• « Les empreintes digitales de Monsieur le Directeur Général de l'OFPRA »

    COMMUNIQUE d’ASULON France

    La décision du Directeur de l’OFPRA de rejeter systématiquement toute demande émanant de femmes et d’hommes ayant volontairement détruits leurs empreintes digitales – par brûlures ou acides – suscite les réactions les plus incroyables.

    Tant la fuite de la note interne publiée sur le site OWNI que la réaction des milieux associatifs, tous les ingrédients sont réunis pour alimenter les plus étonnants des contresens.

    Jean-Pierre Alaux, responsable du GISTI va même jusqu’à dénoncer l’attitude de l’OFPRA,  devenant un « simple auxiliaire de justice ».

    Cette polémique illustre parfaitement les confusions nombreuses alimentées par des politiques aussi complexes qu’instrumentalisées de part et d’autre.

    En l’occurrence, la décision du Directeur de l’OFPRA est sans aucun doute possible la meilleur des décisions. Elle s’impose par son simple bon sens.

    En condamnant à l’échec évident toute fraude fondée sur une mutilation corporelle, le Directeur de l’OFPRA ne fait pas que lutter contre une fraude inadmissible. Il condamne également un procédé qui met en danger l’intégrité du corps des demandeurs.

    Laisser prospérer de tels procédés de mutilation pourrait alimenter les dérives les plus graves.

    Cette décision qui fait cesser un type de fraude, fait plus encore. La querelle des sous-entendues est ici totalement déplacée.

    ASULON France ne peut que soutenir cette décision qui relève du simple bon sens et protège les demandeurs d’asile de possibles dérives inadmissibles. 


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