• Avec le retour de la gauche, les étrangers et leurs soutiens ont pu croire que le temps du changement était venu, qui allait mettre un terme à la politique particulièrement répressive du précédent quinquennat. À tort. Les premières mesures prises par ce gouvernement de « gauche » restent dans la « droite » ligne des précédents gouvernements, qui fait de la maîtrise des flux migratoires l’alpha et l’oméga de toute politique à l’égard des migrants. Si la rhétorique se veut plus empreinte d’« humanité », les pratiques n’évoluent guère. Et même pour les mesures relevant du symbole (le vote des étrangers aux élections municipales, il y a loin de la coupe aux lèvres.

    SOURCE:

    http://www.gisti.org/spip.php?article3114

     


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  • [Hommage à TERRA et à Jérome VALLUY - Bravo au travail constant de TERRA durant ces années qui furent si pénibles. ASULON EUROPE]

    TERRA, réseau scientifique de recherche et de publication, a été créé il y a dix ans, par une première Rencontre TERRA le 7 mai 2003 puis l’ouverture de la liste de diffusion [TERRA-Quotidien] le 22 juin 2003. La 37ème Rencontre scientifique TERRA a eu lieu en octobre 2012. La liste TERRA-Quotidien réunit à ce jour 2416 abonnés qui reçoivent et participent à une diffusion continue d’informations et annonces sur le domaine des spécialités du réseau. Celui-ci est demeuré informel sur le plan juridique mais est régit par une Charte de fonctionnement détaillée destinée à assurer la liberté intellectuelle des chercheurs ainsi que la collégialité et la transparence internes des décisions tant pour la recherche que pour la publication.

    Source:

    http://www.reseau-terra.eu/article881.html


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  • Le pape François a lancé vendredi un appel aux gouvernements et parlements mais aussi aux Eglises, pour qu'ils adoptent des "initiatives efficaces" assurant les droits de millions d'hommes, femmes et enfants réfugiés et affectés par les formes multiples d'une "traite ignoble".

    Session plénière du Conseil pontifical des migrants et itinérants : le pape a dénoncé à nouveau "la plaie des trafics d'êtres humains", "une activité ignoble, une honte pour nos sociétés qui se disent civilisées", "dans un monde où on parle tant de droits". 

    L'Eglise catholique demande que "les droits fondamentaux soient étendus réellement là où ils ne sont pas reconnus à des millions d'hommes et de femmes".

    "Pour l'Eglise, personne n'est étranger, personne n'est exclu, personne n'est loin", a-t-il dit citant comme très souvent le pape Paul VI.

    La compassion implique "une connaissance des évènements qui poussent à abandonner de force la patrie", et aussi une aide pour "donner voix" à ceux qui "ne réussissent à se faire entendre sur ce qu'ils ont vécu": "violences, viols, évènements traumatiques, fuite de la maison, incertitude sur l'avenir dans les camps de réfugiés".

    Il a demandé que les communautés chrétiennes soient sensibilisées à ces réalités, ainsi qu'au "désir (des réfugiés) d'amitié, de participation à la société d'accueil par l'apprentissage de la langue, l'accès au travail et l'instruction des plus petits".

    Les réfugiés ont besoin certes d'"interventions urgentes" mais surtout de "compréhension et de bonté", a-t-il insisté.

    Chaque prêtre et chaque communauté ont été invités par François à respecter les "traditions" des chrétiens réfugiés et à les "aider à une intégration harmonieuse dans leurs réalités ecclésiales".


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  • Les contributions réunies dans ce deuxième volume de la collection « Penser l’immigration autrement » renvoient à une triple préoccupation : proposer une analyse critique de la condition d’étranger encadrée de façon croissante par le droit pénal et les sanctions afférentes ; dénoncer l’application de réponses de plus en plus punitives aux infractions à la réglementation de l’entrée et du séjour des étrangers ; montrer comment cette double évolution induit une criminalisation de l’ensemble des étrangers et des étrangères.

    Ces trois processus sont inextricablement liés, mais les distinguer permet de rendre compte des multiples sphères de la pénalisation de la population étrangère. Elles colonisent ainsi jusqu’aux pratiques les plus intimes, en particulier en matière matrimoniale.

    SOURCE:

    http://www.gisti.org/publication_pres.php?id_article=2781


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  • 10e édition de la Marche des parapluies : à vos agendas

    J-20 avant de célébrer ensemble la Journée mondiale du réfugié. Cette année Forum réfugiés-Cosi a décidé de voir grand pour cette édition anniversaire. Et oui ! Cela fait déjà 10 ans que vous nous soutenez en cette journée spéciale pour rappeler qu'il faut protéger les réfugiés!

    Nous vous donnons donc rendez-vous le 20 juin à 17h30 Place de la République (Lyon 2e)

    SOURCE:

    http://www.forumrefugies.org/s-informer/Evenements/10e-edition-de-la-marche-des-parapluies-a-vos-agendas


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  • "Luttes territoriales, politique ontologique ? Implications pour le post/développement" Intervention exceptionnelle d’Arturo Escobar

    Mardi 11 juin 2013 de 17h30 à 19h

    A GRENOBLE

    Amphithéâtre, IGA - Institut de Géographie Alpine

    « Territorial struggles as ontological politics : implications for post/development »

    Le séminaire transversal « Développement 2.0 : la critique » de Pacte accueillera une figure incontournable dans la pensée du développement et de la durabilité : Arturo ESCOBAR, professeur d’anthropologie à l’université UNC-Chapel Hill, USA. D’origine colombienne, il termine sa carrière aux USA, donnant des conférences dans le monde entier.

    Après avoir contribué à déconstruire la notion de développement, il a contribué à ouvrir des pistes novatrices en écologie politique.

    Il reviendra pour nous sur le rôle que le concept de territoire a pu jouer pour lui.

    Voici son site http://www.unc.edu/~aescobar/ 

    SOURCE:

    http://www.pacte-grenoble.fr/blog/post-developpement-et-territoire/


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  • Maxime Cervulle (dir.), Stuart Hall, Identités et cultures 2. Politiques des différences, Paris, Amsterdam Editions, 2013, 283 p., trad. A. Blanchard et F. Voros. 

    Nous publions ici l'extrait d'un article de Stuart Hall, "Race, articulation et sociétés structurées 'à dominante'", paru récemment dans le recueil de ses textes publié aux éditions Amsterdam Identités et cultures 2. Politiques des différences. 

    J’ai essayé, dans cet article, de rendre compte de l’émergence d’un nouveau paradigme théorique qui, tout en prenant pour orientation fondamentale la problématique marxiste, cherche par le biais de divers moyens théoriques à surmonter plusieurs limitations rencontrées par certaines des appropriations les plus traditionnelles du marxisme – l’économisme, le réductionnisme, l’« apriorisme », l’absence de spécificité historique, etc. –, des limitations qui continuent à miner la portée de certaines réflexions par ailleurs très puissantes, qui ont rendu le marxisme vulnérable en lui faisant prêter le flanc à des critiques justifiées de la part des diverses variantes du monisme économique et du pluralisme sociologique.

    Lire la suite :

    http://www.contretemps.eu/lectures/lire-stuart-hall-race-articulation-soci%C3%A9t%C3%A9s-structur%C3%A9es-dominanteextrait


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  • Alors que les flux de capitaux, de marchandises et d’informations s’accroissent, de plus en plus d’entraves matérielles, idéelles et institutionnelles limitent les déplacements des migrants internationaux. Deux ouvrages parus en 2012 proposent une lecture critique de ce contrôle étatique de l’entrée des étrangers.
    Recensé : Bernardot, Marc. 2012. Captures, Bellecombe-en-Bauges : Éditions du Croquant ; Migreurop. 2012. Atlas des migrants en Europe, Paris : Éditions Armand Colin Atlas.

    Les ouvrages de Marc Bernardot et du réseau Migreurop nous livrent deux regards complémentaires permettant de saisir les enjeux politiques, économiques et sociaux des politiques migratoires des États occidentaux et plus particulièrement de l’Europe. Ces politiques, restrictives et militarisées, redéfinissent moins les frontières que la place des étrangers dans nos sociétés

    SOURCE:

    http://www.metropolitiques.eu/Les-migrants-et-la-mondialisation.html


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  • Connu pour les émeutes qui s’y déroulent depuis les années 1980, le quartier populaire de Brixton, à Londres, est investi depuis peu par des classes moyennes qui louent sa diversité et sa tranquillité. Amélie Bertholet montre que cette évolution ne signifie pas, pour autant, la fin des violences.

    Brixton, quartier de la municipalité (borough) de Lambeth située dans le péricentre de Londres, est marqué par une forte présence jamaïcaine depuis l’après-guerre [1]. Ce « quartier communautaire » (Guillon et Taboada-Leonetti 1986) a longtemps été l’exemple typique d’un « espace social relativement autonome (…) fondé sur l’existence d’une infrastructure ethnique (…) et des réseaux de relations denses », et était considéré comme un espace de résistance à toutes formes d’embourgeoisement (Haumont 1998). Cependant, le profil socio-économique des habitants change depuis une dizaine d’années avec l’arrivée de populations jeunes, majoritairement blanches et exerçant des emplois de cadres, arrivée favorisée par une bonne desserte en transports en commun (Northern Line du métro) et des prix de l’immobilier encore sensiblement inférieurs à ceux des quartiers centraux ou de quartiers environnants prisés [2].

    Source :

    http://www.metropolitiques.eu/La-gentrification-moteur-de.html


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