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    Las ciudades autónomas de Ceuta y Melilla han conseguido reforzar sus fronteras tras los asaltos masivos de inmigrantes subsaharianos deseosos de entrar en España que se produjeron hace dos años y que se saldaron con un total de 15 muertos en los tumultos.

    Primero la frontera de Melilla, el 27 de septiembre de 2005 , y después la de Ceuta, el 29 de septiembre del mismo año, sufrieron estos asaltos masivos, que desbordaron los Centros de Estancia Temporal de Inmigrantes de ambas ciudades autónomas, obligaron al Gobierno a reforzar las fronteras, con lo que se han abortado estas expediciones, y trajeron también como consecuencia que Marruecos expulsase al desierto a muchos de estos subsaharianos que viajaban, en muchas ocasiones a pie, hasta el sueño europeo.

    http://www.20minutos.es/noticia/283063/0/aniversario/asaltos/fronteras/


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    « Une légion étrangère de la recherche » par Jérôme VALLUY

     

    Le Ministre de l'Identité Nationale crée son think-tank sur l'immigration

     

    Un nouvel Institut d'Etudes sur l'Immigration et l'Intégration (I.E.I.I.) sera inauguré par le Ministre de l'Identité Nationale le 8 octobre 2007 (ci-dessous les documents de présentation). La mission de cet institut est de « mettre en réseau - les chercheurs et universitaires travaillant sur la question de l'immigration et de l'intégration ; - les administrations commanditaires de recherches et de travaux sur l'intégration et l'immigration ; - les entreprises privées qui s'intéressent à ces recherches en fonction de leurs besoins. »« Ses missions sont : 1) De constituer un guichet unifié des études sur l'immigration et l'intégration donnant des moyens élargis à la recherche et finançant des recherches d'université (notamment des doctorants) et de laboratoire ; 2) de déterminer des champs et des sujets pertinents dans une durée annuelle ; 3) plus spécifiquement, les missions du Groupe travail (réunions mensuelles) sont de dégager les grands axes de recherche en cours ou souhaitables, de les soumettre au Conseil scientifique (réunions trimestrielles), d'assurer un suivi et une visibilité des travaux. Il se réunira mensuellement. Les missions du Conseil scientifique sont de valider ou d'orienter les grands axes de recherche et veiller à la neutralité et à la qualité des recherches qui seront rendues publiques. »A quelques exceptions près, les chercheurs réunis dans le « groupe de travail » de l'I.E.I.I. (COTTIAS Myriam, DAMANI Abderkader, DELHAY Cyril, DOUMBE BILLE Stéphane, JAZOULI Adil, KEDADOUCHE Zair, KOVACS Peter, M'BOKOLO Elikia, MANDE Issiaka, MICHEL Vincent, RICHARD Jean-Luc, SCHOR Paul, STORA Benjamin, THCIKAYA Blaise, TREFFEL Frédéric, WHITOL DE WENDEN Catherine, WUNENBURGER Jean-Jacques, YOUNES Chris,) n'ont pas de compétence sur le domaine scientifique et ont, de toute évidence, été sélectionnés sur des critères politiques ou simplement par défaut, après les nombreux refus de spécialistes du domaine de rejoindre cet institut. Ce « Groupe de travail » dirigée par la bien transparente et médiatique Catherine Whitol de Wenden, qui devient ainsi <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Bernard Kouchner">la Bernard Kouchner</st1:PersonName> et al. de ce secteur de la recherche est placé sous tutelle d'une « Comité Scientifique » composé de technocrates ministériels, académiques et industriels, ce qui constitue une véritable humiliation pour ces chercheurs mais aussi pour la profession des chercheurs dans son ensemble.

     

    http://terra.rezo.net/


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    Jan Shaw is the Refugee Programme Director at Amnesty International UK and author of 'Down and Out in London: The Road to Destitution for rejected asylum seekers'.

    In January 2006 I attended a meeting about destitute refused asylum seekers. Although no one could put an exact figure as to how many people there were in this situation we knew that it involved hundreds of thousands, a life of abject poverty, living a hand to mouth existence on the charity of others.

    During the first six months of last year, I carried out research on the affects of such destitution on refused asylum seekers from Iraq, Iran, the Democratic Republic of Congo, Burundi, Somalia, Zimbabwe, Eritrea and Sudan.  All of them were destitute, at the end of the asylum process and all expressed a fear of returning home.  They faced the prospect of living in poverty indefinitely, or until their departure to their country of origin was enforced as none of them would return voluntarily.

     

    http://refugeecouncil.typepad.com/stillhuman/2007/09/what-should-we-.html


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    Cotonou, en mai 2006, Nicolas Sarkozy a déclaré que "<?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName> n'avait économiquement plus besoin de l'Afrique". Elu président, il déclare à Dakar que "l'homme africain n'est pas entré dans l'histoire". Comment avez-vous apprécié ces discours ?

    A Cotonou, M. Sarkozy a affirmé que les relations de <st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName> avec l'Afrique devaient évoluer sur un mode moins passionnel, moins compassionnel. Il a dit que ce n'est pas parce que <st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName> a besoin d'exploiter l'Afrique qu'elle va faire des choses avec le continent. Beaucoup de gens ont compris que "<st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName> n'avait plus besoin de l'Afrique". M. Sarkozy n'a pas pu vouloir dire cela. Quand on voit la stratégie de Total, l'importance du Niger pour Areva ou le fait que l'Afrique est le principal centre de profit d'Air France, on pourrait même soutenir que <st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName> a un petit peu plus besoin de l'Afrique qu'avant. A Dakar, après un très beau discours sur la colonisation, le président a poursuivi en affirmant que l'homme africain n'était pas entré dans l'histoire. Autant l'ancien avocat d'affaires était à l'aise sur le terrain du droit, autant on a deviné qu'il n'était pas anthropologue ! En un siècle, on a imposé à "l'homme africain" des cultures d'exportation - le coton par exemple - qui ont été expédiées dans les Vosges et maintenant en Chine ! Aujourd'hui, les cotonculteurs burkinabés consultent sur ordinateur les cours du marché de Chicago et viennent d'autoriser les OGM. Si ce n'est pas une entrée dans l'histoire ! Le président actuel ne rend pas justice à l'hyperactivité des Africains.

     

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-961078,0.html

     


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    La modification de la loi n'accorde plus que quinze jours aux déboutés pour faire appel. Par ANTOINE BAYET

     

    «En réduisant le délai de recours devant la juridiction d'un mois à quinze jours, le projet de loi voté par l'Assemblée met à mal la possibilité d'un recours des décisions de l'Ofpra. Aussi, monsieur le Président, je sollicite de votre part un renvoi dans les ­affaires que je plaide aujourd'hui.» Vendredi matin, de ­salle en salle, l'intervention est la même à l'ouverture des audiences de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la Commission" w:st="on">la Commission</st1:PersonName> de recours des réfugiés (CRR, lire ci-contre). Les avocats habitués des locaux de Montreuil (Seine-Saint-denis) sont en grève pour la journée. Et lancent un appel aux sénateurs pour qu'ils reviennent sur une disposition votée le 20 septembre. Comme son grand frère relatif aux tests ADN, l'amendement n° 69 au projet de loi sur la maîtrise de l'immigration a été déposé par le député UMP Thierry Mariani.

    Selon l'exposé des motifs, réduire le délai de recours devant <st1:PersonName ProductID="la CRR" w:st="on">la CRR</st1:PersonName> permettrait «une économie de l'ordre de 10 millions d'euros par an pour l'État». Les juristes spécialisés dans le droit d'asile sont furieux. L'un d'eux détaille : «En deux semaines, le demandeur d'asile doit comprendre la décision de rejet de l'Ofpra, non traduite, rechercher un contact avec une association ou un avocat, prendre des rendez-vous avec un traducteur, recevoir des pièces de l'étranger pour motiver son recours.» Pour un avocat, cela conduira à «l'augmentation du nombre de dossiers rejetés d'office par ordonnance, sans au­dience, soit parce que le recours est arrivé en retard, soit parce qu'il n'est pas assez motivé».

     

    http://www.liberation.fr/actualite/societe/281525.FR.php

     


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  • Thèse de Doctorat, Université Denis Diderot - Paris 7, soutenue le 23 juin 2007, 523 pages.

     

    Les politiques gouvernementales, qui mènent aujourd'hui un véritable combat contre l'immigration dite « clandestine », tentent de définir si la demande d'asile est légitime ou non, en d'autres termes, si le demandeur est un « vrai » ou un « faux » réfugié. Il ressort, selon ces instances décisionnelles, qu'il s'agit dans la majorité des cas, d'un exilé économique ou thérapeutique, plus que d'un « véritable » sujet persécuté. Quelles sont les incidences subjectives de ces soupçons souverains sur celui qui est en quête de refuge ? Si son corps est affecté par l'injonction étatique à témoigner et à prouver, le récit de ses persécutions l'est aussi. En effet, devoir « tout relater » à un Autre, lorsque l'accès aux souvenirs est barré par la rencontre avec le Réel, ne va pas sans produire des effets démétaphorisants. Ce montage testimonial se constitue parfois comme une création vitale qui fait office de refuge à celui qui cherche un asile. Le sujet démuni, suspendu à l'attente de ses « papiers », tente, par les moyens qui lui restent, de sortir de sa nudité psychique et juridique. Comment le clinicien va-t-il pouvoir travailler avec cette population mise au ban du politique ? Quels sont les effets de ces rencontres sur la subjectivité de celui qui écoute ce qui touche à la cruauté humaine ? Que peut faire le psychologue du discours de l'Etat, qui le place dans une posture d'expert et qui lui demande de distinguer le vrai témoin du faux ? Les interactions en jeu entre l'Etat, le réfugié et son thérapeute seront envisagées à partir de la psychanalyse et nous conduiront à poser les jalons d'une « clinique de l'asile ».

     

    http://terra.rezo.net/article650.html#02

     


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  • Les réformes de la législation française sur l'immigration, voulues par Nicolas Sarkozy, ne sont pas différentes de celles que l'Union européenne tente d'introduire depuis qu'elle a décidé de se doter d'une politique commune dans ce domaine. A l'échelle de l'Europe comme à celle de la nation, les objectifs sont les mêmes et les moyens pour les atteindre se ressemblent beaucoup. Il n'y a pas lieu de s'en étonner, les décisions prises à Bruxelles n'étant que la résultante des positions défendues par chaque Etat membre.

    A partir du moment où les Vingt-Sept constatent des préoccupations convergentes, on ne voit pas pourquoi ils légiféreraient au niveau européen autrement que dans leur pays. Dans la logique communautaire, ce n'est pas Bruxelles qui dicte ses solutions aux Vingt-Sept, ce sont les Etats membres qui adoptent des lois communes.

     

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3232,36-960141,0.html


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    La commission des lois du Sénat a infligé, mercredi 26 septembre, une sévère réécriture au projet de loi sur l'immigration, le texte emblématique que Nicolas Sarkozy avait tenu à inscrire au menu de la session extraordinaire du Parlement et qui doit être débattu en séance au Palais du Luxembourg à partir du 2 octobre.

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>

    Le revers est de taille. Car ce n'est pas seulement l'article introduit à l'Assemblée nationale ouvrant la possibilité de recourir à des tests ADN pour prouver une filiation dans le cadre d'une demande de regroupement familial que la commission des lois a supprimé.

    Les sénateurs ont refusé que le niveau de ressources exigées pour bénéficier du regroupement familial soit porté jusqu'à 1,33 smic pour une famille de six personnes ou plus, comme les députés l'avaient souhaité. Est également supprimée l'obligation, pour les conjoints de Français, de suivre une formation linguistique dans leur pays d'origine pour obtenir un visa de long séjour. La commission a rétabli à un mois le délai de recours devant la commission des réfugiés que les députés avaient abaissé à quinze jours et a allongé de 24 à 48 heures le délai pour déposer un recours suspensif contre une décision de refus d'entrée sur le territoire au titre de l'asile. Le texte issu de l'Assemblée a été largement vidé de sa substance.

    <o:p> </o:p>http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-960168,0.html

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    À l'époque, la vie ne me souriait pas vraiment. Elle me faisait même la grimace, presque un rictus. C'était au début des années 90. Je vivais à Paris, la ville des voluptés peuplée de gens prospères, ce qui n'était pas mon cas. » Locataire d'une chambre de neuf mètres carrés à Neuilly-sur-Seine, Esteban tente tant bien que mal de survivre à sa condition d'exilé colombien sans le sou. Entre son doctorat à <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la Sorbonne" w:st="on">la Sorbonne</st1:PersonName> et les quelques cours d'espagnol qu'il a décroché pour payer son loyer, il fréquente d'autres émigrés, étudiants comme lui, anciens leaders guérilleros ou prostituées, apprend leur histoire et trouve son salut dans leur amitié. Au fil des rencontres, Esteban fait un étrange constat : depuis qu'il vit dans cette ville grouillante de fantômes et qu'il est pauvre, sa vie sexuelle s'est considérablement enrichie, comme si la misère engendrait une sorte d'érotisme et exprimait un besoin. « Le désir de rester en vie envers et contre tout, ou la constatation rassurante qu'au plus souterrain et qu'au plus bas, dans les sous-sols les plus obscurs, on continue d'imiter les gestes de la vie. Un sexe plein de compassion ou de désespoir, mais qui reste la meilleure chose qu'on puisse offrir. » Faisant courir la langue en toute liberté, Santiago Gamboa scrute attentivement ces moments de bonheur fugaces qui fleurissent sur la solitude des exilés. Sa volubilité est vertigineuse, qui précipite les mots et les phrases sans perdre le souffle. Le syndrome d'Ulysse est l'un des grands romans de cette rentrée


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  • Le syndrome d'Ulysse, c'est le vertige de l'anomie, le cri muet de l'immigrant, du clandestin. Le mal-être des interstices et de l'errance. Roman, tract politique, livre de mémoires, Le Syndrome d'Ulysse, de Santiago Gamboa, est le portait polyphonique de cette France des souterrains.

    France, terre d'asile ? En somme, une sinistre plaisanterie. Esteban, qui se rêve écrivain, a quitté Bogota. Il est arrivé à Paris, comme tous "ceux qui étaient entrés par la porte de service, en enjambant les poubelles". Le "ghetto colombien" lui trouve une chambrita. Esteban dispense quelques cours d'espagnol, puis fait la plonge dans le sous-sol d'un restaurant coréen.

     

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3260,36-960056,0.html


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