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    Monsieur le Commissaire,

     

    J'ai bien reçu votre invitation à participer à un «comité pour la mesure et l'évaluation des discriminations et de la diversité» et vous en remercie. J'ai toujours pensé que pour un chercheur, accepter de faire partie d'un comité, d'une commission nommée par le pouvoir politique, c'était faire de la politique. En faire avec la formation et l'information du scientifique, mais en faire tout de même puisqu'il s'agit de faire des propositions politiques, ce qui implique, non pas un accord complet, mais un minimum d'accord avec le cadre général de la politique suivie dans le domaine de la mission ou de la commission.

    Or dans des domaines qui sont particulièrement de ma compétence, ceux de l'immigration et de la nationalité, qui ne sont pas étrangers à la mission de votre commissariat, le gouvernement qui a vous a nommé mène une politique discrètement et objectivement discriminatoire, à un niveau jamais atteint depuis la Seconde Guerre mondiale, sous l'impulsion d'un ministère de l'immigration et de l'identité nationale, inédit dans notre histoire politique. Je ne me vois pas travailler aux outils de la lutte contre la discrimination dans le cadre d'une commission nommée par vous, pendant que les naturalisations et l'accès à la nationalité par mariage, le regroupement des conjoints de Français, pour ne citer que quelques exemples, continueront de s'effectuer de façons de plus en plus discrétionnaire et discriminatoire.

     

    Lire la suite :
    http://immigration.blogs.liberation.fr/coroller/2009/03/patrick-weil-po.html


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    ROME - Quelque 200 médecins italiens ont manifesté mardi à Rome pour dénoncer le projet contesté du gouvernement Berlusconi permettant aux médecins de signaler aux autorités les patients qu'ils soupçonnent d'être des immigrés clandestins, a constaté une journaliste de l'AFP.

    Les manifestants, en T-shirts proclamant en rouge "Interdiction de dénoncer- nous sommes des médecins pas des espions", participaient à une journée de mobilisation nationale à l'appel notamment de l'ONG Médecins sans Frontières.

    Le Sénat, dans le cadre d'un projet de loi sur la sécurité, a adopté début février un amendement présenté par le parti populiste et anti-immigré de la Ligue du Nord, levant l'obligation du secret professionnel pour les médecins et leur permettant de dénoncer un patient qui serait en situation irrégulière.

    "C'est très dangereux car les clandestins, par peur, ne vont plus se rendre dans les hôpitaux ou aller consulter un médecin, et ils seront donc exclus du système de santé", a dénoncé Giancarlo Santone, psychiatre à Rome.

    "Ce qui est également contestable dans ce texte, c'est qu'il interdit aussi l'accès à l'état civil pour les clandestins: un exemple très simple, une mère sans papiers qui vient d'accoucher ne pourra donc pas reconnaître son propre enfant. Le gouvernement veut instaurer un climat de peur et décourager la venue d'étrangers", a-t-il dénoncé.

    "En Italie, avec cet amendement, les étrangers n'auront tout simplement plus que le droit à la mort", a ajouté Stefano Guidi, médecin au Policlinico Umberto I.

    L'amendement, qui a provoqué une levée de boucliers parmi les médecins et les associations catholiques, est actuellement en discussion au Parlement qui doit l'adopter définitivement.

    Depuis son retour au pouvoir en mai dernier, Silvio Berlusconi a fait de la lutte contre l'immigration clandestine l'une des priorités de son gouvernement, faisant adopter toute une série de mesures controversées.


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    Paralysé par ses divisions, le gouvernement fédéral belge ne parvient pas à résoudre la question de la régularisation des sans-papiers, alors qu'on assiste à une mobilisation sans précédent de la société civile sur cette question. Une manifestation de soutien aux sans-papiers sera organisée mercredi 18 mars, à Bruxelles.

    A la tête d'une coalition de cinq partis qui s'étaient pourtant accordés, il y a un an, sur les critères à retenir pour une régularisation, le premier ministre, Herman Van Rompuy, promet, sans convaincre, une solution avant les élections régionales de juin, qui devraient compliquer un peu plus la situation politique du royaume. Mais le chef du gouvernement chrétien-démocrate ajoute qu'il s'agit sans doute là du dossier le "plus difficile" pour son équipe, laquelle, entre crise institutionnelle et crise financière, n'en manque pourtant pas.

    Les estimations du nombre de clandestins susceptibles d'être régularisés varient fortement : 20 000 selon les partisans d'une solution rapide, 100 000 d'après les partis favorables aux projets restrictifs de la ministre de la migration, la libérale flamande Annemie Turtelboom.

    http://www.lemonde.fr/europe/article/2009/03/16/la-question-de-la-regularisation-des-sans-papiers-divise-


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    La population de la Terre dépassera 9 milliards de personnes en 2050. De cette projection établie par les Nations unies - la dernière révision date de 2006 - dépend à peu près... tout le reste. Rien d'étonnant, dès lors, qu'en ouvrant une chaire dédiée au développement durable, le Collège de France décide de confier la première des cinq années d'enseignement au démographe Henri Leridon.

    "C'est tout l'intérêt de la chaire que de balayer les différents aspects - démographie, climat, ressources, etc. - car le développement durable n'est pas une discipline en tant que telle", estime le directeur de recherche émérite à l'Institut national des études démographiques (INED) qui a prononcé, jeudi 5 mars, sa leçon inaugurale, cinquante ans après Alfred Sauvy, qui a occupé, dans la même enceinte, la chaire démographie sociale.

    L'enseignement de la chaire développement durable, dont la création a été suggérée par le climatologue Edouard Bard, sera donc complété par des apports concernant le changement climatique et ses impacts sur la santé et l'économie ; les conséquences des activités humaines sur le cycle de l'eau, du carbone et de l'azote ; l'alimentation et la nutrition ; la biodiversité et le futur énergétique.

     

    http://www.lemonde.fr/planete/article/2009/03/06/henri-leridon-les-programmes-de-controle-des-naissances-ne-sont-plus-d-actualite_1164437_3244.html

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>Photo : Le démographe Henri Leridon lors de sa leçon inaugurale, jeudi 5 mars, au Collège de France.

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    Le secrétaire d'Etat espagnol à la Sécurité intérieure, Antonio Camacho Vizcaino, a déclaré aujourd'hui que les quotas mis en place pour l'arrestation et l'expulsion de sans papiers « dans pas plus de 4 ou 5 commissariats » de Madrid était une « erreur » qui a été « immédiatement » corrigée, selon Europa Press.

     

    En répondant aux questions devant la Commission de l'Intérieur du Congrès, Camacho a affirmé que ces quotas n'ont pas été établis à la suite d'« instruction politique », qu'ils s'étaient aussi limités à quelques postes de police. S'agissant de la criminalité, les critères d'agissement de la police dépendent de chaque quartier, mais cette fois nous sommes allés au-delà en touchant les immigrants, a t-il reconnu.

    Comme une confession, Antonio Camacho ajoutera que « nous sommes d'accord que la mise en place de quotas n'a pas été appropriée, mais c'était une solution » avant de démentir le fait que la mesure avait une priorité pour certaines nationalités. Le 15 février dernier, Europa Press rapportait pourtant qu'une instruction de la police nationale espagnole ordonnait aux fonctionnaires du commissariat de Villa de Vallecas, d'arrêter un certain nombre d'immigrants en situation irrégulière, mais qu'ils devaient aussi donner la priorité aux Marocains à cause de leur rapatriement par la route qui s'avère moins cher. Cette affaire n'est pas encore fini car le porte-parole du Parti populaire (PP) à la Commission de l'Intérieur du Congrès, Ignacio Cosidó, a exigé du gouvernement de divulguer le ou les noms des personnes qui ont donné cet ordre inacceptable, illégal et xénophobe à la police. Le député du PP parlera aussi d' « incident extrêmement grave » qui ne contribue pas au maintien « de bonnes relations avec le Maroc ».

    D'autres questions ont été à l'ordre du jour notamment la sécurité à la frontière entre Melilla et le Maroc, où des affrontements ont opposé les gardes espagnols aux Marocains en fin janvier.

     

    http://www.yabiladi.com/article-politique-1703.html


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    Pour Catherine Withol de Wenden, politologue spécialiste des migrations, la crise n'aura que des effets limités sur les flux migratoires, mais elle rend les conditions de vie des migrants plus difficiles

     

    Peut-on mesurer les effets de la crise sur les migrants en Europe ?

    Catherine Withol de Wenden : Nombre de Polonais qui avaient massivement émigré vers le Royaume-Uni ou l'Irlande depuis 2004 retournent chez eux. Souvent jeunes, peu qualifiés, ils étaient venus chercher une expérience et se faire un pécule.

    Avec la crise, ils choisissent, depuis l'été 2008, de repartir au pays, mais il est encore trop tôt pour dire si ces retours sont définitifs ou non. Les saisonniers vont peut-être vite revenir. D'autres vont en revanche faire le choix de rester chez eux, car ils ont trouvé ce qu'ils étaient venus chercher : une expérience à l'étranger, la maîtrise de l'anglais...

     

    http://www.la-croix.com/article/index.jsp?docId=2366660&rubId=50650


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  • Refugee Council News Review

     

    The latest asylum statistics were published, Guantanamo detainee Binyam Mohammed returned to the UK, the EC proposed a new EU wide asylum agency and the Home Secretary was ordered by the High Court to return a deported refugee to the UK.

     

    The latest asylum statistics for the last three months of 2008 show that the removal of those people who have had their asylum claims rejected is down by 16% compared to 2007.

    30% of those applying for asylum were granted refugee status or humanitarian protection. 25% of appeals were successful.

    In response to the latest figures, Jonathan Ellis from the Refugee Council said: "These figures demonstrate a very worrying trend: poor decision-making leading to people having their claims refused but who can't be sent home. Many are left homeless and destitute, without any welfare support or permission to work to support themselves."

    "This enforced destitution must end. The answer, of course, is in better decision-making - still nearly a quarter of appeals are successful, which shows how poor initial decisions still are."

     

    Full Refugee Council press release: Refugee Council response to asylum statistics out today 

    BBC News: East European worker influx slows 

    Guardian: Number of eastern European migrants falls 40% as UK recession bites

     


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    Ministère du travail, des relations sociales, de la famille, de la solidarité, et de la ville. Publication DARES

     

    Les conditions de travail des salariés immigrés en 2005 - 24 février 2009

     

    À métier et secteur d'activité comparable, les salariés immigrés, et plus particulièrement les étrangers, ont des conditions de travail spécifiques. Les immigrés sont davantage exposés à des postures « pénibles ou fatigantes à la longue ».

    Ils déclarent plus souvent que leur travail est monotone, qu'il ne permet pas d'apprendre des choses nouvelles, qu'il leur laisse peu de marges d'autonomie. Ils ont moins souvent accès à l'informatique et sont moins concernés par les modes d'organisation innovants. Ils travaillent plus souvent de façon isolée et rencontrent aussi plus souvent des difficultés dans leurs rapports avec leurs collègues.

     

    http://www.travail-solidarite.gouv.fr/etudes-recherche-statistiques-dares/etudes-recherche/publications-dares/premieres-informations-premieres-syntheses/premieres-syntheses-2009.02-no-09.2-.html?var_recherche=immigr%E9s


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