• "CALAIS : Hypocrisie, incompétence, abjection !"

    - Communiqué d'Asulon Europe - 

    On chasse  des Hommes. On détruit un camp, mille surgissent !

    On masque un problème, on l'efface un instant pour inscrire une action dans une temporalité politique nationale qui révèle ainsi toute son abjection. 

    Plus on nie le problème, plus on refuse de le résoudre et plus s'impose un jugement sans appel : l'incompétence de nos élites à résoudre un problème quand elles ne maîtrisent plus rien.

    On appelle cela « faire de la politique », « être pragmatique », « être responsable » quand tout nous ramène à une réalité douloureuse : tout n'est plus qu'hypocrisie !

    Nous ne parlons pas ici d'humanité ou de droits... ces mots étant vidés de sens dans un moment historique marqué par le délitement des valeurs et des institutions.

    CALAIS, et les mille CALAIS qui viennent - ici ou ailleurs en Europe -  sont bel et bien le signe d'une incurie généralisée : celle de nos élites françaises et européennes.

    CALAIS devient ainsi le symbole révélateur d'une démission générale, intellectuelle et politique.

    Jusqu'où allons-nous tolérer notre propre abaissement ? Jusqu'à l'épuisement ? Jusqu'au reniement ?

     


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  • N° 81, juillet 2009

    La politique du chiffre du gouvernement actuel en matière de lutte contre l'immigration irrégulière, avec ses quotas d'expulsions à réaliser, se traduit par la mise en place d'un arsenal répressif dans lequel la police est aux avant-postes.

    Premier volet d'un dyptique consacré aux rapports entre policiers et migrants, ce numéro traite de la façon dont le droit des étrangers s'inscrit ainsi dans un régime dérogatoire.

    Rafles, gardes à vue, contrôles d'identité, les pratiques policières à l'égard des étrangers se situent aux limites de la légalité. Et dans ce qui s'apparente de plus en plus à une chasse à l'étranger, les travailleurs sociaux font l'objet de pressions toujours plus insistantes de la part de la police.

    http://www.gisti.org/spip.php?article1619


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  • Mémoire de mastère en psychanalyse, Université Paris VII, Pr. F. Benslama, 2008.

    La nature de la douleur reste une énigme en psychopathologie. Cette étude du clivage traumatique de patients victimes de torture propose, analysant les limitations méthodologiques de la psychanalyse en situations extrêmes, et en se référant  à  des concepts deleuziens, un modèle d'expansion/contraction des limites du sujet confronté à la douleur.


    La douleur des demandeurs d'asile est  inscription continue, invasive, par le lieu de l'autre, dans l'évidement initial de l'exil. Quel crédit ces preneurs de parole, qui se sont vus réduits au silence par la violence, peuvent ils encore donner à leur parole brisée, déformée par la dissociation, et qui revient incontrôlable sous forme quasi-hallucinatoire ? Le corps et sa douleur semblent bien plus fiables pour témoigner, et pour se nouer à un "ici" et à un "maintenant" qui ne fuit pas. La douleur est énergie "impérative" de l'investissement libidinal, ou, dans un mouvement inverse, du clivage. Par la synesthésie, elle permettrait la condensation de singularités mnésiques élémentaires dans des organes refuges; à l'inverse, la douleur-inflammation est chaos d'affects libres, porosité de la limite, jusqu'à l'extrême angoisse de la mort. Le traumatisme fait alors mouvement entre le pôle de condensation et d'absence du "musulman" des camps, et celui de l'inflation à l'océan-folie du mystique; la douleur devient articulation mouvante psyché/soma d'un sujet en degré zéro de la limite.  Au delà du stéréotype victimaire, l'étrange étrangeté des ambiances revécues et la douleur, mémoires sensitives du sujet,  doivent être appréhendées dans la thérapie du clivage comme voies de reconstruction, d'"exscription" du corps.


    Cette énergie douloureuse faiblement enkystée, facilement mobilisable via le "tuning empathique, outil dont nous discutons le registre phénoménologique plutôt qu'analytique, est également porte d'entrée singulière vers ces réalités indicibles et originaires de la psyché, au risque de la dépossession et de la douleur secondaire du thérapeute.

    Contacter l'auteur : urdelcire@gmail.com

    Publication TERRA : http://www.reseau-terra.eu/IMG/rtf/LEDRU_Eric.rtf


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  • Quatre-vingt-cinq Vietnamiens ont été arrêtés par la police aux frontières, hier dès 7 h 30, à Angres. Ils ont été placés en garde à vue. Le camp, lui, a été démantelé et le champ sur lequel il était installé rendu à son propriétaire. D'importants moyens policiers ont été déployés. Reste à savoir pourquoi cette opération a été menée hier alors même que les autorités connaissaient l'existence de ce camp depuis très longtemps.

    Selon la préfecture, c'est suite à la plainte du propriétaire du terrain que l'ordre a été donné d'évacuer le campement. Ainsi donc hier, dès 7 h 30 à Angres, 82 membres des forces de l'ordre ont évacué 85 Vietnamiens en séjour irrégulier qui vivaient dans ce camp de fortune, composé de toiles et de bâches tendues en guise de logements. Un camp néanmoins bien tenu et organisé, comme nous avions pu le constater vendredi matin ( notre édition de samedi).

    Les migrants ont été interpellés par la PAF, police aux frontières, avec le concours des gendarmes et des policiers « classiques ». Les quatre-vingt cinq migrants (dont 20 femmes mais aucun mineur) ont été emmenés en deux convois de quarante personnes, dans des minibus blancs banalisés de la PAF. Le temps de l'opération, la voie de droite de l'A26 qui longe le camp a été fermée à la circulation.

    Les migrants ont été placés en garde à vue dans différents commissariats du secteur de Lens. Cinquante-cinq d'entre eux ont été conduits à Coquelles, dans le Calaisis. Les vingt-huit autres, libérés.

    http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Lens/actualite/Secteur_Lens/2009/09/09/article_angres-le-camp-de-vietnamiens-clandestin.shtml


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  • « Liberté de circulation : un droit, quelles politiques ? »

    Journée d'étude

    Lundi 19 octobre 2009

    La liberté de circulation des personnes prônée par une partie du mouvement de défense des droits des migrants qui voyait là la seule position intellectuellement cohérente et éthiquement défendable, a pendant longtemps été considérée comme un slogan brandi par des militants taxés d'« angélistes » ou de radicaux.
    Depuis quelques années cependant, nombre d'intellectuels et d'experts, constatant à leur tour l'impasse des politiques de contrôle et de répression croissante des migrations, l'ampleur des violations des droits humains et des dégâts économiques et sociaux occasionnés par la fermeture des frontières, réfléchissent à l'hypothèse de la liberté de circulation.
    Dans ce contexte, le Gisti a décidé de faire un état des lieux en invitant des universitaires, des experts et des militants à réfléchir, avec les participants, aux implications concrètes d'une liberté de circulation défendue comme un droit et comme la condition d'un développement juste et durable de toutes les sociétés humaines.

     

    Lien GISTI :

    http://www.gisti.org/spip.php?article1653

     


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  • CONSULTER les travaux :

     


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  • Invitation | Colloque annuel du Comité scientifique du SSAE

    Le développement est-il une réponse aux migrations internationales ?

    MERCREDI 23 SEPTEMBRE 2009 | Le Toit Citoyen | Toit de la Grande Arche de la Défense (92)

    L'objectif de ce colloque est d'affiner l'analyse et d'apporter des éléments à un débat, celui des relations entre migration et développement, qui est actuellement l'objet d'importantes controverses, sur le plan scientifique et politique.

    [En savoir plus et s'inscrire en ligne] ou [Télécharger l'invitation]


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  •  

    Colloque "Migrations humaines et circulations des ressources. La santé en temps de mondialisation"

    Les 24 et 25 septembre 2009, à l'Université Paris Diderot, Paris 13e

    Le colloque se tiendra à l'amphi 046. Le nombre de places étant limité, l'inscription en ligne est obligatoire sur : http://french.jotform.com/form/91905752215

    Voir le programme : http://www.unice.fr/urmis/spip.php?article405

     


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  • ASULON France vous recommande la lecture de ce rapport très complet sur la situation de l'Asile en France.

    Ce rapport traite également de l'asile dans le monde et en Europe, avant de présenter plusieurs dossiers thématiques, critiquant la notion de « pays d'origine sûrs », l'insuffisance des mécanismes de protection dans le cadre de la réinstallation...

    Agrémenté de cartes et d'une annexe indispensable, la lecture de ce rapport permet de faire un point complet sur les politiques de l'ASILE.

    Bravo à FORUM REFUGIE !

    Commander :

    http://www.forumrefugies.org/fr/Prises-de-position/Mobilisations/Rapport-annuel-2009

     


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  • Depuis bientôt un an, Angers vit au rythme d'un bras de fer entre un collectif non aligné de soutien à des squatteurs exilés et les pouvoirs publics, inquiets de voir gonfler les chiffres des demandeurs d'asile.

    Dernier épisode : jeudi 27 août, la préfecture de Maine-et-Loire faisait l'objet d'un référé liberté devant le tribunal administratif de Nantes de la part de deux familles kosovares et trois réfugiés érythréens. Le préfet a préféré négocier un arrangement en trouvant in extremis une solution de relogement. "Une porte ouverte aux autres", s'est réjoui le collectif.

    Les occupations sauvages ont commencé en novembre 2008 par une gendarmerie désaffectée en banlieue. Une intervention musclée des forces de l'ordre y avait mis fin en 48 heures. Depuis, le mouvement a "requis" successivement quatre immeubles relevant du patrimoine de la ville d'Angers. D'abord le "48", du numéro de rue le désignant, évacué sans ménagement en avril. Puis le 49-3, le 49-4, le 49-5... "Notre mouvement n'est ni anarchiste ni marxiste, mais politique quand même", appuie Pierre-Jean Bourdon, un des leaders, ancien militant CGT.

    http://www.lemonde.fr/societe/article/2009/09/01/a-angers-bras-de-fer-entre-les-pouvoirs-publics-et-des-soutiens-aux-refugies_1234285_3224.html

     


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