 10 September

    Liberal Democrats call for selective amnesty

    Liberal Democrat Home Affairs spokesperson Nick Clegg has called for an amnesty for immigrants who have been living in the UK illegally for years and show potential to be good citizens. The package of proposals on immigration also includes giving a new border control force police-style powers, and more money for local authorities to integrate immigrant communities. The policies will be debated at Liberal Democrat conference.

     

    http://www.refugeecouncil.org.uk/news/reviews/newsreview.html

     

     


    votre commentaire
  • La dernière fois qu'on les avait vus, Ibrahima, Soufiane, Youba et Aboubacar (les prénoms ont été modifiés) croupissaient dans les bas-fonds d'Istanbul. Entassés à dix dans une cave moisie du quartier pauvre de Tarlabasi, en rade sur la route de l'Europe et le moral en berne, ils guettaient une porte de sortie. Quelques mois plus tard, on les retrouve à Athènes, dans un trois-pièces coquet, de l'autre côté de la frontière orientale de l'Union européenne. Les poches délestées de quelques centaines d'euros distribuées aux passeurs et le coeur plus léger. "Kaboul est derrière nous, jubile Soufiane. Kaboul, c'est comme ça qu'on appelait notre coin à Istanbul."

    Dans leur "coin", sous la menace d'une arrestation, terrorisés par les mafias kurdes du quartier, ils essayaient de mettre quelques "jetons" de côté pour payer leur traversée. Youba, un gaillard d'Abidjan taillé comme une armoire à glace, a sué sang et eau sur un chantier d'Istanbul. "J'ai passé trois mois à décharger des camions de sacs de ciment, de 8 heures à 20 heures. Chaque jour, il y avait six camions de 400 sacs, raconte-t-il. Je ne pensais qu'à mon argent. La nuit, je rêvais des sacs de ciment." Grâce à ces sacs, il est à Athènes, une étape de plus dans un périple entamé en 1998 et entrecoupé de retours forcés à la case départ. Le but de son voyage, c'est l'Espagne. "Mes trois frères sont passés là-bas et ils ont des papiers", grimace-t-il.

     

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-952475,0.html<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />

    votre commentaire
  • <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="La France" w:st="on">La France</st1:PersonName> est régulièrement le théâtre d'empoignades politiques violentes, chiffres contre chiffres, à propos de l'immigration. Cette situation est largement le résultat de l'obstination des services de l'État qui refusaient d'appliquer les définitions appropriées. Heureusement, la fin de cette cacophonie est en vue et c'est sans nul doute à Bruxelles que nous devrons cette « paix des chiffres ».

    Un règlement européen relatif aux statistiques communautaires sur la migration a été adopté le 11 juillet dernier (CE-862-2007). En l'état, les statistiques sur les flux migratoires sont incomparables tant les définitions divergent. Ce règlement nous « pendait au nez ».

    Que dit-il d'essentiel ? Il définit l'immigrant dans l'UE comme la personne physique qui y établit sa résidence habituelle pour une période atteignant ou supposée atteindre douze mois au moins. Cette définition, conforme aux recommandations des Nations unies, est celle que j'ai essayé de faire entrer dans les moeurs françaises depuis près de vingt ans et qu'il était possible de mettre en oeuvre dès le milieu des années 1990 à partir du fichier du ministère de l'Intérieur (AGDREF).

     

    http://www.lefigaro.fr/debats/20070906.FIG000000045_immigration_l_europe_nous_apporte_la_paix_des_chiffres.html

     


    votre commentaire
  • BOBIGNY, 6 sept 2007 (AFP) - Le tribunal correctionnel de Bobigny (Seine-Saint-Denis) a relaxé jeudi une grand-mère centrafricaine sans-papiers, arrêtée le 19 juin à Mainvilliers (Eure-et-Loir) alors qu'elle prenait un bain, et qui avait refusé d'embarquer pour Bangui le 20 juin à l'aéroport de Roissy.
    La présidente de la 16e chambre correctionnelle a estimé que l'arrêté du 6 mars 2007 de la préfecture d'Eure-et-Loire justifiant l'expulsion de Thérèse Modji, dite Kopia, était "entaché d'illégalité", au regard d'un article du code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile (CESEDA).
    "Le tribunal a sanctionné l'arrêté de la préfecture, qui était illégal. La préfecture a refusé à Mme Kopia son droit à un titre de séjour au vu de son état de santé, mais aurait dû examiner ce droit au vu de sa vie privée et familiale", a expliqué Me Emmanuel Itoua, avocat de la grand-mère de 68 ans.
    Thérèse Kopia, qui souffre d'asthme et de diabète, a 19 petits-enfants français, et quatre filles vivant régulièrement en France, dont deux de nationalité française, selon un communiqué commun du Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (MRAP) et du Réseau éducation sans frontières (RESF).

     


    votre commentaire
  •  

    « A l'abri de rien » est l'un des meilleurs romans français de la rentrée! Olivier Adam décrit l'absence d'avenir près du centre de Sangatte. Portrait d'un jeune écrivain arrivé à maturité.

    Il est l'écrivain des fêlures, des émotions à fleur de peau. Ses livres montrent des héros à bout de souffle, prêts à basculer. Olivier Adam parvient comme personne à décrire des vies comme celles des autres, comme les nôtres. Avec l'étouffant et splendide A l'abri de rien, le voici qui risque d'agrandir une audience déjà large. Certains verront là un roman sur Sangatte, le centre d'hébergement et d'accueil d'urgence humanitaire inauguré en septembre 1999, près de Calais et du tunnel sous <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Manche">la Manche</st1:PersonName> - Sangatte où stationnèrent près de quatre-vingt mille réfugiés kurdes, afghans ou iraniens avant sa fermeture en 2002. D'autres liront dans l'histoire d'une femme qui fait l'expérience du don et de la compassion jusqu'à la folie mystique un pendant littéraire à Europe 51 de Rossellini. (Alexandre Fillon)


    votre commentaire
  •  

    Treize émigrants africains sont morts en tentant de gagner les Canaries sur des embarcations de fortune, ont annoncé, lundi 20 août, les autorités sanitaires régionales de l'archipel espagnol. A la mi-journée 120 clandestins avaient débarqué à Puerto de los Cristianos. Le même jour, au large de l'île de Lampedusa (au sud de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Sicile">la Sicile</st1:PersonName>), 101 clandestins ont été secourus par les garde-côtes italiens. En huit jours, plus d'un millier d'étrangers ont été interceptés à Lampedusa. - (AFP.)


    votre commentaire
  • PROJET DE LOI  relatif à la maîtrise de l'immigration, à l'intégration et à l'asile - N° 57

    http://www.assemblee-nationale.fr/13/projets/pl0057.asp 

     

    AVIS fait AU NOM DE LA COMMISSION DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES SUR LE PROJET DE LOI (n° 57) relatif à la maîtrise de l'immigration, à l'intégration et à l'asile

    http://www.assemblee-nationale.fr/13/rapports/r0112.asp


    votre commentaire
  • Le président de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la République Nicolas">la République Nicolas</st1:PersonName> Sarkozy a souhaité en Conseil des ministres l'ouverture d'un "débat pédagogique" sur des quotas d'immigration, selon le porte-parole du gouvernement, Laurent Wauquiez.
    "Il ne s'agit pas de faire des quotas de personnes venant d'Afrique, du monde arabe ou d'Asie, il s'agit juste de dire que c'est une question légitime" de savoir "combien on veut d'ouvriers agricoles, d'ingénieurs, d'informaticiens, de techniciens", a déclaré M. Wauquiez à l'issue du Conseil.
    M. Sarkozy a demandé à Brice Hortefeux, le ministre de l'Immigration, "de se saisir de cette question et de la faire avancer afin qu'on ait un vrai débat", a-t-il expliqué.
    Le président de <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la République">la République</st1:PersonName> , qui rebondissait sur une communication de M. Hortefeux sur la politique d'immigration, a également souhaité un autre "débat pédagogique" sur les compétences respectives des tribunaux administratifs et ordinaires en matière de droit des étrangers, selon M. Wauquiez.
    "On a pu voir les difficultés que ça pose" quand "on a, d'une part, un juge administratif qui dit qu'il faut expulser et, de l'autre, un juge des libertés qui dit +non finalement il faut relâcher+", a indiqué le porte-parole du gouvernement. (AFP)

     

    votre commentaire