• A l’occasion du vote de l’Accord de réadmission avec l’Arménie par le Parlement Européen, l’AEDH tient à réitérer sa ferme opposition au développement de la politique de réadmission de l’UE.

    De manière générale l’AEDH, comme beaucoup d’autres organisations, s’inquiète non seulement des risques de non-respect des droits des migrants que les accords de réadmission posent mais aussi de la méthode suivie par l’UE pendant la négociation et la mise en œuvre des accords.

    S’agissant du cas particulier de l’Arménie, l’AEDH tient à rappeler que, en dépit des réformes engagées, ce pays est encore loin d’offrir toutes les garanties de respect des droits des migrants qui pourraient y être réadmis.

    http://www.aedh.eu/L-AEDH-s-oppose-aux-accords-de.html

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  • COMMUNIQUE ASULON EUROPE

    Depuis maintenant dix ans, le réseau ASULON EUROPE dénonce les politiques européennes qui - contrairement aux desseins affichés et aux valeurs proclamées -  se sont avérées absolument criminelles.

    Les prévisions d’ASULON EUROPE n’ont pas été déçues.

    L‘Europe – en véritable forteresse assiégée - s’est fermée avec égoïsme aux pays de l’Est et du Sud, en mettant en place des mesures d’externalisation ou de contrôles policier et militaire (Unités Frontex) … - qui ont signées – toutes – le renoncement de l’Europe à sa tradition d’accueil.

    Nous sommes devenus les témoins de la grande trahison de l’Europe, de notre trahison, car l’Europe, c’est nous.

    Les probables centaines de milliers de morts africains – ces dix dernières années en méditerranée - sont le résultat de politiques lâches, honteuses dont nous sommes tous responsables.

    Pire, les interventions militaires de la France et de la Grande-Bretagne en Libye ou en Afghanistan ; les interventions sous OTAN en Syrie, au Yémen, au Mali ont bouleversé les équilibres régionaux et générés des flux migratoires incroyables.

    Mieux, nos grandes groupes économiques et financiers, les industries de l’armement, de la pharmacie, de l’énergie et des travaux publics ont adoptés en Afrique des comportements de prédations et généré des situations de conflits aux conséquences humaines catastrophiques.

    Avec lâcheté, l’Europe et toutes les nations d’Europe refusent d’assumer les conséquences de leurs actes.

    LAMPEDUSA est devenue le miroir de la conscience européenne.

    Mais l’Europe a-t-elle encore une conscience ?


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  • Population & Sociétés septembre 2013, n°503

    Tous les deux ans, Population & Sociétés publie un numéro intitulé Tous les pays du monde présentant un tableau de la population mondiale. Celle-ci compte un peu plus de 7 milliards d'habitants en 2013. Elle a été multipliée par sept au cours des deux derniers siècles, et devrait continuer à croître jusqu'à atteindre 10 à 11 milliards à la fin du XXIe siècle. 

    LIRE LE RAPPORT :

    http://www.ined.fr/fichier/t_publication/1653/publi_pdf1_population_societes_2013_503_population_monde.pdf


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  • Marianne Amar, Marie-Claude Blanc-Chaléard, Geneviève Dreyfus-Armand, Dzovinar Kévonian (dir.)

    Sources et travaux de la BDIC

    Fondé au début de la Seconde Guerre mondiale au sein des mouvements de jeunesse protestants, le Comité inter-mouvements auprès des évacués, devenu Cimade - service oecuménique d'entraide, s'est imposé, en soixante-dix ans d'histoire, comme l'une des principales associations françaises intervenant auprès des migrants et des réfugiés. L'inventaire et l'ouverture de ses archives, déposées à la Bibliothèque de documentation internationale contemporaine en 2007, ont ouvert la voie à de nouvelles recherches et conduit à l'organisation en 2010 d'un colloque centré sur le refuge à l'origine de cet ouvrage collectif. Cette première plongée dans les archives interroge l'identité de la Cimade et son évolution, entre engagement, ancrage au sein du protestantisme, rapport au politique et intervention dans le champ public. Elle permet aussi d'investir les questionnements actuels sur le monde associatif militant et sur la politique de l'asile, des années fondatrices de la Seconde Guerre mondiale à la « crise de l'asile » de la décennie 1990. 

    SOURCE :

    http://www.lacimade.org/publications/80


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  • Photo : Passation de pouvoir dans la continuité entre Claude Guéant et Manuel Valls au ministère de l'Intérieur en 2012 – Tout le monde est heureux.

    Marc Bonnefis, secrétaire du Syndicat CGT de l’ex-ministère de l’immigration, relève dans sa tribune que le ministre de l'intérieur (et de la police) prend très précisément ce mercredi 2 octobre le contrôle total et formalisé de la politique d'intégration des étrangers, via la création de la Direction Générale des Etrangers en France (DGEF).

    Lire l’article :

    http://www.humanite.fr/politique/le-ministere-de-linterieur-prend-la-main-sur-linte-550187


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  • Le rapport de l’IGA-IGF-IGAS consacré à l’hébergement et à la prise en charge financière des demandeurs d’asile, diffusé par le ministère de l’Intérieur au mois de septembre dernier suscite des inquiétudes évidentes.

    La politique de l’asile est une politique très particulière qui engage la France, sa culture républicaine, et qui ne peut être réduite à un simple bilan comptable.

    Le présent rapport est source d’ambigüités.

    Si certains aspects ont été compris, en revanche d’autres sont largement mésestimés et pourraient remettre en cause notre tradition républicaine de l‘Asile. Rien que cela.

    ASULON France peut saluer -par exemple - les mesures qui viseraient : à conforter les CADA, à faciliter l’obtention d’une APS unique, à améliorer les rapports entre l’OFPRA et la CNDA, à accroitre la présence de l’OFPRA devant son juge ou encore à assurer un climat plus serein pour les différentes parties du procès asilaire, notamment pour les avocats maltraités ces dernières années.

    En revanche, ASULON France s’alarme de certaines propositions qui consisteraient : à transformer la décision de l’OFPRA en OQTF, à pousser l’OFPRA à gérer les titres de séjour, à transformer l’OFPRA en gestionnaire des ATA et pire que tout à réduire les délais de traitement de l’asile à 3 mois pour l’OFPRA et à 6 mois pour la CNDA, ce qui n’est pas sérieux.

    Pour ASULON France, plusieurs pistes de réformes sérieuses existent.

    Il s’agirait d’abord  de réaffirmer un double objectif :

    - conjuguer tout à la fois l’exemplarité républicaine, c'est-à-dire la garantie d’un traitement de qualité de l’asile et les impératifs budgétaires, c'est-à-dire affirmer - d’une part - un minimum de délais de procédure à 12 mois (OFPRA et CNDA compris) ; d’autre part, procéder au recrutement d’agents dans ces deux institutions. Cet effort budgétaire – en réduisant les délais de traitement aujourd’hui à plus de vingt mois – réduirait les coûts prohibitifs de l’hébergement et se traduirait mécaniquement par une économie substantielle.

    - préparer une réforme de la procédure offrant plus de garanties notamment – si ce n’est supprimer les procédures prioritaires inadaptées - à tout le moins, introduire le recours suspensif, garanti évidente de justice.

    ASULON France regrette que ce rapport de l’IGA-IGAS-IGF n’ait pas su éviter les ambigüités sur un sujet aussi sensible qui appelle – plus que jamais aujourd’hui -  la mesure et l’équilibre dans un esprit classique républicain.

    Lire le rapport :

    http://www.interieur.gouv.fr/Publications/Rapports-de-l-IGA/Immigration/L-hebergement-et-la-prise-en-charge-financiere-des-demandeurs-d-asile


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  • Fiche Mission « Immigration, asile et intégration »

    Voir les pages 69 et 70.

    SOURCE document

    http://www.economie.gouv.fr/files/plf2014-dossier-presse.pdf


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