• Créé en 2001, L'Observatoire du sida et des sexualités est un centre de recherche qui propose l'éclairage des sciences humaines et sociales sur des questions relatives aux sexualités et aux IST/sida dans un cadre de promotion de la santé.

    L'Observatoire veille à l'articulation entre l'expertise scientifique et l'action concrète et a pour objectif général d'améliorer l'adéquation entre les besoins des publics cibles de la prévention, les stratégies d'intervention mises en œuvre par les acteurs de terrain et les politiques en vigueur en Communauté française de Belgique.

    SOURCE :

    http://www.observatoire-sidasexualites.be/


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  • Le collectif des «39 contre la nuit sécuritaire», né de l'inquiétude suscitée par le discours prononcé à l'hôpital d'Antony par Mr Sarkozy le 2 décembre 2008, vous interpelle ce jour.  

    Lors de cette intervention, les valeurs républicaines ont été mises à mal, et une catégorie de citoyens, les malades mentaux, désignée à la vindicte. Des mesures d'exception leur ont été promises.  L'attaque contre les valeurs qui fondent notre démocratie n'est pas acceptable. 

    Les soignants en psychiatrie regroupés au sein de notre collectif, soutenus par 30000 signatures, vous alertent de l'atteinte aux droits fondamentaux concomitante de la dégradation des soins.

    Dans l'attente de la réforme de la loi de 1990 régissant l'hospitalisation sous contrainte, les préfets sont sommés de durcir la sortie de patients hospitalisés en Hospitalisation d'office ; ceci en contradiction avec la Cour européenne des droits de l'homme qui stipule que «si la privation de liberté n'est pas justifiée par l'aliénation, elle est alors arbitraire» et que  «l'internement ne peut se prolonger sans la persistance d'un trouble mental médicalement constaté».

    Le projet de réforme adopté en Conseil des ministres instituerait «une garde à vue psychiatrique de 72 h», «un casier psychiatrique», des soins sous contrainte assortis de menaces d'internement et voudrait faire croire qu'une camisole chimique administrée chaque mois suffirait à la prise en charge de situations complexes.

    Une telle politique de soins, si peu soucieuse des libertés individuelles, si elle devait être adoptée, ne serait pas sanitaire mais sécuritaire.

    Les soignants que nous sommes ne peuvent accepter et légitimer des thérapeutiques régressives. Les citoyens que nous sommes ne peuvent accepter sans rien dire le démembrement de toutes les fonctions régaliennes de l'Etat alors que l'Etat est la condition de la démocratie.

    Nous en appelons donc aux Préfets, au Conseil d'Etat, au Conseil constitutionnel, à la magistrature, au médiateur de la République, ainsi qu'à tous les grands corps d'Etat :

    Les citoyens vous ont confié une part éminente dans la défense de la République, de l'Etat et des valeurs démocratiques qui nous unissent. Le temps est venu de rappeler les principes de nos institutions et de marteler qui est souverain, qui est légitime et qui est pérenne.

    Vous avez su, au cours de l'histoire, dans de difficiles conditions, marquer vos prérogatives. Refusez aujourd'hui d'appliquer des mesures contraires à notre Constitution.

    Collectif des 39 - Lundi 4 octobre 2010 - Assemblée Nationale

     

    SOURCE :

    http://www.collectifpsychiatrie.fr/


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  • Queues interminables, filtrage préalable avant d'accéder à l'accueil, temps d'attente au guichet dépassant la demi-journée, délai de traitement des dossiers pouvant aller jusqu'à un an, mépris trop fréquent des situations humaines dans les décisions prises, etc...

    Les signataires considèrent comme inacceptables les conditions d'accueil et de traitement des dossiers des étrangers à la préfecture de Seine-Saint-Denis.

    Ils demandent au préfet de recevoir sans délai les associations qui ont dénoncé ensemble cette situation dans un « Livre noir ».

    Ils réclament la mise en œuvre de moyens matériels et humains permettant à ce service public d'accueillir les ressortissants étrangers dans le respect de leur dignité, une politique d'accueil en préfecture plus compatible avec le respect des droits fondamentaux et des principes d'égalité et de fraternité qui fondent la République.

    Signer cet appel

    Version papier (à faire signer, puis à retourner d'urgence à RESF 93 c/o CGT 93 Bourse du Travail 9 rue Génin 93200 Saint-Denis)

    Pétition initiée par : Amoureux au ban public, ASTI 93, Aubervilliers sans la peur, CDSP Montreuil, Cimade idf, collectif de S/P de Livry-Gargan, Collectif Michelet de Bondy, coordination 93 de lutte pour les S/P, Comède, Dom'asile, GISTI, Ensemble-vivre-travailler et coopérer, ligue des droits de l'homme 93, MRAP 93, Plate-forme des associations franco-haïtiennes, RESF 93, RUSF Paris VIII, Secours catholique 93.

    Pour en savoir plus : voir le dossier du site RESF

     


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  • Les contributions de ce dossier se proposent d'examiner la tendance à la "pénalisation" du contrôle de l'immigration dans une double perspective : en privilégiant les approches empiriques, et en appréhendant cette évolution comme une tension dynamique née non seulement des dispositions législatives, mais aussi des registres d'interaction mobilisés par les acteurs du contrôle.

    Liens dossiers :

    Nicolas Fischer et Mathilde Darley

    Le traitement de l'immigration, entre logique administrative et logique pénale [Texte intégral]

    Introduction du dossier

    Federica Infantino

    La frontière au guichet [Texte intégral]

    Politiques et pratiques des visas Schengen à l'Ambassade et au Consulat d'Italie au Maroc

    Carla Nagels et Andrea Rea

    De la criminalisation des travailleurs sans-papiers [Texte intégral]

    Thomas Léonard

    Ces papiers qui font le jugement [Texte intégral]

    Inégalités entre Français et étrangers en comparution immédiate

    Stefan Le Courant

    Ce que fait la politique de contrôle de l'immigration [Texte intégral]

    De l'étranger menotté au clandestin

    Yasmine Bouagga

    Rentrer dans le droit commun ? [Texte intégral]

    Comment les étrangers en prison subissent et pratiquent la loi

     

    SOURCE de la REVUE : http://champpenal.revues.org/7718


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  • Faire appel à un/e avocat/e est de plus en plus souvent nécessaire aux étranger/es pour faire reconnaître et défendre leurs droits, dans un contexte marqué par une réglementation mouvante et par les trop fréquentes irrégularités des pratiques administratives.

    Mais la relation de confiance qui doit s'établir entre un/e avocat/e et son ou sa client/e est loin d'aller de soi : ceci est encore plus vrai s'agissant de client/es étranger/es, qui peuvent ne pas maîtriser le français et mal connaître le système juridictionnel français.

    Il arrive qu'un/e étranger/e exprime des attentes allant bien au-delà des pouvoirs de l'avocat/e ! Il arrive malheureusement aussi qu'il ou elle soit victime d'abus de la part de professionnels peu scrupuleux.

    Cette Note pratique a pour objectif d'expliquer ce qu'un ou une client/e est en droit d'attendre de son avocat/e - quel est son rôle exact, quelles sont ses obligations - et de répondre à des questions qui se posent dans toutes les permanences juridiques. Sur quels critères doit se faire le choix d'un/e avocat/e ? Quels sont les gages d'une bonne relation client/e avocat/e ? Que faire en cas de conflit entre un/e étranger/e et son avocat/e, ou en cas de négligence ou de faute de l'avocat/e ?

    Le Gisti, qui compte parmi ses membres de nombreux avocat/es investi/es dans la défense des étrangers, a conçu cette publication comme un outil permettant d'éviter les malentendus et la méfiance réciproque qu'on constate parfois entre les étranger/es, leurs soutiens et les avocat/es. La cause de la défense des étrangers a tout à gagner à une meilleure compréhension réciproque.

    Source :

    http://www.gisti.org/publication_pres.php?id_article=1594


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  • L'asile, c'est d'abord une question de solidarité

    Dans le cadre de la Journée mondiale du réfugié (20 juin), et lors de la conférence de presse organisée à cette occasion le 16 juin 2010 au Centre d'accueil de la presse étrangère à Paris par la délégation en France du Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés, Forum réfugiés a présenté son nouveau Rapport annuel sur l'asile.

    La dixième édition de cet ouvrage, unique en son genre, est portée cette année par un partenariat avec les éditions La dispute, qui en assureront la diffusion en librairie en France, Belgique, Suisse et au Canada à partir du mois d'octobre.

    En attendant, il sera toujours possible, comme les années précédentes, de le commander directement auprès de Forum réfugiés dès début juillet.

    Cette année encore, trois parties fondées sur la compilation et l'analyse des données statistiques de différentes sources officielles, sur la chronologie des événements qui ont marqué l'année écoulée ainsi que sur des cartes, brossent un état des lieux de l'asile en France, en Europe et dans le monde.

    Essentiellement adossé sur la pratique quotidienne et sur l'expertise des salariés de Forum réfugiés, le Rapport s'adresse à toutes les personnes, professionnelles ou non, qui sont sensibilisées aux questions de l'asile et de la protection des réfugiés. Ils y trouveront, rassemblées sous la forme d'un manuel, des données souvent éparses, mais aussi des clés permettant de comprendre les enjeux et les défis qui se posent à la France et à l'Europe.

    Ils y trouveront enfin la description de ce qu'il reste à faire pour que l'Europe et ses Etats membres, à commencer par la France, remplissent au mieux leurs obligations en matière de protection internationale. L'asile en effet, c'est d'abord une question de solidarité.

    Source :

    http://www.forumrefugies.org/fr/Actualites/Forum-refugies/10eme-rapport-annuel-sur-l-asile-en-France-et-en-Europe

     


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