LONDON — Responding to political pressure from his right and public fears about an influx of Romanians and Bulgarians early next year, Prime Minister David Cameron of Britain said on Wednesday that he would restrict state benefits for European Union migrants, including a ban on housing subsidies for new arrivals and sharp limits on unemployment compensation.
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Mr. Cameron also said that Britain would deport European Union migrants found to be begging or sleeping outside, barring them from re-entry for 12 months, a clear if unspecific reference to public anxieties, fed by politicians, about Roma, or Gypsies, pouring into Britain.
Mr. Cameron’s plan, which has the support of Deputy Prime Minister Nick Clegg of the Liberal Democrats, drew stinging criticism from Brussels, where Laszlo Andor of Hungary, the European Commission’s employment chief, called it an “unfortunate overreaction” that could cause hysteria. The plans, he added, “risk presenting the U.K. as the nasty country in the European Union.”
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Les dernières semaines ont été marquées par deux drames qui ont bouleversé l'Europe : le naufrage de Lampedusa qui a fait plus de 360 morts et le décès deprès de 100 migrants, au Niger. Directrice de recherche au CNRS, affectée auCentre d'études et de recherches internationales (CERI) à Paris, et spécialiste des questions migratoires, Catherine Wihtol de Wenden décrypte la mécanique des flux migratoires en Afrique.
Pourquoi les pays européens et africains n'arrivent-ils pas à mettre un terme à des tragédies commes celles de Lampedusa ou du Niger ?
On croit qu'en contrôlant les frontières cela va résoudre les choses. Mais si on veut vraiment contrôler, il faut mettre un policier tous les 100 mètres. Or on oublie que la majorité des migrants n'arrivent pas illégalement en Europe et encore moins par la mer. La plupart viennent avec des documents en règle, comme étudiants, travailleurs saisonniers ou touristes et restent ensuite en situation irrégulière.
Que faudrait-il faire ?
Il faudrait d'abord plus de volonté politique. Aujourd'hui, on ne parle migrations ni au G8 ni au G20. La gestion ne se fait plus que par l'opinion, à coups de sondages. Or il faut ouvrir les frontières à plus de catégories de gens, car nous sommes dépendants démographiquement et économiquement de l'immigration. Il fautpermettre de voyager tant aux très qualifiés qu'aux peu qualifiés. Les pays ne disent jamais qu'ils ont besoin de ces derniers. Il faut aussi développer la mobilité pendulaire. Beaucoup de gens du Maghreb aspirent à ce genre de vie. Mais pour cela, il faut ouvrir l'accès aux titres de séjour de longue durée et à la double nationalité.
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Audition de Mme Catherine Wihtol de Wenden... par assemblee-nationale-frMission d'information sur les Immigrés âgés : auditions de Mmes Françoise Bas-Théron (IGAS) et Catherine Wihtol de Wenden (CNRS, CERI)
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Les parlementaires Mme Valérie Létard et M. Jean-Louis Touraine, chargés par le ministre de la concertation sur la réforme du droit d’asile, remettent aujourd’hui leurs préconisations au ministre de l’intérieur.
La coordination française pour le droit d'asile (CFDA) déplore que le principal angle retenu pour réformer le droit d’asile soit, une fois de plus, celui de la lutte contre son « dévoiement [1]. ». Cette facilité de langage ne suffit à cacher ni la pauvreté des propositions que contient ce rapport ni les risques dont il est porteur tant à l’égard du droit d’asile que du respect des libertés individuelles ; qui plus est sans garantie d’une gestion financière efficace.
Seule une réforme en profondeur avec pour objectif premier la protection des réfugiés permettra à la France de respecter ses obligations internationales et de remédier aux graves et nombreux dysfonctionnement du système d’asile français. Les parlementaires n’ont pas repris les travaux des ateliers de la concertation nationale qui se sont tenus de juillet à novembre 2013 et auxquels des associations membres de la CFDA ont pris part.
Pour éviter que la réforme à venir ne soit qu’un énième ajustement dicté par une vision comptable de l’asile, la CFDA fera prochainement connaître son analyse du rapport des parlementaires. Dès à présent, elle rappelle qu’en février 2013, elle tirait déjà la sonnette d’alarme et publiait un état des lieux du droit d’asile en France, basé sur des enquêtes de terrain dans 31 départements et 15 régions. Ce rapport se terminait par l’expression de conditions minimales pour un droit d’asile réel.
Source :
http://www.amnesty.fr/node/148/CP-CFDA-Rapport-Parlementaires-asile-10184
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Jeudi 28 novembre 2013 à 11 heures, les parlementaires Valérie Létard et Jean-Louis Touraine ont remis au ministre de l'Intérieur le rapport sur la réforme de l'asile.
Le 15 juillet dernier, Manuel Valls avait installé la première réunion du comité de concertation sur la réforme de l’asile composé des grands acteurs du secteur (État, élus et associations).
A cette occasion, le ministre avait chargé le député socialiste Jean-Louis Touraine et la sénatrice centriste Valérie Létard de piloter cette concertation dont l’objectif était d’aboutir à un ensemble de propositions de réforme.
Il s'agissait d'apporter des garanties nouvelles aux demandeurs d’asile en renforçant l’efficacité des procédures, l'accès au système d’accueil et d’hébergement sur le territoire, et l'insertion des bénéficiaires d'une protection internationale.
Ce travail s’est appuyé sur des réflexions d’ateliers thématiques réunissant des experts et des professionnels de terrain. Ils se sont organisés dès le mois de septembre 2013 autour de 4 ateliers :
- l’évolution des procédures d’asile,
- l’accueil, l’orientation et l’accompagnement des demandeurs d’asile,
- l’hébergement des demandeurs d’asile,
- l’insertion des bénéficiaires d’une protection internationale (accueil, emploi, logement, formation).
Cette concertation a reposé sur le principe de la transparence des débats et de l'information du public qui a pu, à travers un formulaire de contact présent sur le site internet www.immigration.interieur.gouv.fr , effectuer près de 150 propositions.
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Barack Obama a été interrompu lundi, lors d'un discours prononcé à San Francisco, par un spectateur mécontent des expulsions d'immigrés clandestins, alors même que le président des États-Unis défendait sa réforme de l'immigration.
Tandis que Barack Obama achevait son discours, dans lequel il demandait à la Chambre des représentants, majoritairement républicaine, d'approuver le projet de réforme, un jeune homme placé derrière le président démocrate s'est mis à l'interpeller. "Monsieur le président, s'il vous plait, utilisez vos décrets pour mettre fin dès maintenant à l'expulsion des 11,5 millions d'immigrés clandestins que compte ce pays", a-t-il dit. "Vous avez le pouvoir d'empêcher l'expulsion de chacun d'entre eux", a ajouté l'homme, alors que le président essayait de continuer à parler.
"En fait, non, je ne peux pas", a répondu Barack Obama. "Si je pouvais résoudre tous ces problèmes sans faire approuver les lois par le Congrès, alors je le ferais."Source:
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EXERCICE DU DROIT D’ASILE
RÉFORME EN PROFONDEUR DE NOTRE SYSTÈME D’ASILE
TRANSPOSITION DES DIRECTIVES EUROPÉENNES
L’URGENCE D’UNE RÉFORME EN PROFONDEUR
Lire le document parlementaire :
http://www.assemblee-nationale.fr/14/budget/plf2014/a1435-tv.asp
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Vendredi 13 décembre 2013 à la MSHS de Poitiers, en salle Mélusine, à 14h.
Ce travail de doctorat de géographie a été mené au sein du laboratoire MIGRINTER (Université de Poitiers), sous la direction de Véronique Lassailly-Jacob et Monique Bertrand.
Hélène Simon-Lorière
Doctorante de Géographie
Laboratoire Migrinter, Université de Poitiers
ATER
Université Paris Sorbonne - Paris IV
06 70 83 90 89http://www.mshs.univ-poitiers.fr/migrinter/index.php?text=evenement/actualites&lang=fr
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Chers et chères collègues,
Le personnel de la Cour a pris note des avancées obtenues dans le cadre de leurs revendications, rappelées dans le préavis de grève déposé le 18 novembre 2013. Lors de l’Assemblée Générale de ce jour, il a ainsi décidé de suspendre son mouvement de grève dans l’attente de la concrétisation des engagements pris par la direction.
Les membres du bureau du SIPCE se sont montrés transparents sur la teneur de leurs échanges avec l’administration et respectent la volonté des urnes. Ils attendent avec impatience confirmation définitive des engagements proposés lors de la réunion du vendredi 22 novembre (et confortés par un mail de ce jour) en faveur des contractuels « primo-arrivants ».
Cette concession partielle ne satisfait toutefois pas l’ensemble des aspirations des personnels.
Les agents, tous statuts et catégories confondus, restent donc mobilisés et vigilants sur leurs autres revendications et appellent à une véritable concertation sur les conditions et la charge de travail, ainsi que sur les réformes à venir.
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