• [La petite Rom qui mendiait jadis en Rhône-Alpes triomphe aujourd’hui à la Sorbonne. À 22 ans, brillante étudiante en droit, elle vise désormais la magistrature.]

    ***

    Sa voix ne se mêle pas au papotis frivole des filles « bobos » du Quartier Latin. Pour la « bohème », elle a déjà donné… Anina porte, sur le visage, une gravité qui n’est pas de son âge. Elle a 22 ans, parle cinq langues, et mène de très brillantes études à la Sorbonne.

    Alors quoi ? Alors, ses grands yeux noirs ont vu trop de souffrances. Elle a connu la faim, le froid, l’humiliation et la peur.

    Anina est née Rom, à Craiova, pendant le rude hiver de la révolution roumaine. Un sordide ghetto, à l’aube de sa vie, lui tenait lieu d’horizon. Dans ces conditions, aboutir en master dans la plus prestigieuse des universités françaises relève presque du miracle. Ou plutôt d’une exceptionnelle volonté. « Ce que j’ai traversé avant d’arriver là explique ma rage de réussir » , murmure la timide brunette.

    Lentement, autour d’une tasse de thé, les terribles souvenirs remontent à la surface. D’abord la première tentative, ratée, de quitter la Roumanie : « Entassés dans un camion, nous avons vécu un enfer indescriptible, dans les odeurs d’urine, de sueur, de vomi… »

    SOURCE:

    http://www.politique-actu.com/actualite/rom-anina-petite-mendiante-devenue-major-sorbonne/699609/


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  • Le Rapport est disponible :

    PDF à télécharger ici : http://www.migreurop.org/IMG/pdf/enfermement-egypte-israel.pdf


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  • Cet ouvrage est issu du travail commun élaboré par la philosophe Christiane Vollaire et le photographe Philippe Bazin dans dix-huit centres d’hébergement ou de rétention de réfugiés essentiellement tchétchènes en Pologne.

    Ce travail articule les exigences esthétiques et politiques de la photographie documentaire (la série Antichambres) aux exigences réflexives et relationnelles de la philosophie de terrain.

    Cette double exigence affirme, loin des mensonges d’une prétendue « neutralité » et des naïvetés d’un apitoiement émotionnel, la force réflexive de l’analyse autant que la puissance vivifiante de la colère.

    Nos interlocuteurs voulaient parler, et certains même se sont battus contre les barrières de la langue, parfois contre celles qu’opposaient certains responsables de centres ; parfois aussi contre celles du regard des autres, pour entrer en communication. Ils voulaient aussi montrer leurs espaces de vie. […] Ce désir de visibilité, ce désir d’apparaître dans l’espace public, est l’objet, photographique autant que philosophique, de ce travail.

    Christiane Vollaire


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  •  

    La radio des foyers est née de la rencontre entre les bénévoles de l'association Attention Chantier (journalistes, réalisateurs, photographes, communicants, passionnés) et les résidents des foyers de travailleurs migrants d'Ile de France, qui se rencontrent depuis 5 ans pour le Festival de cinéma des foyers. ..

    ... Pensant que les habitants d'une ville ont un "droit à la ville", droit d'y travailler, d'y faire des rencontres, de se loger décemment, de se divertir, de trouver une place, d'exprimer leur avis, nous essayons de développer des projets basés sur la culture pour réinvestir des lieux délaissés, rendre visible ce qui est parfois caché.

    Aidez-nous à co-produire la 1ère Radio des Foyers ! Libre, engagée et indépendante c'est votre radio, c'est notre voix !

    http://www.kisskissbankbank.com/fr/projects/la-1ere-radio-des-foyers-rec-radio-en-chantier


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  • Le point sur les réformes (loi sur la "retenue", étudiants, nationalité, régularisation...)

    Date : Mardi 16 avril 2013

    Source :

    http://www.gisti.org/spip.php?article3041


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  • PICUM Bulletin — 11 March 2013

    • BORDERS
    • UNITED NATIONS
    • EUROPEAN POLICY DEVELOPMENTS
    • NATIONAL DEVELOPMENTS
    • HEALTH CARE
    • LABOUR AND FAIR WORKING CONDITIONS
    • UNDOCUMENTED WOMEN
    • UNDOCUMENTED CHILDREN AND THEIR FAMILIES
    • DETENTION AND DEPORTATION
    • PUBLICATIONS AND OTHER RESOURCES
    • OTHER NEWS

    SOURCE :

    http://picum.org/en


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  • Loin d’être nouvelle, l’idée que les étrangers seraient une charge pour la société et un danger pour la cohésion nationale revient en force. Alors que la crise économique frappe les foyers les plus modestes et que l’Europe est en proie à une forte poussée xénophobe1, l'étranger fait peur. À moins que ce ne soit sa pauvreté qui effraie, reflet de nos angoisses et de notre égoïsme2. Il est vrai qu’on a rarement vu la même sourde hostilité se manifester à l’égard des Australiens ou des Suédois… Les autres migrants, eux, sont projetés sans retenue au centre de nos débats politiques ou électoraux, bien souvent objets de manipulations perverses, dans un climat populiste et volontairement stigmatisant.

    La migration n’est jamais présentée comme une opportunité ou une richesse, qui profite non seulement à celui qui migre, mais aussi au pays de départ et à celui qui l’accueille. Tout au long de la récente campagne présidentielle française, l’étranger a tenu le rôle du bouc émissaire, tour à tour responsable de nos déficits sociaux, profiteur du système, éloigné de notre culture et nos valeurs.

    SUITE :

    http://humanitaire.revues.org/index1398.html

    Tous les textes de la revue sont en ligne :

    http://humanitaire.revues.org/index1395.html


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  • « PLEIN DROIT », LA REVUE DU GISTI

    Les services à la personne et de soin (care) à autrui (garde d’enfant, aide à domicile, tâches ménagères, etc.) ne cessent de se développer dans nos sociétés industrialisées. Parce que ces emplois sont souvent mal payés, ont des horaires contraignants et sont particulièrement dévalorisés et précaires, ils sont souvent occupés par des personnes, essentiellement des femmes, immigrées dans des conditions où sourdent les rapports de domination et les préjugés sexistes et racistes. Lorsqu’elles sont sans papiers, leur vulnérabilité juridique accroît le risque du travail sous contrainte, d’indignité, voire de servitude, jusqu’à la traite des êtres humains. On peut dès lors s’interroger sur la déconnexion entre politiques migratoires restrictives et boom de la demande en services à la personne, qui fragilise davantage ces migrantes.

    Sommaire :

    http://www.gisti.org/spip.php?article3042


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