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    Les immigrés clandestins sont de plus en plus fréquemment jetés en prison, dans les pays du Nord comme dans ceux du Sud, alors qu'ils n'ont commis aucun crime, déplore le groupe de travail de l'ONU sur la détention arbitraire, dans un rapport remis mardi 11 mars.

    "Actuellement, tout le monde recourt à la détention contre les personnes en situation irrégulière. C'est une tendance inquiétante", a déclaré devant la presse Leïla Zerrougui, présidente du groupe de travail. "Les immigrants en situation irrégulière ne sont ni des criminels ni des suspects, leur détention doit être l'exception et non la règle", a souligné Mme Zerrougui, qui a présenté son rapport devant le Conseil des droits de l'homme de l'ONU lors de sa 7e session, à Genève.

     

    http://www.lemonde.fr/archives/article/2008/03/12/l-onu-denonce-la-detention-abusive-des-immigres-clandestins-dans-le-monde_1021848_0.html


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  • « Le Conseil de l'Europe conteste les listes noires de l'ONU et de l'UE »

     

    Depuis deux ans, des tribunaux ont commencé à annuler certaines inscriptions d'entités ou de personnes tenues pour "terroristes" sur les listes noires de l'Union européenne (UE). L'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, basée à Strasbourg, s'en félicite : elle affirme que les listes noires du Conseil de sécurité des Nations unies et de l'UE ne respectent pas les droits fondamentaux, dans une résolution adoptée mercredi 23 janvier. Elle demande que les Etats membres du Conseil de l'Europe utilisent leur influence au sein de l'UE et de l'ONU pour améliorer leurs procédures de sanction, comme c'est le cas lors d'une inscription sur des listes noires. Elle suit ainsi son rapporteur, le Suisse Dick Marty, auteur de deux documents explosifs sur les restitutions extraordinaires et les prisons secrètes de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la CIA">la CIA</st1:PersonName>, pour qui la lutte contre le terrorisme ne doit pas se faire aux dépens des droits de l'homme. Le Conseil de sécurité de l'ONU a inauguré la pratique des "sanctions ciblées" contre des personnes (et non des Etats) en octobre 1999, pour "contrecarrer le régime des talibans en Afghanistan". Le Conseil de l'Union européenne a constitué sa propre liste au lendemain du 11 septembre 2001. Aujourd'hui, la liste de l'ONU vise quelque 370 personnes et 130 entreprises ou organisations, et celle de l'Union 60 personnes physiques ou morales, selon M. Marty.

     

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3214,36-1002621@51-1002726,0.html


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    John May, démographe Afrique de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Banque">la Banque</st1:PersonName> mondiale, et Jean-Pierre Guengant, directeur de recherche à l'Institut de recherche pour le développement (IRD)

    D'origine belge, John May est "le" démographe Afrique de <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Banque">la Banque</st1:PersonName> mondiale. Jean-Pierre Guengant est directeur de recherche à l'Institut de recherche pour le développement (IRD). Il est responsable du centre de l'IRD à Ouagadougou, au Burkina Faso.

    La population continue de croître très rapidement en Afrique subsaharienne, alors qu'elle est en voie de stabilisation partout ailleurs dans le monde. Existe-t-il une exception africaine ?

    John May : L'Afrique est un continent qui n'a pas encore véritablement entamé la dernière partie de sa transition démographique : la baisse de la fécondité - le nombre d'enfants par femme - n'a pas encore eu lieu. D'où cette croissance démographique forte qui va se poursuivre au cours du XXIe siècle. Aujourd'hui, l'Afrique subsaharienne, c'est 12 % de la population mondiale. Au milieu du siècle, elle représentera 19 %, soit près de 2 milliards d'habitants, contre 760 millions aujourd'hui.

    Jean-Pierre Guengant : Les évolutions démographiques en Afrique sont décalées par rapport au reste du monde. Historiquement, on a parlé de deux chocs majeurs pour le Continent noir : l'esclavage et la colonisation. Ils expliquent qu'entre 1 500 et 1 900, grosso modo, la population de l'Afrique n'a pratiquement pas augmenté. Certains auteurs estiment même qu'elle a diminué, alors que la population mondiale était multipliée par 3,5 et celle de <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Chine">la Chine</st1:PersonName> comme celle de l'Europe par 5.

     

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-990230,0.html


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    L'arrivée des travaillistes au pouvoir à Canberra est en train de ranimer le débat sur le sort des autochtones en Australie. Le gouvernement du nouveau premier ministre Kevin Rudd, vainqueur des élections législatives du 24 novembre, devrait présenter prochainement ses excuses aux Aborigènes pour les torts infligés à leur communauté, et plus précisément pour la "génération volée", ces enfants autochtones enlevés de force à leurs parents et confiés à des institutions ou à des familles blanches.

    En 1997, le rapport "Bringing them home" ("Les ramener à la maison") avait dévoilé l'ampleur de cette politique qui avait concerné entre 20 000 et 100 000 enfants, selon les estimations, jusque dans les années 1970. Avec ces excuses nationales, dix ans après la publication du rapport, le pays franchirait une étape essentielle dans le processus dit de "réconciliation".

    Pour mettre au point la déclaration finale, prévue pour 2008, Jenny Macklin, ministre des affaires indigènes, a ouvert il y a quelques jours des consultations auprès des représentants de la communauté aborigène. Elle devra prêter une attention particulière aux termes utilisés. Car les autochtones escomptent que le gouvernement emploie le terme "sorry", qu'il s'excuse donc bel et bien.

    John Howard, l'ex-premier ministre libéral au pouvoir entre 1996 et novembre 2007, s'était en effet contenté de "regretter" la politique des enfants volés. L'expression avait été interprétée comme un déni par beaucoup d'Aborigènes. "Il regrettait, mais n'acceptait pas la responsabilité des Australiens dans les actes commis", analyse Robert Manne, professeur de sciences politiques à l'université <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="La Trobe">La Trobe</st1:PersonName> de Melbourne, et spécialiste de la "génération volée".

     

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-990196,0.html


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    Sur son passeport soudanais, il était écrit qu'il pouvait voyager dans tous les pays du monde, à l'exception d'Israël. C'est pourtant à Eilat, cité balnéaire israélienne du bord de la mer Rouge, qu'a pris fin le long et périlleux voyage de Nour El-Din. Il porte sur les mollets de profondes éraflures laissées par trois jours de course folle à travers le Sinaï égyptien et le passage des barbelés à la frontière. Et des cicatrices plus anciennes, de la guerre du Darfour.

    Depuis deux mois, ce Soudanais de 24 ans est employé par l'Hôtel Royal Beach. Balai à la main, engoncé dans son tablier, il scrute les montagnes rocailleuses penchées sur la mer. "Mes montagnes, au Darfour, étaient douces et vertes, souffle-t-il. Je ne supportais plus la guerre, mais j'aimais mon pays. Quelle ironie, voilà que je vis dans le seul endroit de la terre qui m'était interdit ! Que Dieu me pardonne, car le Soudan ne me le pardonnera jamais."

     

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-989902,0.html


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    Il est 17 h 45, la fanfare entonne What a Wonderful World, de Louis Armstrong, et la salle des fêtes de la mairie de Leichhardt, dans la banlieue de Sydney, se remplit petit à petit. Il fait bon, les pales des ventilateurs tournent au plafond, les petits gâteaux attendent sur une nappe en papier au fond, tout le monde est de bonne humeur. Les invités arrivent en famille ou entourés d'amis, en talons aiguilles ou en tongs, avec ou sans poussette, un peu émus ou rayonnants de satisfaction. C'est un grand jour pour madame le maire, Carolyn Allen, qui émerge, parée d'une toge noire bordée d'hermine : "C'est ma première cérémonie de naturalisation", prévient-elle.

    Mme Allen n'a pas à s'inquiéter. La soixantaine de nouveaux citoyens qui vont prêter serment devant elle ont adopté le mode de vie local et sa décontraction bien avant de prendre la nationalité australienne. A chacun a été distribuée, à l'entrée, une enveloppe avec un petit drapeau, les deux formules du serment d'allégeance - au choix, "devant Dieu" ou à la nation - et le texte de l'hymne national, que l'on chantera en choeur à la fin. Après le discours très positif de Mme Allen - qui se félicite de l'arrivée d'un gendre libano-australien dans sa propre famille -, chaque nouveau citoyen se voit remettre un superbe certificat de nationalité par le maire et pose pour une photo, certificat en main.

     

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-983434,0.html


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    Héroïquement seul(e) en scène. Sans frontières, et donc partout chez soi. Sauvant les enfants et les peuples. Faisant fi des mesquineries légales - vernaculaires ou onusiennes - parce que dépositaires de l'universel et oeuvrant au salut de l'humanité.

    Ce rêve d'adolescent, vieux comme Narcisse, nos sociétés sénescentes s'en étaient fait un idéal. C'est le songe immémorial du chevalier blanc. La geste humanitaire - la face dorée de la médaille - lui a redonné ardeur et fierté. Elle a pour envers l'intervention militaire, Afghanistan, Irak, Afrique ou ailleurs. Ce que Zoé commence - mal, en l'occurrence -, Zorro bientôt le termine, encore plus mal. C'est ce qui arrive au Bien toutes les fois qu'il se regarde un peu trop dans la glace.

    Excellent remède à la mélancolie, le narcissisme ne caractérise pas qu'un stade normalement immature de l'évolution psychique. Nous avons élevé ce travers souvent pittoresque, qui mue nos politiques en rock stars, à la hauteur d'un évangile plus confusionnel qu'oecuménique. Cette inclination à faire le bonheur des enfants sans se préoccuper de leur état civil et celui des hommes sans se soucier de leur histoire, cette cécité anthropologique rappellent ce qu'Hubert Védrine nomme "occidentalisme".

     

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3232,36-981836,0.html


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    Depuis septembre, une commission gouvernementale conduit une vaste consultation populaire sur les "accommodements" ethnoculturels et religieux consentis aux minorités issues de l'immigration.

     

    « RÉAFFIRMONS la primauté du caractère français et catholique du Québec. » « J'ai peur qu'on ne protège pas assez ma langue, ma culture et mes droits. » « Si l'on avait une identité forte, on n'aurait pas peur d'accueillir des étrangers. » Trois phrases de trois intervenants différents, dans un débat de deux heures, illustrent l'image chancelante que le miroir de l'immigration renvoie à une société québécoise tiraillée entre ses besoins démographiques et les « accommodements » que lui impose l'accueil de minorités porteuses de cultures et de traditions « étrangères » dans tous les sens du terme. « Certains prêtent aux immigrants l'intention de nous changer, ce qui souligne notre propre sentiment de faiblesse ; mais pour d'autres, nous avons une identité assez forte et les immigrants ne demandent qu'à s'intégrer », résume en conclusion le philosophe Charles Taylor qui, avec l'historien et sociologue Gérard Bouchard - le frère de l'ancien premier ministre québécois Lucien Bouchard -, préside la commission de consultation sur les pratiques d'accommodement liées aux différences culturelles. Avant de remettre leur rapport au gouvernement le printemps prochain, les deux hommes ont voulu donner la parole au peuple autant qu'aux experts.

     

    http://www.lefigaro.fr/reportage/20071103.FIG000000391_le_quebec_a_peur_de_perdre_son_ame.html 

     

    Photo : La petite ville d'Hérouxville, au centre du Québec, a adopté un "code de conduite" à l'intention des immigrants qui a révélé le malaise identitaire québécois.


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    C'est une mesure nécessaire, mais aussi un geste d'amitié envers les pays voisins, avec lesquels nous voulons avancer vers l'avenir", a déclaré le ministre des relations extérieures, Alejandro Foxley, le 22 octobre, au palais de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la Moneda" w:st="on">la Moneda</st1:PersonName>, rapporte le quotidien de Santiago <st1:PersonName ProductID="La Nacion." w:st="on">La Nacion.</st1:PersonName>

    <st1:PersonName ProductID="La Nacion." w:st="on"></st1:PersonName>"L'immense majorité des étrangers qui sont aujourd'hui au Chili sont des personnes qui apportent quelque chose à ce pays. Ils devraient avoir accès aux services sociaux de base, santé et prévoyance, et être traités dignement", a ajouté le ministre. Le Chili compte environ 16,5 millions d'habitants. Il est dirigé depuis 2006 par la socialiste Michelle Bachelet.

     

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-971645,0.html


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    http://canada.metropolis.net/index_e.html


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