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La démographie mondiale et les moyens de l'influer font partie des questions débattues à la Conférence mondiale des Nations unies sur le développement durable de juin 2012 (RIO + 20). Pour alimenter la discussion, Jacques Vallin examine s'il faut « aujourd'hui » une politique de population.
Lire le numéro spécial:
http://www.ined.fr/fichier/t_publication/1595/publi_pdf1_489.pdf
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Mercredi 20 juin 2012 – Journée mondiale du réfugié
Après cinq années d’une gestion déplorable où la mission de l’Asile – par bien des aspects magnifique – a été caricaturée lamentablement, nous espérions pouvoir retrouver l’esprit même qui la fonde : l’application d’un dispositif de protection exceptionnel découlant des engagements internationaux de la France.
L’asile est en effet une question essentielle qui touche au cœur même de notre démocratie.
Or, le lien entre Asile et Immigration - que les précédents gouvernements ont voulu instituer au prix d’une démagogie insupportable – et qui a profondément dénaturé l’esprit de cette mission, semble devoir être confirmé par l’actuel gouvernement.
Comment ne pas dénoncer ce choix ?
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L’OFII est toujours dirigé par Arno Klarsfeld, l’ex-boyfriend de Carla Bruni Sarkozy, qui déclarait qu’on pouvait bien renvoyer les roumains chez eux, car ce n’était quand même pas Auschwitz.
(…) Pour ceux qui auraient des doutes sur la politique de messieurs Hollande et Valls à l’égard des roms, le prochain voyage tous frais payés organisé par le gouvernement socialiste au départ de Lyon et à destination de la Roumanie est prévu début juillet.
(…) En novembre 2011, le Comité Européen des Droits Sociaux (CEDS) a pourtant qualifié les expulsions collectives de roms comme étant "discriminatoires" et "contraires à la dignité humaine" car fondées sur l'origine ethnique des personnes concernées. Il s’agit d’ « une violation aggravée des droits de l'homme" selon le Conseil de l’Europe. Même le prétexte des retours volontaires est balayé par le CEDS: « Ces retours dits volontaires ont en pratique déguisé des retours forcés sous forme d'expulsions collectives ».
Le 27 mars 2012, François Hollande, candidat à la Présidence de la République, écrivait pourtant à Romeurope: « J’ai toujours dénoncé, et je continuerais à le faire, la stigmatisation dangereuse lancée par le candidat sortant en août 2010 à l’égard des populations de Roms : expulsions brutales à répétition, stigmatisation toujours plus forte d’une population, interdiction de travailler et de se former, reconduites aux frontières sans résultat… » (4).
Même Manuel Valls, lors de sa passation de pouvoir le 17 mai avait déclaré devant Claude Guéant et les caméras: « Il n’y aura ni angélisme, ni course effrénée aux chiffres, ni stigmatisation de communautés, d’une catégorie par rapport à une autre…» (5).
Beaucoup voulaient y croire après le sarkozysme et la stigmatisation des étrangers érigée en grande cause nationale. Il paraît que les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent…Une preuve de plus.
Le 12 juin, à propos de la réforme de l’espace Schengen, Daniel Cohn-Bendit a accusé Manuel Valls de s’être glissé « dans les pantoufles de Claude Guéant » (6). Valls ne se contente malheureusement pas de se glisser dans les pantoufles de Claude Guéant. Il enfile le costume tout entier et trouve que cela lui va comme un gant.
Et si jamais certains pensent encore que l’habit ne fait pas le moine, le nouveau ministre de l’intérieur met un point d’honneur à appliquer scrupuleusement la même politique raciste et xénophobe que son prédécesseur à l’égard des roms: expulsions de camps, recensements, délivrances d’obligation de quitter le territoire, reconduites à la frontière et charters…
Source :
Et relire le message on ne peut plus clair d’ARNO KLARSFLED
« Pourquoi Nicolas Sarkozy doit gagner » 15 mars 2012
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La réforme de Schengen approuvée par le ministre PS de l'Intérieur l'inscrit dans la droite ligne de son prédécesseur UMP, affirme l'eurodéputé écologiste.
Le chef de file des écologistes au Parlement européen Daniel Cohn-Bendit a accusé mardi le ministre de l’Intérieur Manuel Valls de s'être glissé dans «les pantoufles de M. Guéant» en reprenant à son compte la politique de son prédécesseur concernant la réforme de Schengen.
«Bizarrement je crois que M. Valls a trouvé les pantoufles de M. Guéant au ministère de l’Intérieur, et qu’il n’a pas fait autre chose que d’adapter ces pantoufles à ses pieds et de continuer la politique de M. Guéant, ce qui est quand même bizarre», a déclaré l’eurodéputé, élu sur une liste Europe Ecologie en France, au cours d’un point presse à Strasbourg.
Alors que la question de Schengen «faisait partie du débat présidentiel», Daniel Cohn-Bendit a jugé «surprenant qu’une semaine après, M. Valls ressemble comme un frère siamois à M. Guéant».
«Il y en a marre des grands discours, et que dès que l’on arrive aux affaires on fasse comme les autres. Ce n'était pas la peine de changer Sarkozy pour Hollande si c’est pour arriver à cela», a-t-il dit.
«On nous parle de la porosité des frontières grecques, mais le nombre de réfugiés qui passent par la Grèce pour arriver en Europe est insignifiant. On instrumentalise la peur des gens», a accusé Daniel Cohn-Bendit.
Nicolas Sarkozy avait menacé lors de la campagne présidentielle de suspendre la participation de la France aux accords Schengen s’ils n'étaient pas révisés. Il souhaitait notamment qu’un Etat puisse être exclu de Schengen en cas de «défaillance».
François Hollande avait dénoncé une posture «anti-européenne» destinée à «draguer grossièrement» les voix du Front national.
Mais Manuel Valls a endossé jeudi avec ses homologues européens une réforme permettant de rétablir de façon temporaire les contrôles aux frontières nationales en cas de pression migratoire incontrôlable à une des frontières extérieures de l’espace Schengen.
«L’accord permet de faire face à des situations graves, lorsqu’un pays n’est plus en mesure de contrôler les frontières extérieures. Ces situations peuvent arriver», a-t-il expliqué à l’issue de la réunion avec ses homologues à Luxembourg.
«Dans de tels cas, les Etats doivent décider ensemble, pas de manière unilatérale», a-t-il insisté. «Il est hors de question pour la France de quitter l’Espace Schengen», a-t-il affirmé.
Les députés européens ont quasi unanimement dénoncé mardi à Strasbourg la volonté des gouvernements de «renationaliser» Schengen en laissant à l'écart des réformes le Parlement européen et la Commission européenne.
Source:
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Monsieur le Président de la République
La majorité qui vient de sortir des urnes va devoir très vite, en matière de politique migratoire, prendre d’importantes décisions. Il ne serait, en effet, guère concevable que nous continuions à vivre plus longtemps avec l’arsenal législatif et réglementaire, discriminatoire dans sa conception, tout-répressif dans ses modalités, en partie hérité de l’ère Sarkozy.
Le maintien de la politique migratoire sous la coupe du Ministère de l’intérieur, fustigé en son temps par le Parti socialiste, nous paraît un très mauvais signe : Alors que tous les citoyens français voient, dans leurs rapports avec l’administration, leurs affaires gérées par autant de ministères « compétents » que leur existence comporte de facettes, les immigrés continuent à se voir, eux, parqués dans un ghetto administratif unique, sous haute surveillance. Cette discrimination doit cesser, même si ce changement ne suffit évidemment pas à garantir à lui seul aux étrangers une meilleure politique.
La totale refonte du CESEDA est nécessaire et suppose, d’une part, une réelle concertation avec les organisations qui défendent leurs droits et, d’autre part, une réflexion approfondie sur les manières de promouvoir l’égalité des droits et de favoriser, par une approche globale, des conditions de vie décentes et paisibles pour les immigrés et leurs enfants.
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On avait bien compris en entendant le candidat François Hollande, lors du débat d’entre-deux tours, prendre ses distances avec son engagement écrit de ne plus voir d’enfants en centre de rétention, que ce n’était pas là le sujet qui lui était le plus facile. L’affirmation réitérée de son refus de toute régularisation d’ampleur, l’identité terminologique avec les mots de la droite destinés à pourfendre les «clandestins», tout cela montre que le président de la République peine à définir ce que pourrait être une autre politique dans ce domaine. Et, sauf à pratiquer un angélisme de mauvais aloi, il faut reconnaître qu’entre différentes contraintes, la moindre n’étant pas une difficile coopération européenne pourtant ô combien nécessaire, le sujet n’est pas de ceux que l’on peut résoudre en un débat ni même en une ou plusieurs lois ou décrets.
La surenchère à laquelle Nicolas Sarkozy s’est livré sur ce thème, depuis qu’il est ministre de l’Intérieur jusqu’à sa défaite, a rendu encore moins audible tout propos rationnel sur ce sujet, en même temps que, vieille vérité historique, les peurs contemporaines font de nouveau se conjuguer l’image de l’Étranger et du bouc émissaire. La même loi d’airain de l’histoire veut qu’après l’étranger, ce soit celui qui lui ressemble, fût-il français, qui fasse les frais du rejet. La mise en cause de plus en plus acerbe des Arabes, des musulmans, des gens du voyage, la liste n’est pas limitative, la stigmatisation de plusieurs catégories de population, selon leur origine, leur situation géographique ou sociale, sont venues comme la suite naturelle de cette xénophobie d’État. L’air est vite devenu irrespirable pour toute une partie de la population. En politique, encore plus depuis que notre société se nourrit d’images et de représentations, les signes donnés sont souvent aussi importants que le fond des mesures prises.
SOURCE :
http://www.liberation.fr/politiques/2012/06/17/place-beauvau-asile-pour-l-integration_826976
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[Le Syndicat écrit au Président de la République afin d'exprimer sa volonté d'être rattaché au ministère de tutelle historique de l'Office français de protection des réfugiés et des apatrides: celui du ministère des Affaires étrangères.]
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Après cinq années d’une gestion déplorable où notre mission – par bien des aspects magnifique – a été caricaturée lamentablement, au prix d’une démagogie insupportable, au sein du sinistre « ministère de l’immigration et de l’identité nationale », nous demandons le rattachement de l’OFPRA à son ministère de tutelle historique : le ministère des Affaires étrangères.
Ce rattachement est totalement justifié, et ce, pour au moins deux raisons majeures :-D’une part, la mission de l’OFPRA – l’esprit de cette mission – est étroitement liée à la mise en œuvre d’une convention internationale qui engage la France sur la scène international ;
-D’autre part, cette mission appelle des contacts et échanges techniques constants avec de nombreux postes diplomatiques qui assurent ainsi une connaissance plus approfondie de la situation politique des pays en crise (notamment dans l’organisation des missions de recueil d’informations dans les pays d’origine) comme des différentes législations et pratiques en matière d’état civil.
Il serait regrettable que perdure l’esprit dénaturant qui lie asile et immigration, c'est-à-dire une mission de protection et une mission de simple gestion de flux migratoires.SOURCE :
Lire « La LETTRE à Monsieur le Président de la République » :
Sur le site de France-Terre d’asile :
Sur le site Inform@ction
http://mc.saliceti.free.fr/spip.php?article18037
Sur le site du Groupement des défenseurs judiciaires contre la Répression
http://defenseursjudiciaires.wordpress.com/
Sur le site de MEDIAPART (article de Martine et Jean-Claude Vernier)
http://blogs.mediapart.fr/blog/fini-de-rire/060612/demandeurs-dasile-sans-refuge
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