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    Choisir « ses » immigrés, n'est pas une idée neuve. Née à la fin du XIXème siècle, c'est surtout après 1945 que démarre la planification de l'immigration en fonction des besoins de l'économie. Pendant plus d'un demi-siècle vont ainsi se succéder des politiques dont la logique bureaucratique - qui n'a d'ailleurs jamais convaincu le patronat - est de trier les étrangers pour qu'ils répondent au mieux aux aléas des besoins du marché du travail, en restreignant toujours davantage leur droit à un statut stable.

    http://www.gisti.org/spip.php?article945


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  • <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p> 

    SUR LE PLAN MONDIAL:

    * Quelques 9 millions de personnes sont considérées comme réfugiées dans le monde, dont une majorité dans des pays du Tiers-Monde. * 21 millions de personnes sont en situation d'exil relevant de la compétence du Haut commissariat pour les réfugiés de l'Onu. * 13 millions de déplacés reçoivent une aide du HCR. * 600.000 personnes sont demandeuses d'asile, les demandes d'asile ayant enregistré une baisse de 10% dans les pays industrialisés entre 2005 et 2006 (-52% entre 2001 et 2006). * Quatre millions d'Irakiens ont fui leur domicile, dont deux millions sont réfugiés à l'étranger et deux millions déplacés. <o:p> </o:p>

    AU SEIN DE L'UNION EUROPENNE:

    * 198.800 demandes d'asile ont été déposées en 2006. Les demandes d'asile ont baissé de 17% entre 2005 et 2006. * Les Irakiens constituent le premier groupe de demandeurs (19.765 demandes d'asile déposées en 2006). La demande des ressortissants de ce pays connaît une hausse de 80% en un an. <o:p> </o:p>

    EN FRANCE:

    * 34.853 demandes d'asile en 2006 ont été enregistrées par l'Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra), dont 26.269 premières demandes et 8.584 réexamens. * <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="La France">La France</st1:PersonName> a enregistré en 2006 une chute de 38% du nombre de demandes d'asile sur son sol, à 30.700 personnes, soit un recul beaucoup plus net que la moyenne des pays de l'Union européenne. * Le taux de reconnaissance du statut de réfugié (Ofpra + Commission des recours) était de 20% en 2006.

    * En 2006, 30% des demandeurs d'asile ont été placés en procédure prioritaire, ce qui les empêche de prétendre à un hébergement, des ressources et un accès aux soins immédiat, dénoncent les associations.

     


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    In case you have been on holiday for the past few days and this blog is the first thing you read when you come back (a limited demographic, I know), we have a new Prime Minister!  Gordon Brown took over from Tony Blair on Wednesday and has spent the last few days (terrorist threats aside) appointing his new ministers.  Now everyone seems to be referring to this as a 'reshuffle', but surely you can't reshuffle until you have first shuffled?  And to have shuffled, first you must have appointed.  So I reckon this is Gordon appointing his ministers, not reshuffling them, but no-one else seems to agree with me so I'll just plough on and let you know the details instead of wittering on about the semantics.

    http://refugeecouncil.typepad.com/poliblog/


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    Les projections démographiques annoncent que la migration sera d'ici une génération le principal, voire l'unique facteur de croissance de la population. Aucun pilotage du solde migratoire, aucun ralentissement du regroupement familial ne sera de taille à inverser cette tendance, sauf à rêver d'immigration zéro ou d'un chimérique baby-boom. Effet d'une infusion durable et non d'une intrusion massive, le brassage des populations dans la société française est un défi à relever, au même titre que le vieillissement. Pour y faire face, mieux vaut discuter des principes que de briser des tabous. Quitte à repenser nos conceptions du volontarisme et de la souveraineté.


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    Invité du Grand-Jury RTL, Brice Hortefeux a adressé hier un « correctif et un signal » après le tollé suscité par la création du Ministère de l'immigration, de l'intégration, de l'identité nationale et du codéveloppement. Patrick Weil, qui a démissionné de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Cité">la Cité</st1:PersonName> nationale de l'immigration le 18 mai dernier avec sept autres historiens pour protester contre la création de ce ministère, lui répond. Avec colère, saine ou pas...

    Marianne2007.info : Brice Hortefeux évoque une « structure originale pour gérer notre politique migratoire ». Votre réaction ?

    Patrick Weil : Cette structure est si originale que l'on n'en trouve aucun équivalent ailleurs. Aucune démocratie ne dispose d'un ministère de l'identité nationale, encore moins qui associe immigration et identité nationale. Aucun grand pays n'attribue les missions de délivrance des visas, des permis de séjour et de travail et de naturalisation au même ministère. Aux Etats-Unis, l'administration américaine INS s'occupait du contrôle des frontières, des naturalisations, mais pas des visas. Ils se sont rendus compte qu'il s'agissait de fonctions très différentes, qu'ils avaient créé un monstre bureaucratique et ils ont donc décidé de séparer ces deux entités. Contre toute logique, Nicolas Sarkozy regroupe par le haut les autorités en charge de tout ce qui a trait à l'immigration. Il fallait faire l'inverse : fusionner sur le terrain des préfectures les attributions de titres de séjour et de travail, et fusionner également les activités des consulats de la zone Schengen. Cette approche inappropriée - par le haut- risque de porter atteinte aux contrôles d'un côté, et aux Droits de l'homme de l'autre.

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>

    http://www.marianne2007.info/Immigration-Patrick-Weil-rectifie-Hortefeux_a1681.html

     


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    Le dispositif mis en place aux frontières de l'Europe pour combattre l'immigration clandestine transforme nombre de pays limitrophes en vastes zones de rétention. Reportage au Maroc, où quelque dix mille migrants et réfugiés politiques africains sont ainsi bloqués sur le chemin de l'Espagne. Conduits à se fixer dans les grandes villes, victimes de violences de plus en plus graves, ces exilés sont les otages d'un marchandage entre Rabat et l'Union européenne.
    Par Sophie BoukhariQuelques chrétiens se recueillent devant un autel improvisé, un carton de téléviseur recouvert de papier brillant, d'une croix et de bouquets de fleurs sauvages. Plus loin, des pierres disposées à même le sol signalent la direction de La Mecque. A Oujda, dans un coin retiré du campus universitaire, les migrants subsahariens coincés dans cette ville frontalière du nord-est du Maroc ont grand besoin de prier pour continuer à croire à leur destin. « Nous sommes dans la main de Dieu », disent-ils.


    http://www.monde-diplomatique.fr/2007/05/BOUKHARI/14710

     


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    Venues d'Afrique ou du Moyen-Orient, d'Europe Centrale ou d'Asie, chaque année des dizaines de milliers de personnes, fuyant la misère, tentent coûte que coûte de pénétrer sur le territoire français. Beaucoup seront interpellés par la police et placés dans un centre de rétention. Chargé d'un rapport parlementaire, Louis Mermaz a visité ces lieux (de Roissy à Marseille en passant par Calais ou Bobigny), interrogé les divers acteurs (police, associations d'entraide, services médicaux) et enquêté sur le sort réservé aux étrangers ainsi arrêtés (hébergement, restauration, justice). Sa conclusion est rude : "Les zones d'attente et les centres de rétention sont l'horreur de notre République." A partir de nombreux exemples individuels, en nous montrant des atteintes concrètes à l'intégrité morale et physique et en nous faisant découvrir certaines situations bouleversantes ignorées des médias, Louis Mermaz dénonce des "geôles indignes aux frontières de l'humanité".<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />

    http://terra.rezo.net/article639.html#01


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    A l'heure où le nouveau ministère de l'Immigration est désormais compétent sur l'exercice du droit d'asile et où l'OFPRA pourrait lui être rattaché, <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Cimade">la Cimade</st1:PersonName> rend public  le 20 juin un rapport d'observation intitulé Main Basse sur l'Asile : le droit d'asile (mal) traité par les préfets.

    Les conditions d'accès à la demande d'asile et la manière dont les préfectures accueillent et traitent les personnes demandeuses d'asile sont devenues, ces dernières années, une question essentielle pour apprécier le respect du droit d'asile en France.

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>

    http://www.cimade.org/downloads/Rapport_Asile_Cimade.pdf


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    Immigration divides our globalising world like no other issue. We are being swamped by bogus asylum-seekers and infiltrated by terrorists, our jobs stolen, our benefit system abused, our way of life destroyed – or so we are told. As dishevelled Africans land on Spanish tourist beaches, Chinese cockle-pickers drown in Morecambe Bay and the death-toll in the past decade on the US-Mexican border rises above 9/11's, Philippe Legrain, author of the critically acclaimed Open World, has written the first book that looks beyond the headlines. Why are ever-rising numbers of people from poor countries arriving in Europe, North America and Australasia? Can we keep them out? Should we even be trying?

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>http://www.philippelegrain.com/legrain/immigrants.html

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