• Alors que pour Amnesty International, le Mali fait face à la « plus grave crise des droits humains depuis 50 ans », le Conseil d’administration de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA) reste sourd à toute demande de retrait de ce pays de la liste des pays "sûrs".

    Le 5 avril 2012, la Coordination française pour le droit d’asile (CFDA cfda.rezo.net) avait demandé au Président du Conseil d’administration de l’OFPRA, responsable de l’inscription et du retrait des pays de la liste des pays "sûrs", de retirer le Mali de la liste des pays sensés « veiller au respect des principes de la liberté, de la démocratie et de l’état de droit ainsi que des droits de l’homme et des libertés fondamentales ».
    En dépit de la dégradation incontestable de la situation au Mali, l’instance décisionnaire de l’OFPRA n’a apporté aucune réponse à cette demande.

    LIRE LA SUITE :

    http://www.amnesty.fr/AI-en-action/Personnes-deracinees/Droit-dasile/Actualites/Le-Mali-n-est-pas-un-pays-d-origine-surs-5457


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  • L'immigration ne veut pas dire criminalité

    ROME, jeudi 17 mai 2012 – Les associations catholiques « Caritas » de la méditerranée se pmobilise pour répondre à "l'urgence humanitaire des réfugiés", en refusant l’identification entre immigration et criminalité, rapporte un communiqué.

    « Migramed 2012 », la 3e rencontre internationale des Caritas de la méditerranée, est en cours du 16 au 18 mai 2012, à Cagliari, en Sardaigne, au Collège universitaire Sant’Efisio. L’évènement est co-organisé par les Caritas d’Italie et du diocèse de Cagliari, sur le thème « Dialogue entre rives : routes, révolutions, religions ».

    La rencontre se penche notamment sur les effets du "Printemps arabe" en Afrique du nord et au Moyen-Orient, sur le rôle de l’Europe, affectée par la crise économique et aux prises avec l’urgence humanitaire des réfugiés, et sur le dialogue interreligieux, auquel sont confrontés quotidiennement les Caritas de la rive sud de la Méditerranée, dans des pays à majorité islamique.

    Par ailleurs, les participants font le point sur l’accueil de milliers de réfugiés de Lybie, par Caritas en Italie, où les aides publiques ont pris du retard.

    Pour Mgr Miglio, archevêque de Cagliari, la « protection intégrale des droits de la personne immigrée » fait partie des exigences évangéliques et de la tradition de l’Eglise. L’Eglise, ajoute-t-il, refuse « l’équation trop souvent répandue entre immigration et criminalité »

    Le thème de la rencontre, souligne-t-il, répond à la nécessité de mettre en exergue le rôle de l’Italie comme « lieu d’accueil ». Ainsi, les Caritas d’Italie ont demandé à l’Etat de « faciliter l’acquisition de la nationalité italienne pour les enfants d’immigrés nés sur le sol italien ».

    Interviennent également les Caritas de Lybie, du Maroc, d’Algérie, du Liban, de Turquie, de Tunisie, de France, d’Allemagne, d’Espagne, de Grèce, de Malte et d’Albanie ainsi que des représentants de Caritas Europe et de Caritas Moyen-Orient et Nord-Afrique.

    Massimo Zedda, maire de Cagliari et Giovanni Balsamo, préfet de Cagliari, participeront aussi à cette rencontre. Notons enfin la présence de journalistes, d’experts en droits de l’homme, de représentants de la Commission européenne, ainsi que des représentants orthodoxes et musulmans.

    Source:

    http://www.zenit.org/


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  • Les Avocat s’élèvent contre la politique du chiffre à l’œuvre depuis 5 ans en matière d’asile tant devant l’OFPRA que devant la Cour Nationale du Droit d’Asile.

    Ils ont décidé d’entamer un mouvement de protestation, prenant notamment la forme de la grève des audiences devant la Cour nationale du droit d’asile, à compter du 14 mai 2012.

    Ils dénoncent en priorité,

    -       L’impossibilité pour les avocats désignés dans le cadre de l’aide juridictionnelle d’assurer dignement leur mission (désignation tardive, absence d’interprète, etc.)

    -       L’absence de double degré de juridiction dans cette matière,

    -       les procédures prioritaires et expéditives,

    -       l’inscription incessante de nouveau pays dits « sûrs », privant les réfugiés d’une procédure équitable,

    -       la dépendance des institutions compétentes (OFPRA et CNDA) au Ministère de l’Intérieur,

    -       les atteintes aux droits de la défense et par voie de conséquence aux droits des réfugiés,

    Ils exigent notamment,

    -       En matière d’aide juridictionnelle, la désignation d’un interprète et d’un avocat dans un délai raisonnable, et une juste rémunération de leur mission,

    -       Un double degré effectif de juridiction, l’OFPRA n’étant qu’une Administration,

    -       La suppression des procédures prioritaires et par ordonnance, sans audition des demandeurs, hors les cas de forclusion,

    -       Le rattachement de l’OFPRA et de la CNDA au Ministère de la Justice.

    Les réfugiés ne peuvent être plus longtemps victimes de la politique du chiffre et  de la négation du droit d’asile que la France a reconnu en ratifiant , il y a plus d’un demi siècle, la Convention de Genève.

    Contacts presse : Me. Gilles PIQUOIS 06 07 59 52 74 / Me. Marianne LAGRUE 06 88 39 35 50

    Une conférence de presse est fixée MARDI 15 MAI  sur les marches du Palais à Paris à 11h30.

    Pascale TAELMAN Présidente du SAF 0681983926


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